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Quand en silence la mer s’étire
Et se pavane dans le Dense
Les tremblements de l'air expirent
Entre les portes de l’Essence.
Et quand ton coeur partageur
Cette coquille en éventail
En elliptique pourfendeur
Creuse un peu plus mes longues failles
Où se situe l’Insituable ?
Temple maudit
Etrange nid,
Qui vogue seul sous le plâtre
D’un aveu pâle et qui s’enfuit…
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Dernière modification par Ficelle (29-03-2010 13:40:28)
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jolie poesie
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Bonjour très chère Ficelle. Merci de nous situer avec autant de délicatesse et de raffinement cet insaisissable insituable. Oui, il est exactement là :
quand la mer s'étire en silence,
quand l'air tremble et expire,
aux portes de l'Essence,
dans la coquille pourfendue du coeur,
dans nos longues failles,
dans un aveu qui s'enfuit...
Si Valéry et Mallarmé te lisaient, ils seraient épatés.
Merci d'être fidèle à toi-même, à ton style qui coupe, tranche et cisèle...
C'est toujours un plaisir de te lire et de te découvrir davantage.
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Tout est dit par Ben...
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Merci beaucoup... Ã tous trois!
Merci pour vos mots Ben et vos compliments, je ne sais plus où me mettre !
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Bonjour Ficelle, Je n'ai pas exagéré... C'est la pure vérité. C'est agréable d'être reconnu(e) ! Tu as beaucoup de talent. Merci pour ce que tu es.
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