Vous n'êtes pas identifié.
Nous autres, on a qu’appris en marchant… la nuit surtout
Les longues nuits qui se perdent dans la ville, on se noue
On s’abime, parce que c’est l’emblème des types louches
Lâches aussi, un peu, on triche avec le cœur, notre souche
Parce qu’il faut qu’eux le sachent si on est là c’est pour ça
Pour pas voir qu’on est complètement seul dans le froid
On se mime comme des singes pour être plus dingues qu’eux
On se mine et s’aligne comme à l’ancienne ça rend heureux
Le sourire de l’autre c’est pour panser la blessure d’un de nous
Qui se tord et crache à la mort, parce qu’il est fatigué du dégout
Je voudrais vous trouver mes amis, maintenant, mes ombres
Mes lumières, parce qu’avec la gueule et pis le nombre
Je crois on peut changer le Lundi en parapluie sur le cœur
En parabellum nos regard d’homme, contre ce qui nous écœure
Mais tout ces mondes en parallèle, sur la barre, le banc, le comptoir
C’est que des destins qui fuit un truc profond, beaucoup plus noir
Que toutes les nuits superposées, je me sens mieux aujourd’hui
Et même si mon silence est bête, je suis fier d’avoir pris ce demi.
Je sais tout le monde s’en fout et je ne marquerais pas mon nom
Dans les étoiles, mais je ne suis pas un con, simplement un plongeon
Qui s’aligne là et en prend plein la joie alors ce poème de rien
C’est que nous autres qui l’écrivons, et puis doucement le calme revient.
"et puis doucement le calme revient....."
Les choses beaucoup plus noires que toutes les nuits superposées (très touchante image) peuvent s'en aller un peu, quand on se noue avec des inconnus
Hors ligne
merci d'entendre nicole.
J'entends.
(mais je me plante souvent aussi, hein)
plusieurs textes ont été fait sur le sujet, mais jamais de façon si forte
Hors ligne
parenthèse ce n'est pas le dieu de la guerre mais bien après le dernier au comptoir
On peut trouver l'absolu partout , même dans un demi, le tout est de ne pas être plein ...
Texte saisissant ou j'ai revu des scènes dans des bars ou je me cherchais parmi d'autres perdus
Hors ligne
je viens de le mettre dans les slams par theme
Hors ligne
MoonZ a écrit:
Nous autres, on a qu’appris en marchant… la nuit surtout
Les longues nuits qui se perdent dans la ville, on se noue
On s’abime, parce que c’est l’emblème des types louches
Lâches aussi, un peu, on triche avec le cœur, notre souche
J'adore ça.
Hors ligne
le dernier au comptoir, m'a pris alors qu'il était tard( et non tetard dans ma picine de biere, pour ma future bière), ensuite le brouillard m'a envellopé , je me suis envolé, et j'ai airer comme l'aigle , mais je n'étais pas royal
alors j'ai repris le chemin du bar, un dernier pour la route, mais la porte était fermée, tous mes amis avaient deposés les armes
je suis resté a quai , en cale seche, le bateau pouvait sombrer, il pleuvait des hectolitres pour me rechauffer, et je relisais "la fuite du temps"
Hors ligne
s'enfuir dans le cocol, je crois pas être assez riche pour, même si serait plus facile.
Nouga j'espère que tu vas bien, j'ai un doute, si tu me permets.
MoonZ a écrit:
s'enfuir dans le cocol, je crois pas être assez riche pour, même si serait plus facile.
Nouga j'espère que tu vas bien, .
j'ai un doute, si tu me permets
tout va bien, je vais bien
bon l'alcool permet une certaine forme d'évasion
créant l'illusion
que le temps a fait son effet
Hors ligne