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On versifie le monde, lui accordant un semblant de lyrisme,
Faisons résonner nos valeurs loin de leur vampirisme,
On ne s'exprime qu'en vers parce que les coupes sont trop pleines,
On exploite la rage et l'amertume au lieu de les mettre à la benne,
Un sang d'un bleu profond, le cœur prolongé par un stylo,
Un peu dans une bulle, c'est vrai qu'il est désert notre îlot,
L’Âme du poète se fait un sang d'encre et c'est là son charme,
Une plume, loin des kalashs et c'est là son arme,
On déguste nos mots, on ne les mâche pas,
On incite à l'Amour, on en clash pas,
Là où certains se labourent les bras avec des lames,
On scarifie nos esprits à coup de larmes,
D'ailleurs on souffre le martyr car bien souvent trop sensibles,
Parfois moqués, assimilés à des dépressifs,
Donc on se noie dans les cahiers et leurs récifs,
Coralliens, Dieu sait que c'est une barrière,
Retenant nos multiples effusions en arrière,
Là où on a froid rien ne vaut la couverture,
Doucereuse de l'écriture.
LMC., der Vogel, Mercredi 14 & Jeudi 15 Août 2018, 10H23PM.
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Ça reste à boire...
https://www.youtube.com/watch?v=ZQqoewPEmXs
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Comme dirait Junes César, "Veni, Vidi, cunctam epotam" (je suis venu, j'ai vu, j'ai tout bu)
un texte à boire les mots, dans un revers à moitié plein ou moitié vide, selon... Envers et contre tous.
Bravo pour trinquer avec nous. Car le verre solitaire c'est jamais bon pour la santé.
Amitiés Vik
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