Forum Grand Corps Malade et slam

Au fond de l'abime, se crève l'abcès pour que je me hisse au mont des orviétans et la poésie,
liqueur amère sur mes joues amorphes imite le ruisseau dans sa course folle avec le temps. Qui
suis je vraiment? Et pardi... Qu'ai je laissé de si regrettable dans les dédales de la vie pour que
mon cœur tel un tombeau irisé aux vagues lueurs de la nuit semble émettre une plainte
sur les versants de la numismate ou encore au cœur du bleu profond? Les étoiles semblables
à des chars étincelants me font me dire qu'elles s'effritent en se heurtant...Mais où donc ai je
posé la figure d'amie dans tous ces paysages désolés de l'azur auguré par tes nuages de
mousseline ? O mon ile, je suis comme toi et je comprends tes chagrins mais tes rois te guident
et la coupe de cendre que je respire ne sera plus poser sur ton front blême. Se fissure la
lumière froissée et se plait à contempler la fange rouge de ta frange chaque sondeur de ta
force impénétrable ou encore et toujours la rive de mon envol. Posez vous donc o Astres divins
sans dissoudre ma rigueur. Versez de même un peu de vos éclats sur les villes que l'on voit
pour la première fois. La mort, toujours la mort, parait se distordre loin des monts sourcilleux
ou l'on happe la fraicheur des roses et des hommes. Et les oiseaux, les miens et les tiens, nous donneront un peu de leur
amour.

Dernière modification par Vague (05-08-2022 17:26:02)