Forum Grand Corps Malade et slam

Nous traversons le temps, l’histoire nous retiendra ou pas
Pour le moment je rêve d’espace et de cette route droite
Juste pour être sûr de ne pas me trouver où ? j’en sais rien. 
L’horizon comme destination, je fais mon voyage en rêve
J’y trouve quoi ? Je me donne de l’air dans les poumons
Et je fume l’asphalte en attendant le malt, je ne suis pas mort mon gars
Le tempo est dans la cage en bas, je goute ma joie à l’instinct
Comme un chien, je course des choses qui brillent et tournent
Entre les doigts du diable, mais que je veux comme une grosse caisse
Mon entente avec l’enfer, je leur aie juste dit d’aller en enfer ahahah
Mon esprit est détraqué je me lâche dans mes courants et je transcende mon état
Large barge je monte sur les étages comme un son de rage
Grave sont mes visions, je délie les mains d’une gosse dans une cage
Elle n’est pas de Cleveland mais dix ans qu’elle est au fond de mon cœur
Elle me hante et je l’imprime, cette putain de force qui me délivre
De la haine et la peur. Je dois lui offrir le meilleur de moi ou elle retombe
Santé fragile que les mains de porcelaine de la musique sur papier.
Je crache sur toutes les charognes qui veulent me prendre à ma moitié
Cette folie est la pire car je ne comprendrais jamais leur fausse valeur
Ma nature est celle de l’immensité, il crève dans leur flaque de merde
J’abandonnerai jamais peuvent me séquestré en enfer
Je les bats à tout les étages, lumière éteinte, ma tuerie est en live
Bic et beat je bats ma rythmique poétique
Mon flow claque des lyrics universels
Et j’unis dans mes versets, la mer et le ciel
Ligne d’oraison, je frappe fort, je sais c’est dingue
Mes j’arrive avec une stéréo et un gros flingue
Plaque sur ma planche des tricks de barbare
L’aube d’érable s’étire et éclaire le street art
Je parcours les fresques de l’unité
Dans laquelle je me complais et j’y contemple
L’art antique de sages, ici la rue est un temple
Et son eau de chiotte est bénie comme une chance
A la loterie, les mec peine mais use leur frèch’ au turf
Les rois du smurf signe pour l’exemple et on surf
De son en sample, des mix de ouf qu’on taffe cent ans
Pour que ça sonne et que cette terre l’entende
L’attente nous tue et tout le temps on tente le coup
Chaque jour de respiration à le goût de nos rations, je me fous
De savoir qui à raison dans ce bordel, ce qui compte
C’est que tous capte dans la coke, la clique, la fonte
Nos valeurs sur le boumboumba qui me pousse à raper ça
Je parle de quoi je sais pas, trop chose à dire, trop forçat
Trop fonce-dé, trop fonce si vite que la police recule
Je calcule pas ce que je dis, je suis dans ma bulle,
Je tourne comme une balle dans ma chambre
Acheter/vendre ces batard en costard flambent
Les thunes qui nous arrache et nous émiette dans l’assiette
L’asistance retient son souffle, et les assistés mal dans leur tête
Dans leur peau, dans leur être sont condamnés à la merde des autres
Savent pas qui sera là haut en premier, moi je me fous du chemin biaisé
Je transperce les pires obstacles devant elle, celle qui seule sait
Je deviens derviche ma rage est magique je peux disparaître et renaître
A chaque battement de lettre sur le clavier. Peuvent dire ce qu’ils veulent !