Vous n'êtes pas identifié.
Le temps s’échappe, le sentier s’éloigne dans l’aube claire.
La mer danse au seuil du monde. J’attends là , je ne sais pas.
Le réveil des pierres peut-être, la fin ou le début d’une aventure,
C’est peut-être que je ne suis simplement pas sûr ?
J’ai trente deux ans et vous savez, je n’ai pas foi en ce monde
Alors j’ai un mal fou à m’engager dans quoique ce soit.
Un jour j’aurais sans doute, moins peur ou j’oublierai cette idée.
Ce sera un grand jour, j’irais moi aussi me perdre sur le sentier.
Pas à pas calme comme le souffle du vent, pensif comme le promeneur
Et libre. Libre d’aller assez loin pour n’avoir le goût de revenir.
C’est une façon de fuir ou de se retrouver, quand on est un étranger pour l’autre.
Ce que je veux dire, c’est qu’il faut savoir qui on est pour donner confiance, non ?
Mais là je suis assis sur ce banc vieux comme l’éternité.
J’aime être là . Bien que tous s’éloigne dans l’aube claire.
D’un pas sûr, militaire, prudent, en footing, en arrière, en chantant.
Et je ne les vois déjà plus, racontez moi vous ce qu’il y a là -bas.
Si le retour est possible. Mais je ne sais pas partir. Je suis l’ombre.
L’enfant qui tombe dans le sillon des parents et qui pleure et qui a peur.
Je voudrais devenir assez grand pour vous retrouver dans 1000 ans.
Comme si nous grandissions toujours, mes jambes sont trop courtes
Pour enjamber les montagnes et mon esprit boite.
Comme si un caillou était coincé dans ma botte.
Donnez-moi du temps. Donnez-moi du temps. Je dois grandir aussi.
Je dois… faire le premier pas ? Faire face à ce hideux enfant qui pleure
Et le consoler de toute la noirceur dans son âme trop tendre.
Alors quand il entendra que je n’ai pas le temps de rester là , comme pierre,
J’irais le pas leste traverser l’univers. Parce que je vois toujours trop grand.
Parce que l’Amérique suffit pas et le monde aussi.
Parce que les poètes ne savent pas marcher,
Moi avec mon esprit mal fait, j’irais faire la foire aux étoiles.
Ou je dormirai là , sur ce banc au son du vent, de la mer et du temps.
Je nourrirais les oiseaux passants de mots en miette.
Je serais l’ombre hospitalière pour qu’il repose leur tête.
L’eau douce, qu’il apaise leur plaies, je serais la mémoire de ceux qui sont partis.
Et je donnerais à mes frères le murmure de ceux qui sont revenus
Dans mes songes. Et je dirais à cette enfant incapable de grandir,
Que rester ou partir c’est toujours choisir de devenir un Homme.
j'ai ecris des textes sur ce sujet, c omme quoi ami nous avons des reflexions communes
je me permet d'en poster un ici
AVANT DE PARTIR
Avant de partir, quand ton dernier souffle viendra
N’oublie pas de parler, les derniers instants
Sont le moment d’avouer, de libérer ta conscience
Tes comportements pas francs, sous des airs innocents
Il est grand temps de t’en débarrasser
Ceux qui n’ont rien à regretter, ignore-les
Avant de partir, quand ton dernier souffle viendra
Dis-leur a tous, ma vie est une succession
De bonheurs fous et de dépression
D’amours toujours, et de ruptures a profusion
Vivre m’a apporté des intenses émotions
Je pars le cœur léger, les amis vont me manquer
Avant de partir, quand ton dernier souffle viendra
Fait tes papiers, tes héritiers n’attendent que ça
Bien détailler le testament, sinon évidemment
Ils vont encore se disputer, s’entretuer
Pour une bouchée de vieilleries jaunies
Toi tu riras, voyant leurs têtes d’ahuris
Avant de partir, quand ton dernier souffle viendra
Relis une dernière fois le Petit Prince
Saint EX te guideras, comme l’enfant que tu as été
Tu n’auras plus peur, il sera près de toi
Le ciel il a connu, parcouru, jamais lassé
Il te déposera avec les autres dont le dernier souffle est arrivé
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J'adore, ça me parle beaucoup
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Le temps et l'espace sont là en train de s'échapper, mais tu décides de rester malgré tout, "assis sur ce banc vieux comme l'éternité" ... peut-être le symbole d'un sage devenu une statut où l'on peut se poser dessus, ... peut-être le symbole de la Sagesse et de la Confiance que tu cherches ... au point qu'assis, se transmette ces ondes bénéfiques ... métaphore silencieuse d'un palabre entre l'Ancien, Le Vieux et l'Enfant, le môme, palabre dont tu serais toute ouïe ... !!!
... S'échapper, s'envoler, l'esprit allant tutoyer les étoiles, mais le corps de statut endormi sur Ce banc, ... pour ne faire plus qu'un ? .... le corps de cet(te) enfant, prêt à devenir un Homme, avec une sensibilité à fleur de peau,... cette sensibilité, son côté féminin ?...
... Rester ou partir ? ... en tout cas, je te dis reste ici bas à écrire, mais part, là haut, pour puiser tes imagos poétiques ... !!!
... pour conclure, j'aime bien cette nouvelle forme de présentation, de structure, d'aération ... comme des silences imposés entre chaque ligne,... en style gras, comme pour bien marquer notre mémoire ...
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d'accord avec Itess
Ceci dit je kiff grave
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