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C’est sur la terrasse après la classe
que je terrasse la race têtard
Je tiens la barre seul dans le noir
Mais ce n’est pas la mer à boire
Cap sur l’île des automates
Là où les hommes deviennent robot
En buvant de la bave rouge tomate
Dans un tonneau qui coule à flot
A bord de mon vaisseau moi le super héros
Je pénètre dans l’antre de mon ennemi
Et je me cache bien comme il faut
Derrière un vase sans faire de bruit
Chutttt !
Monsieur Crapaud , il est méchant
Car il fabrique toute cette bave
Qui attaque le cerveau d’honnête gens
Pour les réduire en robots en esclaves
Sautant de pierre en pierre
Je traverse la rivière de lave
Soudain j’aperçois mon père
Immobile comme une épave
Il a perdu tout ces pouvoirs
Il ne rit plus et ne dit mot
Le visage rouge , le regard noir
Il est prisonnier du crapaud
Avant qu’il ne touche le fond
Je lui crie « Monte sur mon bateau »
Mais papa au bout du pompon
N’est désormais plus qu’un robot
Quand Minuit sonne l’heure de la mort
Le méchant s’approche de mon père
« Contre toute ma bave donne-moi ton or
Ou alors, prononce tes prières »
Mais papa a les poches troués
Crapaud commence à se fâcher
Il s’apprête à brandir le bâton
Au moment ou je hurle « pardon ! »
« Papa recevra son or à la fin du mois»
Le vilain Crapaud me répond « d’accord ça va pour cette fois
Je vous laisse tranquille
Repartez de mon île »
C’est sur la terrasse , après la classe
Que je terrasse la race têtard
Je tiens la barre, on quitte le bar
Mais ce n’est pas la mer à boire
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Très touchant cette histoire de gosse qui va chercher son pere au bar...
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Très touchant oui ! On dirait un conte pour enfant !
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Malgré la détresse, le déssaroi, l'état de délabrement de son père, l'enfant veut sauver Son pater, son re-père, son "idôle", malgré tout, ... cet enfant qui est dans un rôle parentifié ... l'enfant qui veut montrer à son daron qu'il existe, et ne doit pas se déchirer, se retourner lâ tête ... l'enfant qui ne veut pas voir partir avant l'heure son géniteur, Son Père ....
Beau conte, bien tourné, imaginé et imagé ...
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