Forum Grand Corps Malade et slam

Un détail

Un détail qui a de l’importance,
Quand le mec est sur la potence
Espérant la grâce, mais que nenni
Sa tête finie, bien loin du paradis

Un détail qui fait la différence
La façon d’évaluer la distance
Entre l’objet de convoitise
Et le moment de la surprise

Un détail comme une évidence
L’instant ou enfin la chance
Souris à l’inconnue qui passe
Et ses pas rejoignant, l’impasse

Un détail qui parfois s’impose
Quand le dealer te propose
La dose de trop qui tue
Et la réalité de vivre, ton statut

Un détail pendant la pose,
Du mannequin profitant de la pause.
Se croyant encore sous les flashs,
Alors que la foule joue, relâche

Un détail aux accents grandioses,
Quand les roses offertes éclosent.
Et le cri que procure l’épine,
Au contact de la main, qui se ratatine

Un détail qui change le bizness,
L’expérience contre la jeunesse.
L’art d’accommoder les restes,
N’est pas forcement plus digeste.

Un détail manquant de finesse,
Du mateur sur les belles fesses.
Avec l’excuse d’être aguiché,
Et la repartie qui le laisse médusé

Un détail dans le tiroir-caisse,
L’argent jamais ne se confesse.
Le fisc avec l’art et la manière,
Sait que rien n’est détail, et prospère.

Bravo,un détail peut changer une vie.

Ben je ne ferais pas le détails ! Deux textes poétiques  à souhait ! Et un détail qui tue !

Il y en a qui  vendent au détail et d'autres tentent vainement de vendre en gros !

Un petit coin fantôme

Un petit coin fantôme, pour une évasion
Au parfum d’ailleurs, aux rêves d’Icare
Quand la vie donne envie d’un envol
Sur les cimes qui dessinent les émotions

Et dans ses bagages, l’effluve imaginaire
D’un itinéraire, aux saveurs excitantes
Apologie pour une suite toute en nuance
Avec l’instinct comme compagnon avisé

Un espace dans l’immensité a sa portée
Ou les étoiles sont des escales apaisantes
Sans les aléas d’un trop plein de bruits
Juste le nécessaire quand il est économe

Un lieu affranchi des volontés exigeantes
Procurant les avantages, à la soif d'identité
Cette illusion d’être dans une bulle de savon
Soufflée par des alizés aux rythmes réguliers

biz

sur google earth tu devrais trouver
biz

voyage, voyage belle chanson
merci frerot

Easy life

Vous connaissez l’illuminé à l’auréole
Celui qui revend des couteaux laguiole
À un mec plein de cambouis, prénom Louis
Qui raffole de kiwi, vendu au plat pays

Je l’ai surnommé Luciole, c’est un cas d’école
Il n’a pas besoin d’alibis, le sex-symbol
Lui il brille la nuit, et gomme les soucis
C’est un pro, sa vie est ainsi, avec diplomatie

Si vous le croisez parlez-lui, parabole
Il vous refilera alors toutes ses babioles
Mais ne le brusquer pas, il vit en autarcie
Quelque part entre réalité et utopie

Il fera de votre vie, votre meilleur rôle
Avec la sensation d’être devenu hyperbole
Voilà comment l’existence est un gazouillis
Allez soyez rassuré, demain on aura vieilli

Dernière modification par nouga (21-06-2013 19:11:16)

once upon a time , a moi il me dit çà le narvallo lol MDR

Le jour

Il y avait l’attente de le voir poindre.
Mais le jour aimait se savoir désiré.
Tel le messie qui sait bien à l’avance,
Que l'espérance rejoint souvent la réalité.

Ce jour-là, il prit les couleurs de l’amour.
Le rire du bonheur, l’émotion spontanée.
En véritable magicien toujours prêt à offrir,
Le spectacle immarcescible de la nativité.

Un être venait au monde, cadeau de la vie
Quand elle donne le meilleur de sa bonté.
Avec joie, allégresse, et sans aucune retenue.
Le cri fusa comme un rayon de soleil d’été.

La terre accueillait un énième bénéficiaire.
Elle, qui laisse à chacun la chance d’évoluer
Sans jamais se plaindre, ni n’attendre en retour.
Comme une mère protectrice, toujours comblée.

Le jour pris fin, habitude ancrée depuis des
Siècles. L’humanité continuait sur sa lancée.
Les jours suivants et les autres en devenir,
Perpétuera longtemps encore l’œuvre amorcée.

surement qu'elle ne fait pas ce calcul, car la fin du monde serait effective
biz

t'es gentil avec moi
bises a vous trois
et au jeune Tohmas si il est encore avec vous

Bravo nouga !!!! ça marche !!!

Depuis

Depuis que c’est produit ce bruit, la nuit trahit nos ennuis
Car rien n’est vraiment écrit, et l’eau du puits ne fait pas toujours le bonheur d’autrui.

Depuis qu’elle essuie le fruit, qu’elle range le fouillis, minuit lui semble plus que la fin du circuit et s’inscrit dans un labeur gratuit

Depuis qu’il vieillit, celui dont on dit que la pluie ne tombe plus sur lui mange des biscuits, est-ce un début d’ennui

Depuis qu’aujourd’hui l’infini hésite entre galaxies et acrobaties. Les défis vont de notre vie
Notre nouvelle symphonie

merci a toi de ta constance