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Je...introspection
A trop bouffer mon frein, le mors serré entre les dents
A trop cracher l’venin, le poison envahie mon sang
A trop chialer sur mon passé fuyant
Jusqu’à en oublier la douceur du vent
Une fois mes errances lâchées, moi vil enfant
Je décharge mon fardeau, toujours au plus offrant
J’abandonne ce sac qui me pesait trop
Au pied de mes silences qui me hurlaient tôt
Je me bats contre mes démons les plus noirs
Habillés de leurs oripeaux de foire
J’apprivoise mes aigreurs, les empêchant de retomber
Durement dans les abimes de mon coeur perturbé
Du haut de ma falaise insouciant ou inconscient
J’aspire l’air et à la liberté de ma vie d’aimant
Aimant attiré que j’étais, par le fer qui me battait avant
Avant, bien avant de que tu ne me croise sur ma route se délabrant
Et là , je le sais, je le sens, épuisé par mes apitoiements passés
Je lui ouvre la porte, celle de mes pensées, viens, entre « liberté «
Puis je respire une bouffée, une de maturité,
Puis une autre, pour le « laisser aller «
Cette maturité, tant prospectée, tant priée
Celle la même qui m’enchainait les pieds
Libéré je me suis laissé aller
Vivant passionnément, libéré pour l’éternité
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Comme dit si bien la nounou, de temps en temps il faut remonter des bijoux de la cave!
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smooz a écrit:
A trop chialer sur mon passé fuyant
Jusqu’à en oublier la douceur du vent
Une fois mes errances lâchées, moi vil enfant
Je décharge mon fardeau, toujours au plus offrant
J’abandonne ce sac qui me pesait trop
Au pied de mes silences qui me hurlaient tôt
Je me bats contre mes démons les plus noirs
Habillés de leurs oripeaux de foire
et quel bijou! je l'avais oublié celui là , merci à toi de le remonter...il me parle beaucoup, surtout en ce moment...
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