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Quand j’ai commencé à chercher un endroit pour moi
Je savais que je devais regarder sur un globe.
J’ai tracé des traits de Bolivie au Mozambique
J’ai marché sur les routes de la Soie, parcourut l’Inde
Dingue j’ai nagé jusqu’en Australie et remontant à L.A.
Mais partout, la terre était usée, comme fatiguée des hommes
Alors j’ai voulu la soulager de mon propre poids
Mourir une fois n’est pas suffisant quand tu as faim de vie
Je songe encore à ce globe qui servait de lumière le soir
Et je me dis que c’est ce qui me plait le plus, la Nuit
Si je devais faire une nation elle vivrait la nuit souvent
Et le jour pour voir ce que l’on à semer la veille
Je dirais à ceux qui arrivent, qu’il n’est pas nécessaire de croire
De ce battre pour ma nation, c’est juste un bout de terre pour eux.
Un endroit où nous pourrions converser sur le bord d’un lac
Et nous perdre des heures devant l’Océan en contemplant le crépuscule
Mon pays serait un endroit de paix, indolore et insaisissable
Un navire de pirate ferait bien l’affaire, mais avec un mode furtif
Comme ça on passerait entre les cordes et on ferrait escale, partout
Je me dis que là au moins j’aurais un but à la barre du bateau
Je me dis que je n’aurais pas besoin de dormir pour garder le cap.
Maintenant que je suis grand, que j’ai trouvé mon rafiot accroché au monde
Je prends la barre sur un clavier d’ordinateur, et je navigue en aveugle.
La plupart du temps je suis seul, Parce que personne ne crois à mon utopie
J’ai trouver un vieux géo qui parle de la muraille de chine.
De l’armée éternelle de l’empereur, j’ai pris la tangente sur les recettes de cuisine
Les hommes sont terrifiés d’être des rois, alors qu’ils le désirent tant
J’ai rassemblé un gang de poètes poussiéreux et j’écoute de la music posthume
J’erre dans les limbes de mes souvenirs en quête d’une sensation identique
Comme pour ne pas me perdre dans la brume. Je m’assoie sur un rocher
Je regarde l’aube se levé, le soir se coucher, la vie s’animer et s’effeuiller.
e parcours la nuit, à bord de mon rêve futur, prenant des vagues géantes
Je traverse le monde dans tout les sens et je reçois la visite des anges
Si il valait dire un truc : je dirais que j’ai accompli une partie dur de ma vie.
J’ai besoin de magie et de trésor enfouis dans les sables de pays fantastiques
Le monde à besoin de révolution mystique et intérieure
Je n’ai pas peur, pas vraiment, je me pose des questions et j’y réponds
Comme je peux, d’escale en zone internationale, je kiffe les mots de mon carnets de bord
Et quand le soleil est haut, la mer d’huile, je pose les voiles et je me baigne
Dans une baie de roc et de vent et je ressens ma part de vivant.
oh mon bateau oh oh c'est le plus beau des bateaux
j'aime la joie communicative de cette chanson , qui colle a ton texte , bien que la réalité soit autre; mais déja prendre le bateau est synonyme d'évasion, donc de reves et d'utopies
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J'adore vraiment, pour le sombre et pour le clair et pour toutes les escales et surtout le
"Mais partout, la terre était usée, comme fatiguée des hommes
Alors j’ai voulu la soulager de mon propre poids"
j'y pense si souvent
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"Le monde à besoin de révolution mystique et intérieure"
Pas seulement ! Pas seulement !!!!
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ton texte est magnifique, très riche comme les autres (je relis plusieurs fois certains passages)
tu nous donne beaucoup de toi dans tes écrits, cela sonne à chaque vois "authentique", voir "à vif"
et plus je te lis, plus je reconnais dans tes mots (et maux) des thèmes qui font partie de moi...
continue d'écrire, c'est ton "échappée Belle" (ça pourrait être le nom d'un bateau... )
et je citerai pour finir le grand Nouga : "mais déja prendre le bateau est synonyme d'évasion, donc de reves et d'utopies"
biz
Dernière modification par écriturienne (20-10-2013 16:00:56)
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