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Célébration
Au fil des jours et des mois
Viennent s’installer quelques fêtes,
Garantissant plaisirs et émois,
Et d’autres douceurs parfaites.
Il n’y a pas d’années surannées
Car elles rajeunissent à chaque fois,
Jamais elles ne pourront faner
Car je les arrose avec toi.
D’abord commence l’Epiphanie
Et ces galettes qu’on dévore,
Mais après un jour, c’n’est pas fini
Demain, t’en r’mang’ras encore.
Et s’il y a des enfants,
Faudra en mettre un sous la table,
Pour qu’il choisisse le suivant
Qui aura sa part délectable.
Et si t’as la chance de tomber
Sur la fève traditionnelle,
Tu seras la reine imbibé
De ce sentiment d’être belle.
Puis viens la folie de mardi gras
Les costumes déguisant les corps,
Sans être stérile et ingrat
Face à ce plus beau des décors.
Chacun jubile dans les rues
Pour créer son carnaval,
Tous les sourires sont apparus
Et toutes les morosités s’avalent.
Tu dégust’ras même des crêpes
Faites avec amour par Maman,
Et t’éterniseras dans ta tête
Toute l’ivresse de ses moments.
J’n’oublierais pas la St Valentin
Depuis 3 ans, je la vois passé,
C’est un p’tit peu du baratin
Mais ça rafraîchit nos pensées.
Datée du Quatorze février
Elle escorte nos deux cœurs,
Peut-être qu’elle les fait vriller
Dans les tornades du bonheur.
Bref, pas besoin d’une date
Pour me rappeler que je t’aime,
Faut pas qu’une seule fois je te gâte
J’n’suis pas un avare quand même !
Arrive aussi le jour de Pâques
La quête des œufs dans le jardin,
Pour chasser la brume opaque
Et l’arranger en un corps de satin.
C’est toi qui disposeras
Le chocolat pour tes mômes,
Et dans leurs yeux, tu verras
Des lueurs qui les embaument.
Tu diras merci à la cloche
Car grâce à elle, tu es comblé,
C’est elle qui gave tes mioches,
Leur ville de régal est peuplée.
Il ne faudrait surtout pas oublier
Les premiers jours d’avril,
Les premières farces publiées
Sans être nerveux ou fébriles.
Faut que ça te vienne d’instinct
Mais aussi faut que ça s’entende,
À travers les villes, le matin
Faut que tes canulars s’étendent.
Et puis si t’as rien en tête
Colle des poissons sur les dos,
Après tout, il faut qu’t’embêtes
Et quelque soit le cadeau.
Et puis s’présente le temps
Aussi rapide que jamais,
De vanter la fête de tes parents
Au mois de juin et de mai.
Tu pourras dire encore
Que tu les aimes pour toujours,
Mais les remercier très fort
De t’avoir mis au monde un jour.
C’est surtout grâce à eux
Que tu es présent aujourd’hui,
Accroche une photo de leurs yeux
Pour qu’ils veillent sur toi, chaque nuit.
S’installe également plus tard
Saint Nicolas et Catherine,
Avec quelques jours d’écart
Et où personne ne chagrine.
Tous les enfants sont heureux
Dans ces instants de surprise,
Sous ces massifs cieux
À l’abri des vents et des brises.
Tu feras office de public
Pour voir ton gosse qui s’émerveille,
Il sera la star euphorique
Un peu ému, c’est ta merveille.
Et pour couronner le tout
Tu joueras la magie de Noël,
Tu verras tes gamins fous
Emplis d’hystérie inhabituelle.
Tu verras tes gamins sauter
Dans tous les recoins de ta maison,
Car le grand barbu les a gâtés
Et fait renaître leur floraison.
Heureusement qu’il est lÃ
Ce vieux papy en traineau,
Et heureusement qu’ils n’savent pas
Que t’es la source de ces cadeaux.
Et pour finalement finir
Ces 365 jours en beauté,
Le nouvel an, tu vas accueillir
De manière forte et préparé.
À minuit pile, t’exalteras
Et tu bondiras dans tous les sens,
Et ton entourage tu embrasseras
Avec plein de tact et d’aisance.
Tu passeras p’t-être à côté
De la belle beuverie avinée,
Mais tu vas sans doute mijoter
L’avenir qui pointe le bout d’son nez.
Au fil des jours et des mois
Viennent s’installer quelques fêtes
J’en ai vécu plusieurs chez moi
J’ai plus le moral dans les chaussettes.
Il n’y a pas d’années fanées
Nous sommes là pour leurs éveils,
Elles seront belles et basanées
Et nous serons leur seul soleil.
Dernière modification par Eros (03-06-2008 21:53:44)
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Eros a écrit:
Tu feras office de public
Pour voir ton gosse qui s’émerveille,
Il sera la star euphorique
Un peu ému, c’est ta merveille.
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