Forum Grand Corps Malade et slam

Maintenant que le monde est une bombe à retardement
Ils n’attendent plus rien de nous, ils font de l’argent
Pour acheter du temps, au temps. C’est flippant
Regarde et dis-toi que rien de ce qui nous scrute là-haut
N’a d’intérêts à nous voir grandir par de là l’espace.
Sans condition, nous serons rasés de la surface
Nous sommes devenus une espèce en voie de disparition.
Ma vision est sombre comme l’ait le carbone du crayon.
Il n’y a rien qui sauvera le monde que j’aime en fait.
Les hommes ont céder à la folie et continue de faire la fête.
Quand tant de merde infecte les artères de la vie.
Je veux bien t’entendre quand tu dis je suis triste et gris.
Mais si le monde doit brûler, tu crois que je peux changer ça.
Moi, je ne sais rien faire, j’écris, et quoi, tu crois en moi, voilà.
Combien compte sur les mots d’un gosse dérangé pour évoluer.
Excuse de te prendre à partie, mais les jeux sont faits, basta
Je voudrais changer le monde c’est clair, comme bob, le rasta.
Mais je suis qu’une éponge et si je plonge dans des hectolitres de napalm
Je serais un flambeau  à la gloire de la morosité de l’âme.
Alors je Slam, rap, je me sais mal à vie, avec eux qui me demandent
De prendre mon destin en main, de faire demande sur demandes.
Mourir me démange parfois, comme souvent je me sens plus fou
Je bois comme un trou et je fume sur des merdes pour rien du tout.
Juste parce que j’ai la sensation de m’échapper de toutes ces conneries.
Je ne pense plus à la dureté et je m’y sens libre et je trouve un répit.
Mais la pire part de moi revient toujours à moi, comme un ressac
Et comme je suis dingue et paranoïaque, je me crève et me braque.
Les gens ne me donneront jamais la main comme dans mes rêves
D’un monde meilleur, tu sais pourquoi ! parce que tous veulent de la fraiche
Et je n’ai rien de crésus et je ne serais jamais dans leur crèche
Comme un putain de Jésus parlant d’amour à des vaches et des ânes.
Alors ouais, je me fais mal, souvent et je pleure de l’encre par l’âme.
Et je demande qu’on sauve le soldat qui n’a pas 15 ans, et ils répondent
Toujours nous serons en guerre autan préparer les enfants du monde
A devenir de la chair à canon pour l’OTAN, je me sens souvent en colère.
Je n’arrive pas à faire taire ma rage intérieure et j’ai besoin d’air.
Pour rendre compte de ma souffrance, voyez-vous ce monde ce qu’il devient
Nous sommes des requins près à tout pour faire plus de mal que de bien
Car le Dollar et le pétrole se raréfient et que les états jeunes arrivent en tête.
D’une course à la mort, aux dettes, on est pris dans un étau et nos états sont malhonnêtes
C’est un mal nécessaire, une sorte de vérité par-delà la vérité.
Ils ne nous laisseront jamais prendre la tangente, nous sommes leurs rentes.
La guerre approche sans que nous ne puissions plus rien de bien
Changer le monde sa veut dire l’incendier, que tu le veuilles ou non.
Personne n’est près à donner son cul pour sauver un pouls de gamin malade
Et personne ne crachera sur un dollar pour sauver sa petite baraque.
On est tous des chiens près au pire pour acheter le nécessaire et survivre.
Et la poésie, la vie, l’amour c’est juste un délire de types difficiles et ivres.
Les Temps sont au croisement de la montre dans cette course à la fin.
Et nul ne peut prédire, mais tous savent, que la faim justifie les moyens.