Vous n'êtes pas identifié.
Pages: 1 … 13 14 15 16 17 … 24
Une graine c’est du futur qu’on enterre. Du futur qu’on oublie. Le futur pousse : il devient
du présent et la fleur qu’on offre, c’est aussi un présent. Le temps passe, la fleur fane. On
la garde, mais c’est du présent séché. Ses couleurs ont passé.
Vincent avait fait un très joli texte sur la graine ...mais je ne sais plus s'il l'a posté ici!
Merci Nicole pour nous amener Vincent Roca sur un plateau ....on savoure!
Hors ligne
Me sentant un peu morose ... j'aime bien écouter cette chanson de Berry qui s'appelle DEMAIN
Prendre l'air, parler à quelqu'un,
Avoir l'air d'aller plutôt bien,
Déjeuner, y penser au moins,
Tenir, tenir, tenir debout et demain,
Décoller de mon traversin,
Faire une liste de trucs qui vont bien,
M'y tenir, essayer au moins,
Tenir, tenir, tenir debout et demain,
Prendre un thé, et puis prendre un bain,
Me coiffer, essayer au moins,
Balancer tout ces vieux machins,
Tenir, tenir, tenir debout et demain.
Plus de chocs, et plus de prières,
Moins de clopes, plus de somnifères,
Refaire la chose que je préfère,
Tenir, tenir, tenir debout et demain,
Appeler quelqu'un qui m'aime bien,
L'étonner, changer de refrain,
L'inviter, manger plus ou moins,
Tenir, tenir, tenir debout et demain,
Mettre une robe, saluer le voisin,
Essayer de plaire à quelqu'un,
M'amuser de tout et de rien,
Tenir, tenir, tenir debout et demain.
Prendre l'air, parler à quelqu'un,
Avoir l'air d'aller plutôt bien,
Déjeuner, y penser au moins,
Tenir, tenir, tenir debout et demain.
Hors ligne
Je voudrais vous faire partager une chanson que vous connaissez surement qui pour moi évoque le plus important don de l'humain et de toute autre créature, le souvenir. cette chanson évoque pour moi tant de chose a propos de certaines personnes... A chaque fois que je l'écoute, une larme coule...
Je cite : Quand on a que l'amour de Brel
Quand on n'a que l'amour
A s'offrir en partage
Au jour du grand voyage
Qu'est notre grand amour
Quand on n'a que l'amour
Mon amour toi et moi
Pour qu'éclatent de joie
Chaque heure et chaque jour
Quand on n'a que l'amour
Pour vivre nos promesses
Sans nulle autre richesse
Que d'y croire toujours
Quand on n'a que l'amour
Pour meubler de merveilles
Et couvrir de soleil
La laideur des faubourgs
Quand on n'a que l'amour
Pour unique raison
Pour unique chanson
Et unique secours
Quand on n'a que l'amour
Pour habiller matin
Pauvres et malandrins
De manteaux de velours
Quand on n'a que l'amour
A offrir en prière
Pour les maux de la terre
En simple troubadour
Quand on n'a que l'amour
A offrir à ceux-lÃ
Dont l'unique combat
Est de chercher le jour
Quand on n'a que l'amour
Pour tracer un chemin
Et forcer le destin
A chaque carrefour
Quand on n'a que l'amour
Pour parler aux canons
Et rien qu'une chanson
Pour convaincre un tambour
Alors sans avoir rien
Que la force d'aimer
Nous aurons dans nos mains
Hors ligne
Chanson de Berry (encore elle) == Enfant de salauds
Espèce d'enfants de salaud
Fils de putain et fils de chien
Je n'irais pas trouer ta peau
Je te laisse ton scalp et tes os
Ne crains pas de balles dans ton dos
Oiseau de malheur, gibier de potence
Tu crains le toccin, la sentence
Ne redoute pas ma vengeance
Dans mes yeux plus de sanglots
J'enterre les colts et les couteaux
Même si je flanche un peu
Je ne te ferais pas ce cadeau
Qu'on le veuille ou non
Quand on a affaire à un
Qu'on le veuille ou non
C'est bien plus élégant, plus étonnant
De s'en sortir vivant
Mais je me fous du déshonneur
Du temps qu'il fait ou du bonheur
Je n'attends rien, vieux scélérat
Sombre vaurien, vu les dégâts
Très doucement je prends le vent
Je me souviens, je me rappelle
Un beau matin les hirondelles
Un duvet sur le crâne rasé
Le sourire sur la gueule cassée
Tandis que toi, fieffé salaud
Dans ta maison, tes compagnons
Ne sont que regrets et remords
Qu'on le veuille ou non
Quand on a affaire à un
Qu'on le veuille ou non
C'est bien plus élégant, plus étonnant
De s'en sortir vivant
Dernière modification par petite_fille (18-05-2009 21:07:37)
Hors ligne
Le déserteur _Boris Vian
Monsieur le président
Je vous fais une lettre
Que vous lirez peut-être
Si vous avez le temps.
