Forum Grand Corps Malade et slam

Qui peut prétendre d’être l’immortel heureux
Refoulant tous les désirs de not’Terre bleue ?
Non non .Personne au monde ne le peut bien que preux
Et moi, j’avais une nostalgie pour un rêve d’amour
Que j’ai perdu, humiliation d’un couteau lourd
Blessant mes soupirs ou un cri lointain secouant ma bravoure.
J’avais cette nostalgie rouge écarlate qui inonda ma vue
Et toutes ces boules d’espérance me glissaient au doigt, j’étais perdu.
Qui peut prétendre de n’être qu’un miroir opaque
Insensible à toutes les guerres et ruptures qui plaquent ?
Qui aurait pu prétendre une telle chose
Excitant le vent pour qu’il arrache la rose ?

Perdu dans le méli-mélo des mots de rage
Je me sentais comme une proie de fauve sauvage
Perdu au cœur du slam sans état d’âme
J’aurai bien payé cher pour faire fuir madame
La Nostalgie qui a foutu dans des cellules
D’mon âme, des brisures d’amour qui hululent.

Chaque soir, je me levais et me disais
Ce qu’il en serait pour demain
Regardant dans la glace mes yeux grillés
Brûlés d’amour pour avoir tes câlins.
Mais un jour, tu m’as frappé subitement
Et toute une nuit, je ne sentais plus le vent.
Etouffé dans ma propre poésie
Seul le slam était ma thérapie.

Elle m’a pris tout mon air, j’ai accepté
Elle m’a pris tout mon cœur, j’ai hésité
Mais elle m’a pris tout mon amour pour le sécher
Alors là, j’ai refusé, elle voulait me siroter.
Et c’est de là que vient cette nostalgie
J’emmerdais ceux qui me disaient : « Réagis,
Tu sais dans la vie, y’a pas de magie »
Parce qu’ils croient que je suis une bougie
Immobile jusqu’à la fin d’une sombre vie.

Ensuite à chaque crépuscule, je me libérai
Ecoutant les vagues me murmurer
De continuer à écrire ce qui m’pique au nez.
Mais un aut’jour, tu t’es approché de moi
Et tu m’as demandé pardon, belle voix
Mais malgré mes efforts pour te cueillir
Mes mains refusaient de m’obéir,
Alors tu étais partie Elodie, larmes et cris
Maintenant te voilà victime de cette Nostalgie.

Pour ne pas t’effacer complètement de ma mémoire
J’ai pris ma plume et en slam v’la notre p’tite histoire.