Vous n'êtes pas identifié.
Faut tout lâcher, la rétention est brisée:
Comment accepter la punition de leurs idées?
Vous l'avez deviné, je viens vous parler
Des votés, des chiens de députés…
Cagoulé, mon stylo vient les invectiver;
Distillés, les mots vont couler:
Protégés, bien gardés, ils éditent les décrets
Qui -cet été- ont bien vite jeté les dés
Pour notre société égarée, étouffée, polluée,
Qu'ils voudraient diriger vers un fait capitalisé.
La monnaie à espérer dans un monde à acheter
Est, à n'en pas douter, un tas immonde de déchets:
Vous essaierez de payer le pain en deniers
De forêts brûlées, de gamins désabusés,
De rivières souillées, du continent plastifié!
Allons, mon frère, faut maintenant faire exploser
Ces idéaux dépassés de thunes, d'actions, de frais
Qui ne pourraient d'aucune façon oublier
Que la bourse de laquelle ils sont nés
Fait la course à la quenelle, à la croix gammée
Et que les pontes politisés peuvent tomber,
L'heure des comptes est bientôt arrivée.
De un pour la fraternité, notion élimée
Pour les immigrés, les sans-papiers, les opprimés,
Qui viennent chercher de quoi boire et manger;
Ils devraient les autoriser à venir rêver…
De deux pour l'égalité: vraiment, où elle est?
Impunité, I.S.F. abrogé, "- Ton homard, tu l'as saucé?"
Elus pour servir et protéger, comment oublier
Qu'une minorité graille ce que les autres ont gagné?
De trois pour la liberté, laisse-moi rigoler:
Interdiction de voter, tazers et tyrans cachés,
Même les policiers en viennent à se suicider;
Babylon, ta pensée a été détournée, te voilà acculée.
Alors faut écrire, slamer à gorge déployée
Non mais "-hé!", on va pas se faire enc…
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titre adéquat
ta rime squatte
et nous en toute hate
on le lit, pour avoir la patate
société
Dans des gourbis s'entassent des gens dont on se débarrasse
plus productifs, donc moins actifs, résultat a la casse
le système ne dort jamais, sur des bourses en ébullition
ou le prix de l'humain est une notion de rentabilité canon
a l'étage supérieur des ouvriers des employés, pas bien payés
a qui on dit " vous n'êtes pas a plaindre" alors SVP
Ne venez pas nous les brisez avec vos revendications
ou alors case exclusion, voilà leurs solutions aux manifestations
Dans la couche libérale, artisans, commerçants, on crève pas la dalle
mais faut pas croire que c'est l'idéal, les taxes sont infernales
et les heures interminables, sentiment d'être vache a lait
que l'on trait au rythme des hausses de budget, d'un état jamais satisfait.
Chez les cadres , les responsables , managers, fier du labeur
le stress est la hauteur du retour sur investissement. c'est l'horreur
du sniff cocaïne qui lentement se dessine, pour boucler les objectifs
véritable course poursuite d'une vie vouée aux chiffres, c'est spéculatif
dans la sphère média , journalistes, animateurs, producteurs
on ne raisonne plus avec le coeur , mais avec le scoop, et la peur
restez a la une est la devise de ces menteurs patentés en liberté
leurs salaires se fout des scrupules, l'actu est une pute a racolé
Sur la scène , artistes, réalisateurs, sur le terrain, sportifs représentatifs
d'une secte à part, ou l'on flambe l'argent pire que chez les califes
le décalage est lié a l'âge. Ce sont les nouveaux Dieux vivants
de nos arènes, mais la haine ,c'est comme l'amour, toujours de la peine.
il y a , aussi les castes, l'aristocratie des métiers prestigieux
parmi eux, chirurgiens chercheurs, financiers, tout un camaïeux
de gens aisés, avec eux tu ne sais sur quel pied dansait, ils sont
à part , ne connaissent pas la crise , ont la réussite de l'élite Panthéon
Et puis les retraités, préoccupés par leur santé, qu'on toujours un pet
de travers, vous gavent de leur expérience bon marché, oui je sais.
Qui traînent au lit, on de nouvelles lubies, ne veulent plus de soucis
profitent encore avant l'arrêt , avec l' appétit de la vie , qui s'enfuit.
Manque ceux qui sont tout en haut, qui président, qui règnent, qui trônent,
ceux dont on dit, ils sont tout-puissants, et qui jamais n'abandonnent
une miette de leur pouvoir, cristallisant toutes les animosités.
Ceux qu'on aimerait voir plus bas que terre, pour enfin mieux exister .
Et tous les oubliés, ça en fait, mais dans une société , pour tous citer
c'est comme dans la vie, de toute façon rien n'est vraiment figé.
Aujourd'hui c'est ainsi, demain sûrement aussi, alors soyons fair-play,
mais cette qualité n'est pas facile a maîtrisé , vous vous en serez douté .
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Nouga, ça c'est du texte, yeah!
Sincèrement: bien envoyé!
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Révolùcion !!
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