Forum Grand Corps Malade et slam

Parfois il n’y a rien à dire, tout roule.
Mais d’autres fois dans le couscous, la semoule,
T’invite à parler de voyage,
À repeindre les nuages.

De temps a autre, la foule.
Avance en scandant des slogans de Liverpool à Séoul.
Même combat,
Que fait l’état.

De temps en temps tout semble cool.
Puis soudain au hasard des rues un pitbull,
Pas forcement chien pas forcement humain,
La société engendre aussi des idées caca-boudin.

Dés fois c’est une odeur de moules,
Avec frites et rosé qui te rendent maboule.
L’attente d’un amour d’été fait perdre la réalité,
C’est aussi cela, rêvé.

Temporairement on perd parfois la boule,
Va savoir si ce n’est pas à cause de la houle.
Ou simplement le stress qui te court aux fesses
Te serinant, progresse.

Épisodiquement panne de courant, grève des ampoules,
Hausse de la natalité, voilà ce qui en découle.
Un soir sans télé,
Soirée collée serré.

Bientôt, tous sur le même moule,
Grégaire nous sommes, moins baba cool.
Effet de mondialisation disent les experts,
Les mêmes qui assènent que c’est la crise, de vrais pervers.

Parfois on s’en fout, ça devrait être souvent,
À quoi bon vouloir lutter, pour récolter du vent.
Parfois un simple sourire,
Suffis à vous le dire.