Vous n'êtes pas identifié.
Liberté de mots
assonance en goguette s’amuse
de rimes dégoulinantes
sur des tartines beurrées
aux détours d’une impasse sournoise
mais vient bien vite l’effet mutin
qui transforme et ambitionne
de devenir l’oxymore
avec l’insouciance imagée
s’ensuit des cafouillis burlesques
où la parole réprimande
rimes anarchistes isolées
dans la confusion délirante
l’assonance capitule alors
sur un vieux banc vermoulu
d’un square venté, affranchi
de contraintes trop lourdes à porter
doucement dans les nuages
l'âme repentie
avoua
vouloir voler encore
jamais le ton ne fût cordial
même quand
l'averse cessa
ça et là sur la portée
mi et fa dièse
tempo en sol majeur
la plaine herbeuse
le bétail rassasié
la navette pouvait bien repousser
on endormi le bébé
comme on change l'eau du bain
la conscience se dilue
encore un absent
l'avenir nous le dira
si on le reverra
la libellule se fait belle
son rendez vous avec le grillon la prédispose
bientôt ne sera plus
des gouttes encore visibles
dessinent sur la chaussée
son visage enfoui
l'affaire prit tournure
le deal sanctionna la rencontre
opium du peuple
la liberté stérile
de promeneurs indécis
sur le pont d'Avignon on y danse on y danse
les abris sûrs se font rares
dans le jardin des délices
la mort se réinvente
pendant que sur une galaxie inconnue
la vie s'évertue
à prendre le parti d'en rire
bien après les tentations
l'amour sur son étoc
devient le gardien de phare
si le cas est majeur , le lac
peut prétendre Ã
devenir la marre au diable
dans des ornières au milieu de nulle part
des restes de phrases résonnent encore
quand souffle un vent d'Autan
Hors ligne
"dans des ornières au milieu de nulle part
des restes de phrases résonnent encore"
Sinon, pour le début, je me demande de quel côté la tartine tombe
Belle liberté des mots, bravo !
Hors ligne
Hors ligne
Les mots de Nouga n'en finissent pas de s'envoler et j'entends la chanson de Pierre Perret "Ouvrez, ouvrez la cage aux..."
Hors ligne
Hors ligne
cool merci frérot
Hors ligne
C'est beau ! +1 avec Nicole pour la fin, "il nous restera ça".
Hors ligne
on a tué l'information
ces des propos en béton
sauf que le ciment ne prend pas ou plus
trop grosse la ficelle
et la vaseline en guise de
l'info se fait pute, racole
et se vend au plus offrant
rien de nouveau en somme
mais maintenant va vite encore plus vite toujours plus vite
hier c'est un passé éculé
que dire de ce matin déja lointain
déja frappe à la porte le soir
qui par mégarde se noie
dans une nuit de bruits
ou le chaos préconise
d'avoir peur du lendemain
l'information à vécut ce que vive
les paroles assenées
dans un tourbillon
dont l'écume des jours
sodomise le mot
réflexion
Hors ligne
Hors ligne
au-delà du pont , les gens disent que
la lune est complice des filles aux tresses sensuelles
pourtant rien n’est écrit, mais les us sont si prégnants qu’il en va de soi
alors les gens croient et les bruits grondent
et les bruits courent et les bruits enflent
l’eau, elle, sous le pont, coule sereine sans tergiverser
ainsi se narre la face cachée de la lune
au-delà d’un certain étonnement, rien ne semble impossible
même si persiste ça et là des ont-dits
qui font dire que
nous, humains de tous poils de toutes races
avec notre esprit fantasmagorique
la vie paraît plus simple
quand la lune est complice
Hors ligne
c'est joli cette réflexion (dans les 2 sens du terme)
et l'eau gagne toujours, quand la lune s'y mire
Hors ligne
Bravo nouga, bof ou pour le second, que je trouve très poétique.
Hors ligne
"On a tué l'information" mais "au-delà d’un certain étonnement, rien ne semble impossible" à qui ne désarme pas. Rester curieux, les yeux et oreilles grands ouverts au-delà de ce qu'on voudrait nous "injecter" comme seules vérités, je ne vois pas d'autre solution. Bon dimanche Nouga!
Hors ligne
merci a vous deux
dimanche d'octobre un soleil agréable
Hors ligne
il fait pas froid, pour la saison
me dis un ancien qui en a vu des vertes et des
des redondances sur le temps
et pourtant l'actualité
jamais en retard d'une info sensation
clame que le climat, fait débat
sinon gare
vu la situation
il faut que l'on pare
au plus pressé , à l’immédiat, car déjÃ
des signes avant coureurs
suscitent l’inquiétude
et l'élite itère, quitte a faire
un jeu de mots sur la peur
demain , noyé, carbonisé, exterminé
il ne restera des cris
qu'un embryon larvaire
une injonction d'obligations
qui feront dire
l’indifférence a des vertus
comme l'amour , ses contradictions
Hors ligne
Le quotidien se vit désormais dans la peur de presque tout. Une aubaine pour attenter ici ou là aux libertés sans que ça fasse plus de vagues que ça. Indifférence? Etat de choc? Anesthésie?
Hors ligne
" noyé, carbonisé, exterminé"
Hors ligne
Evidemment, j'adhère.
Le dicton dit que les jours se suivent et ne se ressemblent pas.
C'est des conneries. Mais ça, je suis sûr que tu le sais déjà .
C'est pas au vieux singe qu'on apprend à faire la grimace, Frérot.
Les choses ne vont pas toujours en s'arrangeant; pas de statu-quo.
Hors ligne
merci a vous trois
Hors ligne
Il y a bien longtemps que j'ai zappé les chaînes infos
J'ai écrit bof au lieu de bravo de mon post précédent, le correcteur orthographique de l'i phone sûrement... Mais je vois que vous avez compris
Hors ligne
encore le décor , le même ou quasi
l'habitude s'impose, imprègne
les odeurs enfouies
encore l'attente, enfin le souci
d'avoir la liberté d'être
le personnage, le rôle alibi
encore et toujours
valse hésitation pas de danse
sûrement du pour
encore ça vaut le détour
pour faire la nique à l'envers
gestes d'amour
Dernière modification par nouga (14-12-2021 13:26:00)
Hors ligne
"Encore un matin" https://www.youtube.com/watch?v=QdCfruTbumU
Hors ligne
Hors ligne
encore l'aurore, l'attente
soleil d'un jour nouveau
espoir d'avoir encore l'envie
le jour comme une rente
Hors ligne
Hors ligne