Je viens de recevoir
Mes papiers militaires
Pour partir à la guerre
Avant mercredi soir.
Monsieur le président
Je ne veux pas la faire
Je ne suis pas sur terre
Pour tuer des pauvres gens.
C'est pas pour vous fâcher,
Il faut que je vous dise,
Ma décision est prise,
Je m'en vais déserter.
Depuis que je suis né,
J'ai vu mourir mon père,
J'ai vu partir mes frères
Et pleurer mes enfants.
Ma mère a tant souffert
Qu'elle est dedans sa tombe
Et se moque des bombes
Et se moque des vers.
Quand j'étais prisonnier,
On m'a volé ma femme,
On m'a volé mon âme,
Et tout mon cher passé.
Demain de bon matin
Je fermerai ma porte
Au nez des années mortes,
J'irai sur les chemins.
Je mendierai ma vie
Sur les routes de France,
De Bretagne en Provence
Et je crierai aux gens:
«Refusez d'obéir,
Refusez de la faire,
N'allez pas à la guerre,
Refusez de partir.»
S'il faut donner son sang,
Allez donner le vôtre,
Vous êtes bon apôtre
Monsieur le président.
Si vous me poursuivez,
Prevenez vos gendarmes
Que je n'aurai pas d'armes
Et qu'ils pourront tirer.
Peace Tik'
Hors ligne
Je viens d'entendre cette chanson (à faire un peu dresser les cheveux sur la tête) d'un chenteur que je ne connais pas: Saule
Bienvenue au monde
Toi qui auras faim
Toi qui n’auras rien
Qui manquera de soin
Bienvenue au monde
Toi qui voulais tant
Le sourire d’une maman
Elle partira en deux s’condes
Bienvenue au monde
Bien bien bien
Bienvenue au monde (x2)
Tu verras les tiens
Mourir un par un
Dans ce bouge immonde
Bienvenue au monde
Tu grandiras sans instruction
Sans aucune éducation
Ta terre ne sera pas féconde
Bienvenue au monde
Bien bien bien
Bienvenue au monde (x2)
Comme un arrière goût de tristesse
Qu’on voudrait chasser mais qui reste
Quand ils viennent au monde
Y’a comme un brin d’hypocrisie
Quand on se dit que bien loin d’ici
On leur dit aussi
Bienvenue au monde
Quand ici, arrive un enfant
On le pouponne tendrement
Sans se demander
S’il survivra aux années
Bien bien bien
Bienvenue au monde (x2)
Pas d’boulot pas d’argent
Pas d’argent pas d’médoc
Pas d’médoc plus d’enfants
Plus d’enfants plus d’avenir
Plus d’avenir plus d’espoir
Plus d’espoir plus d’sourires
Quand ils viennent au monde
Quand ils viennent au monde (X3)
Bien bien bien
Bienvenue au monde (X2)
Refrain
Y’a comme un brin d’hypocrisie
Quand on se dit que bien loin d’ici
Certains sont déjà seuls au monde
Quand ils viennent au monde
Hors ligne
jadore ce texte né en 17 a leidenstadt de Jean Jacques Goldman
Et si j'étais né en 17 à Leidenstadt
Sur les ruines d'un champ de bataille
Aurais-je été meilleur ou pire que ces gens
Si j'avais été allemand ?
