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Aux étendards!
Je me télescope
Là où la télé porte-étendard
Ouvre la route
Des cyclistes fameux
Dans les pentes douces
Prises à rebours.
Plus on avance sur la tête
Plus ça cogne tremble sur Terre
La Terre des mourants,
À demi des escrocs,
L'autre trop collabos -
La peace plein leurs lavabos
Les gus font les beaux
Les cabot. Autour des corbeaux
En noir, sucent leur sang pâlot.
Vivant? C'est mon seul sentiment
Vivants, eux! Qui se disputent des centim...
Pour une couronne de roi - du Roi
Tu sais, les bonds et rebonds
Les bords et rebours
Qui gît dehors?
Qui jouit dedans?
Ferme fort les dents et écoute
Au fond de ta gueule mignonne
Le monde grincer de toutes ces pierres.
Puis repu des grasses victuailles,
Répète leurs qu'ils aillent...
Qu'ils aillent se faire
Autan de mal pour le bien.
Moonz
Pendant que tu déjeunes, elle pleure
La nuit s'efface, le jour prend place
Assise dans sa chambre elle a peur
La solitude pour manteau elle trace
Sur les contours de son cœur un espoir
Sur le sol, si seule, des pieds une danse
Avec les ombres de l'enfance, là dans le noir
Elle tire sur ses lèvres du rouge de désobéissance
Parfois dans l'entrebâillement de la fenêtre
Elle rêve du cavalier blanc son bel amant
Parfois elle voudrait s'envoler ou ne plus être
Tu n'as pas sa main, elle est rayon de soleil
Elle est la soeur des enfants et des perdants
Et son rire dans nos bras nous réjoui et nous éveille.
MoonZ
Ton texte de ce matin est tout délicat...
"Parfois elle voudrait s'envoler ou ne plus être", ça me parle !
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deux textes puissants
bravo ami
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Bonjour Moonz, le second me parle moi aussi plus que le 1er
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Bonsoir tout le monde, je me connecte difficilement, malgré mes prière à Hermès. Je vous salue et merci de vos retours. À bientôt dans de meilleurs conditions.
Bonjour MoonZ! Contente de te retrouver avec ces deux textes très différents. C'est toujours impressionnant de voir cette facilité que tu as de passer d'un registre à l'autre, du cinglant au tendre.
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Contente de lire deux si beaux textes
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Bon dimanche courage et tempérance
Il s'invente des bonheurs
Qu'il glisse près de son cœur,
Un juste sous les drapeaux
Ou s'imagine blanc corbeau.
Il dessine d'étranges lueurs
Palpitantes de couleurs.
Dans son souffle, des étoiles
S'enroulent comme dans un voile.
Il soupire aux jeunes fleurs,
Des promesses de jours meilleurs.
Sous les paupières closes, il rêve
Des pétales comme des notes brèves.
Il effeuille le plus belle des leurs
En contant, pour taire la douleur,
Des histoires qui font sourire
La rose bleue qu'il respire.
Il hume le parfum des pleurs,
Avec le courage et la valeur
Des chevaux sauvages, qu'il a vu.
Dans sa main, la fleur est nue.
Il se dit des poèmes de fureur
Contre l'orage des haines et peurs;
Pourtant jamais il ne chavire,
Attendant que le soleil s'étire.
Il se souviens, la nuit l'effleure
Pour qu'il s'endorme une heure,
Mais son esprit va si vite,
Qu'il repousse celle qui l'invite.
Il voudrait trouver l'âme sœur,
Qu'il appelle El ou la lueur.
Habité par le feu des vivants,
Il cherche des yeux le firmament,
Il semble loin le ciel protecteur
Alors il part en éclaireur.
Il meurt finalement en décembre
D'une flèche, dans sa chambre.
Il dit doucement au bon docteur:
_ Allez ami sans doutes ni peurs
Je serais là haut une épée
Forgée dans le brûlant soleil d'été."
MoonZ.
magnifique!!
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très touchant...
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Touchée en plein cœur!
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Pourtant jamais il ne chavire,
Attendant que le soleil s'étire
belle image, ami
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Hier c'était visiblement le registre du tendre... (je te rejoins, Maya, sur ton analyse)
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Le second et le troisième me parlent plus aussi mais surtout le second
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