Forum Grand Corps Malade et slam

Bonjour, je viens du Québec, je ne sais s'il y en a d'autres ici sur ce forum... Mais j'ai un plaisir fou à faire des slams...alors je me lance avec mon premier essais... Je crois pas que la différence de définition entre certains mots puisse nuire à la beauté des messages...Au contraire... je crois qu'il serait intéressant de comparer.

Titre: Ami.

Ami de ma vie, Ami de mes nuits, Ami d’un jour, Ami de toujours…
Je vous emmerde.

Je crache mon fiel sur vos têtes de crâneurs. Votre hypocrisie existentielle, vos valeurs d’emmerdeurs, vos amours égocentriques, vos vies pathétiques, m’écoeure à me tordre de douleur.

Par ces soirées bien arrosées, toujours à me faire oublier, par tes lamentables envie de baiser le premier paumé écervelé, qui, sans se fatiguer prétend qu’il te connaît, mais ne pense qu’à te fourrer.

Toi qui es ma joie, lorsque tu aboies, en priant la foi, à genoux dans ton désarroi, à te morfondre sur ta croix, à chialer envers tout et contre moi, sais-tu vraiment ce que je ressens au fond de moi.

Me connais-tu comme je te connais, je t’écoute parce qu’au fond de moi je le sais, que lorsqu’on est seul et sans amitié, le cœur par l’écoute est soulagé.

Je suis froissé par la colère, de te voir toujours chercher la guerre, à tout ce qui bouge sur terre. Tes opinions me rendent amère. Lorsque je comprend, ce que tu me chies verbalement, représente simplement, le pauvre con que t’es présentement.

Féminin, masculin, ne te poses pas de question, sans détours, par cette occasion, c’est pour toi tout ce juron.

Je me sens négligé, blessé par ta naïveté, ton amitié n’est pas celle que je pensais. Je suis trop dur ? Ça parait? C’est vrai ? T’es sûr ?

Malgré tout ce bordel émotif, je comprends toujours pas mes pas décisifs, à vouloir te voir, à vouloir te croire. Malgré mes paroles blessantes, mes insultes condescendante, je n’ai jamais connu, ni entrevu, d’amitié toute nue habillé d’une telle vertu, que celle qui m’est parvenue, par le biais de ton cœur. C’est bien ça qui fait mon malheur, car j’ai bien trop peur, un jour de connaître l’horreur, de te voir partir, de devoir m’enfuir.