Forum Grand Corps Malade et slam

Ce monde te révolte
Où l’on te shoote à coups de volts
Monde électrique où le rêve n’est plus protagoniste
Tu agonise dans ton petit coin
Tu balises car tu ne t’y fais pas
Tu te trouves différents
Dehors presses le pas
Des difficultés à rester chaque jour le même
Des difficultés à ne pas pester contre toi-même
Tu ne comprends pas ce monde
Ces gens qui t’entourent
Tu te jettes des fautes
Te dis maudit pour toujours
T’as un bon fond
En cas de pépins en fait trop
Serre les poings, sonne le gong
En cas de coup de sang
Tu lances un avertissement
T’attends beaucoup des autres
Tout en leur jetant la faute

Le temps passe et rien ne s’efface
Le temps passe et tu te  lasses
Tu ne vois rien face à une glace
Si ce n’est tes maux qui te froissent
La nuit tu cherches du réconfort dans tes rêves
Jusqu’ à ce que le réveil ne casse cette trêve
Tu te lèves sans envie,
Garde les yeux scotchés
Envie de tout ajourné
Tes proches ne te comprennent plus
Mais ont de la peine pour sur.
Tu perds le goût à tout
Dehors les langues se délient
Toi tu te répudies reste dans ta bulle
Tu fabules, parle seul,
Pertes de repaires
Tes compères te perdent
Peu à peu tu t’isoles
Tes idoles se meurent et toi tout t’effleure
Rêve de fleurs sur ton tombeau

Une pensée mais pas de passage à l’acte
Mais là souvent tu te contractes
Perd le fil, perd contact
Seul dans ton monde avec ces immondices
Ces démons et leurs appendices faites de pièges
On fait péter un bouchon de liège
Pour fêter la nouvelle année
Tu restes dans ton coin avec ce sourire figé
Une image surement faussé
Car au fond de toi tout est décidé
Tout est acté
Cela fait trop longtemps
Que le côté sombre l’a emporté
Tu t’es comporté un peu mieux ces derniers temps
Tu t’emportes surement seul dans ton coin
Ou sur un bout de cahier
T’as pris ta décision seul avec tes démons
Tes maux de tête ont voté
T’emporté six pieds sous terre
Faut encore avoir le truc pour passer à l’acte
Simule le geste
Une fois de plus tu fabules
Dans ces fables faites de tords et de fuite

Tu ne te sens plus
Ne t’imagine pas demain
En plus tu te négliges
Alors tu maudis ce temps qui passe
Et tes proches qui t’aimes puis se fâchent
Monde d’incompréhension où les questions restent ouvertes
Pas de réponses justes une bouche qui reste inerte
T’as dût te lever vraiment mal ce jour noir
T’as du trainer les pieds mater la télé sans la regarder
Portable étain
Déterminer et pleins d’entrain
T’es parti sans que l’on puisse  te dire
T’inquiete y’ aura de meilleurs lendemains
On respecte ton choix
Mais on voulait tant pour toi
On t’a pas lâché jusqu’ au bout
Mais il y a des choses qui prennent le pas
Qui t’ont poussé jusqu’ au bout
Alors paix à ton âme chaleureuse
Cette chaleur de ton âme à jamais dans nos cœurs
Tu nous as rendus heureux
Alors à jamais cet hommage
Ton départ plus qu’un simple « dommage »
Une belle image qui s’est perdu
Dans notre monde où beaucoup n’y croit plus