Forum Grand Corps Malade et slam

Il faut quelque minute de passion fruitée.
Laisser le clavier ébruiter, les notes qui parlent
Messe cadencée des mots déliés et vivants
Comme le murmure d’une chanson jamais oubliée.

Sous le courant d’air flirté avec son reflet dans la fenêtre
Comme pour apprendre à ce connaître.
Renaître en folie douce, innocence funambule
Sur les cordes sensibles de l’être.

Il est bon d’être ici, l’instant présent, en demie teinte
Le soir tombe comme un vieux dinosaure ininterrompu
Qui couve notre voyage de montagne et d’océan
De fleuve a l’ombre des grands arbres naissant en avril.

Mes transpirations poétiques sont comme des volutes
Qui s’enroulent bizarrement entre mes doigts acrobates.
Comme ce feu est joyeux comme j’ai de la joie qui danse dans les yeux.
Comme tout ceci n’est jamais facile à trouver, je souffle.