Forum Grand Corps Malade et slam

J’ entend le vent qui souffle.
Le froid nous étouffe.
A bout de touffe
Comme un gars aux crâne qui souffre
Calvitie de joie dans nos vies où peu on s’ émoi
Sauf au mac do devant son coca.
La simplicité dans le coma.
On lui a mis un taquet.
On lui a dit t’ inquiet
La conso nous rendra frais
Le vent souffle des mots pas très propre.

On dément notre égo nous trompe.
Mes éléphants ne trompent plus tellement.
Monde qui rétrécie sans rapticir.
La RATP ratisse avec des pubs à faire rougir
Nos couples incitation à tromper sans pâlir.
Le palier est franchi.
Le business nous a trahi.
Mais on se sent mieux loti
Que dans les pays où on se blottit.
Câlin pour oublier l’ appétit.
Ici la démesure dans nos commerce
Où tous les weekend on se compresse.
Opulence même chez les pauvres.
La conso nous a fait un clin d’ œil.
D’ un saut on a fait une ruche comme les abeilles.
Butiner ce qui nous perdra.

Beaucoup à perdre les pédales
Dans nos contrés où les êtres déraillent.
Et les trains nous promènent comme des victuailles.
Dans l’ année on fête 2 3 victoires
On se réunit puis on s’ oubli.
Perdu de vue depuis des années mais sur le net on se réunit.
Partage de vidéos et d’ info
Nos doigts connaîtront une évolution.
Le doigté à connu une ablation
Plus trop de demi mesure.
Dans un pays où l’ humour se censure.

Mes mensurations un bic un papier froissé
Plutôt maquillée de mots à la saveur alcoolisée.
Le prolo est passé à l’ extrême de celle qui se croit déjà arrivée.
Dopé comme un cycliste pressée de gagner
Quit à perdre testicule et virilité.
Des vigiles armée dans une période où on se cache
Préparant la prochaine une des jt.
Les gros titres s’ arrachent.
Tout compte fait on était
Peut être mieux à l' époque
Du silex et du feux dans les grottes.