Forum Grand Corps Malade et slam

Je bois un alcool rance, fatigué d’entendre la pluie battre sur les carreaux
Les soldats se partagent les rues d’une nation en perdition.
La mort danse dans l’écran de télévision, sur le mur un grand poster de film mafieux.
Cartons sur cartons, j’embarque des morceaux de cadavres emballés pour les cieux.
Je ne suis pas sûr que le sang ne me colle pas dans les cheveux.
C’est une maladie qui m’infecte le cerveau, une tumeur qui par transpiration
Rend mon esprit aussi animal qu’un lion en cage affamé, car le dompteur prend aussi de la dope.
Gosse héritier du pire et prodige funambule, je balance dans le vide des heures perdues.
Ecoute la réalité elle parcourt ce rêve éveillé, la vérité est morte née, mes mains sont lourdes
Quand je frappe ma vision elle fait plus mal qu’une tonne de C-4 dans une caisse lancée.
Que toutes ces fausses promesses volent en éclats, j’en ai rien à foutre, qu’ils touchent la famille
Et je serais la pire morsure de serpent dans leur idéaux de pieux combattant sans âme.
Comprends que je ne suis pas un Samaritain et que je ne parie que sur cette bouteille.
Fais tourner la bouteille et ferme pas le bouchon, que j’y plonge mon journal froissé.
Que j’incendie la politique et la guerre au Moyen-Orient et tous ces mecs incapables de tirer
Sur la peur qu’injecte le serpent d’Iran, je ne suis pas un diplomate, mais un Drone
Je te largue Dix millions de dollars dans une boite en attendant le contact du détonateur
Je bois mon alcool de Géant et je fume la musique que je rêve de produire en bon fils de fermier.

Ensuite Ils diront, c’est un homme comme beaucoup parti en fumée et dans le désarroi.
Ensuite ils diront, c’était lui, le vrai mordant, la morsure contre la machine.
Ensuite j’irais dorer au soleil dans une péninsule, mon pénis dans un cul tendre.

C’est une vie de merde, mais au soleil d’Orient, la musique à d’autres saveurs.
Quelques minutes que je me demande comment entrer dans la Légende
Si tu prends cette chose comme une force de l’esprit, c’est que je parviens au bout du tunnel.
Sinon c’est une chanson de plus, une douleur de moins, un esprit dur n’arrête pas sur l’échec.
Né pour brûler, la morsure est lâchée nous allons frapper aux portes comme des gosses cinglés
Vendre du vent sur un air et un sample de soldat. Tous ceux qui entendent me cibler
Je suis dans les ondes invisibles, ombres dans une nuit sans lune, un meurtrier dans le dos,
J’avance sur les ténèbres, ma route toute tracée, le cap au compas, je file sous mon Ange.

Il y a peu de chose qui nous accomplissent vraiment. Peu d’entre nous sont rassasiés
La Morsure voilà ma tribu, La mort sur les chiens de l’enfer, voilà mon tribut.
Que mon canon crache, que mon nom te dérange, ne pleure pas mon ange, demain
Il faudra remettre le couvert et prendre une autre directive pour ces mecs en treillis.
Les criminels sont de sorties dans les réseaux sous-terrain du monde invisible.
Blafarde est mon allure, ma vitesse de progression celle d’une balle dans le thorax
Je danse comme un éclat d’acier dans un muscle dans l’effort, écharde à fragmentation.
Si cela prend une mauvaise tournure, je serais inlassable, si il le faut, je serais apaisé,
Le jour où tout ce qui est dit prendra du sens à la lumière d’un orage dans ton crâne.
La Paix fête sa première bougie. 1 an que je dors dans un cercueil de béton armé
J’ai dans mon repaire de vampire, pour compagnie la haine et la guerre cloutés comme le Christ.
Et j’en ai rien à foutre que le sang m’apporte l’immortalité, demain j’irais à l’aube,
Te rendre visite mon ange, avec le visage d’un homme usé au devoir accompli…

Ensuite Ils diront, c’est un homme comme beaucoup parti en fumée et dans le désarroi.
Ensuite ils diront, c’était lui, le vrai mordant, la morsure contre la machine.
Ensuite j’irais dorer au soleil dans une péninsule, mon pénis dans un cul tendre.