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...sont des ordres
Batang city 20-11/26-11-07
La vie a rendu l’âme
Dans les rues de Batang city
La douleur y est très lacrymale
Et le temps l’anobli
Les enfants courent les rues
Les ventres rempli d’espoir
Les pieds rongés par la rouille
Que la pisse a laissé sur l’trottoir
La pollution de ce monde
Est le cadet d’leurs soucis
Occupés qu’ils sont à fouiller les débris
Que nos sociétés immondes déversent dans leur si beau pays
La mort a rendu l’âme
Dans les rues de Batang city
Elle n’ose même plus s’attarder
Tellement la vie est partie
Les sourires se sont envolés
Comme les vapeurs empoisonnées des compagnies
Qui nous donnent à bouffer tous leurs mets avariés
Dans des tablées climatisées
Puis qui nous vendent l’oxygène
Créant chez nous d’nouveaux gènes
La colère a rendu l’âme
Dans les rues de Batang city
On croirait un amalgame avec nos ruelles d’ici
Elle gronde à s’en fendre « l’homme «
Quand l’homme, lui, rêve de patrie
Les maisons restent sans présent
Mais sans avenir aussi
Les écoles fermeront les portes
La culture est bannie
Une république sous escorte
Ou seul le pétrole survie
C’est une place printanière
Pour les boucs émissaires
La sagesse a rendu l’âme
Dans les rues de Batang city
La vieillesse s’évanouie
Mettant leurs corps sans abris
Tel l’éléphant se laissant mourir
Sans encombrer les cimetières démunis
Ou l’on prie les membres arraché à la terre
Qu’elle crache au visage de la guerre
Cette guerre qui arrache au passage
Un pied, un bras parfois même le visage d’un enfant
Aussi sauvagement que durement
La tristesse a rendu l’âme
Dans les rues de Batang city
La nature s’est résignée trop habituée
A ce qu’on l’arrache de ces divines contrées
Les branches ne peuvent plus se lever et hurler
Le blé ne pousse même plus en été
Les hommes foulent les mines le visage buriné
Par leur descente aux enfers, pour un simple morceau de fer
Mais au fond, ne trouvent que galère ou misère
Parfois trop souvent une mer de calcaire
La désolation est le pain qui les fait s’attabler
Mais la table s’est vidée à leurs pieds, sans pitié
Et les estomacs réclament en substance, leur substance
L’horizon s’est caché à la vue de Batang city
Mais l’horizon s’approche de nous
Ce même horizon qu’on nous a promis
Une bataille à livrer contre nous
Batang, c’est moi, c’est nous c’est vous
Un monde cauchemar pour nos enfants
Une lueur d’espoir peut être, surement
Une terre aride qui se rapproche doucement
Inéluctablement, à la recherche d’un nouvel enterrement...
SmOoZ
Dernière modification par smooz (27-11-2007 21:59:26)
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wow...
mais comment tu fais ? comment tu fais pour ecrire comme ça ? l'imagination, le choix des mots, la maitrique ... suis toujours bluffée
tu pauses bien la scéne on se croirait au cinéma !
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=)
...
Pareils!!! lol
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idem...lol
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je me demande , moi aussi, pourquoi...
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Smooz, j'ai parcourus ton blog, j'ai lus tous tes textes et je sais jamais quoi dire de concrets... c'est plutôt bon signe mais bon!!!
Moi je sais comment tu fais... t'as ça en toi!!! =)
C'est toujours juste, ça suit le flow, ça revendique, ça explose, ça joue avec les sens des mots et l'essence des maux!!!
Oui ça va... j'avoue je fais partit des fans! LOL
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toujours égal àtoi même ....un jour j'irai t'écouter!
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