Bercé d'humiliation, de haine et d'ignorance
Nourri de rêves de revanche
Aurais-je été de ces improbables consciences
Larmes au milieu d'un torrent
Si j'avais grandi dans les docklands de Belfast
Soldat d'une foi, d'une caste
Aurais-je eu la force envers et contre les miens
De trahir: tendre une main
Si j'étais née blanche et riche à Johannesburg
Entre le pouvoir et la peur
Aurais-je entendu ces cris portés par le vent
Rien ne sera comme avant
On saura jamais c'qu'on a vraiment dans nos ventres
Caché derrière nos apparences
L'âme d'un brave ou d'un complice ou d'un bourreau?
Ou le pire ou plus beau ?
Serions-nous de ceux qui résistent ou bien les moutons d'un troupeau
S'il fallait plus que des mots ?
{au Refrain}
Et qu'on nous épargne à toi et moi si possible très longtemps
D'avoir à choisir un camp
Sutout ce passage
On saura jamais c'qu'on a vraiment dans nos ventres
Caché derrière nos apparences
L'âme d'un brave ou d'un complice ou d'un bourreau?
Ou le pire ou plus beau ?
Serions-nous de ceux qui résistent ou bien les moutons d'un troupeau
S'il fallait plus que des mots ?
Hors ligne
de juliette que j'adores
Amoco Cadiz, amanite, Sahel,
Chrysanthème, canine, morsure, varicelle,
Mygale, tarentule, épine, porte-avions,
Tout ce qu'est dégueulasse porte un joli nom.
Fourmilière, aiguille, acide et calice,
Le Chemin des Dames, cercueil, cicatrice,
Cyclone, ouragan, camisole, typhon,
Tout ce qu'est dégueulasse porte un joli nom.
Amygdales, pavot, vérole, aspirine,
Ecchymose, ortie, sanglot, carabine,
Carmélite, javel, les trois petits cochons,
Tout ce qu'est dégueulasse porte un joli nom.
Guillotine, cirrhose, nuit blanche, la schtroumpfette,
Mirador, Stazzi, syphon, baïonnette,
Fleury Mérogis, la rue Lauriston,
Tout ce qu'est dégueulasse porte un joli nom.
Camora, Pepelone, cyanure, mafioso,
Tien an men, amen, rasoir et ciseaux,
Hostie, Vatican, Jean-Marie, Bruno,
Tout ce qu'est dégueulasse porte un joli nom.
Picador, arène, dollar et sébile,
Ouragan, menottes, acide, Tchernobyl,
Atome et neutron, neurone et citron,
Tout ce qu'est dégueulasse porte un joli nom,
Tout ce qu'est dégueulasse porte un joli nom.
Et toi... c'est quoi ton petit nom?
Hors ligne
Extra, Mail! Juliette est grande!
Hors ligne
On apprend l'eau - par la soif
La terre - par les mers qu'on passe
L'exaltation - par l'angoisse -
La paix - en comptant ses batailles -
L'amour - par une image qu'on garde
Et les oiseaux - par la neige
Emily Dickinson
Hors ligne
Je fis un feu, l'azur m'ayant abandonné,
Un feu pour être son ami,
Un feu pour m'introduire dans la nuit d'hiver,
Un feu pour vivre mieux.
Je lui donnai ce que le jour m'avait donné:
Les forêts, les buissons, les champs de blé, les vignes,
Les nids et leurs oiseaux, les maisons et leurs clés,
Les insectes, les fleurs, les fourrures, les fêtes.
