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imaginé suite a la lecture , "" le zéro et l'infini"" d'Arthur KOESTLER
Après le zéro
Après le zéro et l’infini, venait s’ajouter l’ennui. L’avenir se lisait en charentaise usée au coin du feu ; d’une soirée tempête, orchestrée par des éclairs style fin du monde annoncée. Sauf que game-over n’était pas programmé, il ne rester que le vert de gris de la journée déjà rouillée de solutions.
L’homme était aux abonnés absents depuis que ses Tocs l’avaient rendu inconsistant. Il causait par vagues successives à un vague Dieu caricatural, de ses obsessions vérolées à la mesure de ses désillusions. Il s’enivrait avec un vin de garde, seule richesse de son logis dévasté de sens.
Et le temps ne se pressait pas de lui faire remarquer qu’il le perdait avec une régularité proche du sablier de sa vie.
Mais cette dichotomie engendrait des conséquences en cascades, et son état mental subissait les ravages de sa déchéance. Il voyait tout cela comme un film au ralenti, les scènes s’imbriquaient sans réelles consistances, ce qui lui faisait dire que la fin approchait, quand sa lucidité aiguillonnée sa cervelle contaminée par ses psychoses.
Par bribes il se remémorait le temps d’avant ; avant cette fuite éperdue, avant le choix qui l’avait contraint d’opter pour un camp. Il ne pensait pas s’être trompé, et pourtant le résultat ravivait les doutes de cette époque. En effet il n’était plus très sur, pourquoi ce camp par rapport a l’autre, le pouvoir des hommes est sans limites, tout se doit d’être affrontements.
Pas moyen d’avoir des raisonnements complémentaires, alors vivre en harmonie relevait de l’utopie d’humains surement naïfs.
Il avait donc fait le mauvais choix puisqu’il avait perdu, se retrouvant paumé au milieu de routes ne menant nulle part.
Pas si simple en vérité, car le choix, même lourd de conséquences est bien sa propre définition du sens que l’on donne a sa vie. De la façon et la perception qui font prendre telles ou telles options en fonction de sa conscience.
Puis comme souvent les doutes sont balayés, laissant place a des certitudes, car rien n’est plus agréable et jouissif que d’être sur de soi, sur d’avoir raison, solipsisme quand tu nous tiens.
Voilà comment dès lors on vit avec son quotidien, par a coups de oui et de non, et sur ce chemin difficile sa vie est un bateau ivre, sur une mer déchainée, et d’éléments à peine contrôlables.
Il eut fallu prendre le recul nécessaire, lire les philosophes, comparer, argumenter, analyser, synthétiser, la théorie étant faite pour cela, mais la pratique est bien plus tenace, elle est sujette à des détails, des mots, du poids de son éducation, et de ses convictions forgées par les années.
Le bilan lui apparaissait saisissant, l’ivresse apportait des semblants de solutions, l’ennui se murait dans un ordre établi.
Dernière modification par nouga (09-10-2013 12:50:18)
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pourquoi une majuscule à Charentaise??
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voila rectifiée
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hahahaha, je croyais que tu allais dire que c'était en hommage à une charentaise particulière
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j'y ai pensé mais vu le sujet je suis resté dans les clous
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Excellent ça !!!!
L'alternance entre doute et certitude !!! Voie de garage et voie d'épanouissement par le savoir !!!
Bientôt il y aura des choix cruciaux à faire ! Agir ou laisser faire !!! "La vie est pavée de regrets" sur la plage ! Lol !!!
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je vois que tu as cerné le message que je voulais faire passé
merci de ta lecture, quand au choix la vie nous en impose chaque jour , a nous de savoir decider en conséquence
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