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Parfois nous sommes assis des heures, l’un l’autre.
Et toutes les peines du monde nous dévisagent.
Les ombres sournoises nous soufflent du venin
Les serpents, les sales serpents dans nos intestins.
Ruminent le temps d’avant, et le nulle part de demain.
Nous, il faut, qu’on crève et eux traversent le temps.
D’un intestin à un intestin comme des funambules malsains.
Ils transpercent le cœur, ils y font des plaies terribles.
Qui ne guérissent pas avec la pharmaceutique, la médecine.
On souffre cent ans, moins que ça, je voudrais bien.
Mon mal à moi c’est l’angoisse, elle me disperse et me toise.
Je passe ma vie à me battre avec elle, là qui joue avec mes nerfs.
Je perds mon temps, je ne la prendrais jamais dans son jeu.
Je rêve de lui tendre l’ardoise, mais elle devient tendre et d’Iroise.
Et je crève à mesure noyé dans mon marasme.
Nous sommes des enfants foudroyés, des fils de la mort sûre.
Nous sommes des bêtes sauvages piégées par la volonté du civilisateur.
Et les crocs de fer de la maladie dans ma chair épuisent ma lutte.
Je la sens ma lutte, mon âme amazone prise dans ces dents inhumaine
Se tordre et crever sans que personne ne me donne d’aide.
quand le miroir deconne , change de miroir va a la riviere te mirer , tu verras ton reflet avec des formes insoupconnées
essaye aussi avec l'océan , il y a l'odeur de l'iode en plus
bonne journée ami
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j'espère que écrire te donne un peu d'aide, et le forum aussi.
l'angoisse est forte, mais des fois elle se lasse
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Si cela peut t'aider MoonZ, sache que je suis avec toi de tout coeur.
Ta plume sera le meilleur remède pour tout (catharsis de l'écriture) ;-)
Tiens, je peux te raconter un petit truc anondin mais en y réfléchissant il y a peut-être une grande sagesse à prendre dans cette manière de vivre : J'ai passé 1 an en Corse au dernier étage d'un vieil immeuble délabré (y'en a encore beaucoup pour des raisons d'indivision) et en bas se trouvait un bar style vieille tradition. Quasiment trois ou quatre fois par semaine, de vieux Corses se réunissaient et chantaient ces fameux chants polyphoniques que tu dois connaître (une merveille). Moi, j'essayais surtout de dormir et intrigué, je me suis demandé pourquoi ils chantaient comme ça tout au long de l'année. Réponse ?
Quand ils sont heureux : ils chantent. Quand ils sont malheureux : ils chantent. Quand ils se retrouvent : ils chantent. Quand ils ont envie : ils chantent. Enfin bref, tu m'as compris... Quoiqu'ils leur arrive : ils chantent. Et visiblement, à voir leurs mines réjouies, cela leur réussi bien ;-)
Voilà pourquoi le meilleur remède est peut-être l'écriture (surtout quand comme moi on ne sait pas chanter
Bon courage Moon
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Ton histoire n'est pas si anodine petit slammeur
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merci pour l'anecdote petit slammeur ça me touche que tu m'en parles et tout...
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authentique et pénible tableau de ton angoisse
je connais aussi l'angoisse... elle me fait perdre beaucoup de temps et d'énergie... c'est un combat parfois très long... mais plus on lutte, plus on devient plus fort...
bon courage à toi et comme dit nicole, j'espère que tu trouves un peu d'aide ici
Dernière modification par écriturienne (25-04-2013 19:51:29)
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