Je vécus au seul bruit des flammes crépitantes,
Au seul parfum de leur chaleur;
J'étais comme un bateau coulant dans l'eau fermée,
Comme un mort je n'avais qu'un unique élément.
Paul ELUARD, Le Livre ouvert I 1938-1940 (1940)
(poème composé en 1918)
Hors ligne
Merci pour le partage de ce texte, Austral. Très bon choix
Hors ligne
gerard blanc decedé depuis peu..dommage
On oublie tout, tous les barrages
Qui nous empêchaient d'exister
Quelque chose de neuf a tout changé
Quelque chose et ça m' fait avancer
On oublie tous les gens, tous les naufrages
Tous les bateaux, touchés, coulés
Je n'sais pas comment ça s'est passé
Je n'sais pas pourquoi j'ai plus peur d'aimer
Elle dit j'imagine des musiques qui se dansent
Pour toi
Elle dit j'imagine des mots dans le silence
Pour toi
Des jours et des nuits où la vie recommence
Comme ça
Encore une fois
Refrain
Et on démarre une autre histoire
Et on démarre une autre histoire
Mais ça c'est une autre histoire
On oublie tout, tous les nuages
Qui nous cachaient la vérité
Tous les vents du large sont déchaînés
Tous les vents et ça m'fait pardonner
On oublie tous les jours, tous les mirages
Comme un soleil qui s'est couché
Je n'sais pas comment ça s'est passé
Je n'sais pas pourquoi j'ai plus peur d'aimer
Elle dit j'imagine des musiques qui se dansent
Pour toi
Elle dit j'imagine des mots dans le silence
Pour toi
Des jours et des nuits où la vie recommence
Comme ça
Encore une fois
Refrain
Et on démarre une autre histoire
Et on démarre une autre histoire
Mais ça c'est une autre histoire
Mais ça c'est une autre histoire
Et on prend un nouveau départ
Et on démarre une autre histoire
Et on prend un nouveau départ
En laissant faire le hasard
C’est une autre histoire
Dernière modification par mailgibson (19-08-2009 20:51:17)
Hors ligne
C'est vrai que j'ai entendu cette triste nouvelle...bel hommage, merci
Hors ligne
Pour Tik, qui est dans la peine....
Il est de ces événements qui sortent tout le reste de nos pensées,
Certaines circonstances qui nous stoppent nette dans notre lancée,
Il est de ces réalités qu'on n'était pas près à recevoir,
Et qui rendent toute tentative de bien-être illusoire.
J'ai pas les mots pour exprimer la puissance de la douleur,
J'ai lu au fond de tes yeux ce que signifiait le mot malheur,
C'est un souvenir glacial, comme ce soir de décembre,
Où tes espoirs brulant ont laissé place à des cendres.
J'ai pas trouvé les mots pour expliquer l'inexplicable,
J'ai pas trouvé les mots pour consoler l'inconsolable,
Je n'ai trouvé que ma main pour poser sur ton épaule,
Attendant que les lendemains se dépêchent de jouer leur rôle.
J'ai pas les phrases miracles qui pourraient soulager ta peine,
Aucune formule magique parmi ces mots qui saignent,
Je n'ai trouvé que ma présence pour t'aider à souffrir,
Et constater dans ce silence que ta tristesse m'a fait grandir.
J'ai pas trouvé le remède pour réparer un cœur brisé,
Il faudra tellement de temps avant qu'il puisse cicatriser,
Avoir vécu avec elle et apprendre à survivre sans,
Elle avait écrit quelque part que tu verserais des larmes de sang.
Tu as su rester debout et je t'admire de ton courage,
Tu avances la tête haute et tu traverses cet orage,
A coté de ton épreuve, tout me semble dérisoire,
Tous comme ces mots qui pleuvent que j'écris sans espoir.
