Forum Grand Corps Malade et slam

BONJOUR PETIT TEXTE DIT

musique de sting = le souffle

C’est un souffle qui parcourt le désert.
C’est un soir de solitude au pied d’un lampadaire
C’est une histoire simple d’amour qui se perd
C’est là, vivant en tous. Ce n’est qu’un souffle d’air,
Qui soulève des montagnes et traverse les mers.

Je ne voudrais plus me souvenir, comme tu dis
Je ne voudrais plus penser et laisser danser la vie.
Mais je ne peux pas. C’est comme une musique sans fin.
Alors je bats comme un tambour dans mon sein
Et je suis plein de ça sur les doigts la peau les yeux.
Je voudrais te dire que je ne serais jamais mieux
Que là dans la tourmente, où ce que j’aime prend sens
Et je ballade tranquille mon esprit, l’horizon me lance.

Loin dis-moi-toi qui sais, où je vais moi l’enfant au seuil
Ils disent tous avance d’un pas et je me sens si aveugle
Gueule de vent, voilier Gitan, chaussures dans l’air du temps.
Je me sens de la tête au pied, un garçon bien seul, quittant
La maison derrière, et tout l’espace devant.

Les oiseaux chantent des mélopées dans une envolée
Seul au jour naissant, Soleil superbe incendie d’un olé
Le ciel sourd aux avances de la grisaille moribonde
Les moulins de Hollande, les voyages africains, sur l’onde
Face aux marres de cafés noirs racontent nos horizons
Morrison chante « la fin »…au loin gueule un klaxON

Ce n’est qu’un moment entre deux immensités,
Un espace en suspend où vont, viennent les pensées,
J’y laisse éclore des couleurs… ce doit être le jour, presque.

A la lucarne de ma vie, j’ai besoin de brailler,
Mille ans et cette sensation d’étrangeté devant l’éternité.
A cet instant, là, pas d’alternative,
Devant ton dieu, devant ton vœu, mon âme vole loin,
Oh oui, si loin de la lumière et des ténèbres.
Je crois la poésie élémentaire. Terre, feu, eau, air.
Tonnerre, torrent, tison et trèfle.

Nous traversons, nous les hommes, un univers silencieux
Nos espoirs sont parfois pieux, curieux et durant des lieues,
Nous devenons à la fois monstres et dieux.
Mais rien ne finit jamais mieux, qu’un film hollywoodien.
Alors regarde un peu, l’enfant, la mère et le chien.
Ces quelques choses simples qui vont se qu’on devient.

J’aime le thé à la menthe, j’aime aussi Sting qui chante.
Ok mes fringues sentent, Ok la vie est là partout et entre
Oui disons entre dans un monde qui nous prend au ventre
Tu sais parfois, il est bon de laisser tourner les choses,
Qui entrent qui sortent, et qui nous emportent loin, Ose !

Je crois le poète comme l’enfant qui pleure.
Et si mon erreur est grande,
c’est bien que le monde est à prendre.

Dernière modification par MoonZ (07-09-2012 10:05:06)