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Chimère
Mon errance est un rêve où se télescopent mes chimères.
Parfum de fraîcheur, j’erre encore sur le bord de mer.
Où vont nos pairs ? Où sont nos erreurs ? Étrange ère.
J’avais des promesses à tenir, faire le tour de la Terre.
J’avais des tristesses à tuer, elles qui me détestent
Et m’allaitent comme une Lilith au sein chargé de peste.
La douleur est une maîtresse dans une grande veste
Elle porte en elle le chagrin poignardée par Méphisto felles
Féline et leste ma plume danse au vent mauvais comme une fusée de détresse
Quand mon esprit se défenestre, et vogue dans les astres
Mon être, alors, vibre et mes mots en ligne s’encastrent
Je m’acquitte de mes peines et je laisse aux désastres
Les rêves affreux de cette bête castrée vomissant son marasme.
Ma vie ! Ma vie est là dans l’immensité du ciel de la mer porté par la lumière
J’aime me rendre en ce domaine oublié où dorment les vieilles pierres
Ma poésie est comme un murmure de statues qui dans une obscure prière
Voudrait prendre vie et devenir voyage à faire, mais moqueur le lierre
En à dévorer les jambes, alors, comme moi, la dame blanche erre en rêve
Elle cherche d’autre bonheur que celui de la main douce d’une Eve.
Elle attend, attend, attend, elle attend le soleil comme l’arbre et la sève
Et ce vieux pachyderme prend son temps pour sortir et éblouir la grève.
avoir des chimères, c'est le debut d'un projet
c'est que je te souhaite ami
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j'adore aussi
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J'aime beaucoup celui-ci : "Elle attend, attend, attend, elle attend le soleil comme l’arbre et la sève".
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