Pourtant les saisons s'enchaineront saluant ta patience,
En ta force et ton envie, j'ai une totale confiance,
Tu ne seras plus jamais le même mais dans le ciel dès demain,
Son étoile t'éclairera pour te montrer le chemin
Grand Corps Malade
Hors ligne
Merci Nicole, moi non plus j'ai pas trouvé les mots pour exprimer ce que je ressens, parfois c'est dur, trop dur..Merci encore une fois
Tik'
Hors ligne
je me permets de reposter ici le texte de Renaud a une session slam du café cult dont Krolyne nous a régalé dans "lecture croisée", et dont la vidéo est visible dans "vos liens"
krolyn a écrit:
Pour Karim, pour Fabien,
les détrousseurs de rimes,
défricheurs de quatrains,
sans dictionnaire de frimes.
pour ces petits frangins,
déjà bien plus grands que moi
qui m’enterreront demain,
si ce n’est pas fait déjÃ
je voudrais offrir ce slam
un peu ripoux, bancal
rigole pas ma p’tite dame,
ou j’te slame une mandale
Ca sera mon tout premier
je vous vois venir les tapettes,
pourvu que se soit le dernier
qu’vous vous dites en cachette
pour Fabien, pour Karim
et pour tous vos potos,
j’ai torché ces pauvres mots
ce matin au bistrot
j’vais vous les balancer,
a cappella, vaut mieux,
j’vais pas vous imposer,
en plus ma zique de vieux
ça sera pas un hommage
plein de clichés, d’lieux communs,
style : « Putain j’ai la rage,
vous écrivez trop bien »
comme j’suis un poil pudique,
je vais pas vous sucer,
pis surtout pas en public
on est pas chez Cauet
pour Karim, pour Fabien,
qui parfois me citez
au milieu de quelques-uns
dont vous vous prétendez
un petit peu les enfants,
voir les héritiers,
j’vais vous retourner le compliment
de manière détournée
j’vais chercher la petite bête,
dans vos slams, dans vos bouches,
même si j’aime vos textes,
j’aime enculer les mouches.
alors je vous dirai,
que malgré tout l’amour
que j’ai pour vos couplets,
ça manque un peu d’humour
et que malgré la passion,
que m’inspire votre vécu,
ça manque un peu de nichons,
ça manque un petit peu de cul
Pour Fabien, pour Karim,
porte-voix des cités,
quand j’analyse vos rimes,
j’me dis un peu : « Fait chier ! »
y a quand même d’autres mots
que périphérique ou keufs
pour parler de vos ghettos
parlez-moi de vos meufs
au lieu de vous répandre
sur les banlieues d’embrouilles,
dites-moi si vos femmes bandent
quand elles pensent à vos couilles
plutôt que poétiser,
fraternité, marmots,
dites-moi quand vous niquez,
si elles crient « Renaud ! »
pour Karim, pour Fabien
qui ont que le mot police
à longueur de quatrains
quand j’attends clitoris,
qui disent 9 – 3
pour parler de leur pays
quand moi j’attends qu’ça baise
comme des dieux à Saint-Denis
vous me parlez de la lutte
pour des vies moins tragiques,
mais jamais des turluttes
derrières la basilique
des gamins qui ont la frite,
d’leurs espoirs, d’leurs envies
mais jamais des coup de bites
dont ils sont tous sortis
pour Fabien, pour Karim
quand l’premier rime en sein,
et le second en pine,
je vais conclure enfin,
sans rajouter de couplet,
sans hymne à la sodo,
sans les culs à bouffer
qui manquent à vos brûlots
je termine mon poème,
mon slam un peu vulgos,
pleine de mouille et de sperme,
qui ne choquera que les craignos
j’vous autorise quand même
si vous me trouvez trop nul,
quand je vous dis je vous aime,
à me répondre on t’encule.
Hors ligne
Suite au post de Krolyne dans le jeu des citations, je mets ici la magnifique chanson de JJ Goldman
Il faudra que tu sois douce
Et solitaire aussi
Il te faudra gagner pouce à pouce
Les oublis de la vie
Oh, tu seras jamais la reine du bal
Vers qui se tournent les yeux éblouis
Pour que tu sois belle, il faudra que tu le deviennes
Puisque tu n'es pas née jolie
Il faudra que tu apprennes
A perdre, Ã encaisser
Tout ce que le sort ne t'a pas donné
Tu le prendras toi-même
Oh, rien ne sera jamais facile
Il y aura des moments maudits
Oui, mais chaque victoire ne sera que la tienne
Et toi seule en sauras le prix
C'est ta chance, le cadeau de ta naissance
Y a tant d'envies, tant de rêves qui naissent d'une vraie souffrance
Qui te lance et te soutient
C'est ta chance, ton appétit, ton essence
La blessure où tu viendras puiser la force et l'impertinence
Qui t'avance un peu plus loin
Toi, t'es pas très catholique
Et t'as une drôle de peau
Chez toi, les fées soi-disant magiques
Ont loupé ton berceau
Oh, tu seras jamais notaire
Pas de privilège hérité
Et si t'as pas les papiers pour être fonctionnaire
Tout seul, apprends à fonctionner
C'est ta chance, ta force, ta dissonance
Faudra remplacer tous les "pas de chance" par de l'intelligence
C'est ta chance, pas le choix
C'est ta chance, ta source, ta dissidence
Toujours prouver deux fois plus que les autres assoupis d'evidence
Ta puissance naîtra lÃ
C'est ta chance, le cadeau de ta naissance
Y a tant d'envies, tant de rêves qui naissent d'une vraie souffrance
Qui te lance et te soutient
C'est ta chance, ton appétit, ton essence
La blessure où ti viendras puiser la force et l'impertinence
Qui t'avance un peu plus loin
Hors ligne
J'adore ce texte nicole, Merci.
Y en a un autre que j'aime aussi énormément c'est "puisque tu pars". Mais celui là , j'avoue que j'ai du mal à le tenir jusqu'au bout sans pleurer.
Hors ligne
Hier j'ai pu redécouvrir cette superbe chanson de Renau miss maggie =)
Femme du monde ou bien putain
Qui bien souvent êtes les mêmes
Femme normale, star ou boudin,
Femelles en tout genre je vous aime
Même à la dernière des connes,
Je veux dédier ces quelques vers
Issus de mon dégoût des hommes
Et de leur morale guerrière
Car aucune femme sur la planète
N' s'ra jamais plus con que son frère
Ni plus fière, ni plus malhonnête
A part peut-être Madame Thatcher
Femme je t'aime parce que
Lorsque le sport devient la guerre
Y a pas de gonzesse ou si peu
Dans les hordes de supporters
Ces fanatiques, fous-furieux
Abreuvés de haines et de bières
Déifiant les crétins en bleu,
Insultant les salauds en vert
Y a pas de gonzesse hooligan,
Imbécile et meurtrière
Y'en a pas même en grande Bretagne
A part bien sûr Madame Thatcher
Femme je t'aime parce que
Une bagnole entre les pognes
Tu n' deviens pas aussi con que
Ces pauvres tarés qui se cognent
Pour un phare un peu amoché
Ou pour un doigt tendu bien haut
Y'en a qui vont jusqu'Ã flinguer
Pour sauver leur autoradio
Le bras d'honneur de ces cons-lÃ
Aucune femme n'est assez vulgaire
Pour l'employer à tour de bras
A part peut être Madame Thatcher
Femme je t'aime parce que
Tu vas pas mourir à la guerre
Parc' que la vue d'une arme à feu
Fait pas frissonner tes ovaires
Parc' que dans les rangs des chasseurs
Qui dégomment la tourterelle
Et occasionnellement les Beurs,
J'ai jamais vu une femelle
Pas une femme n'est assez minable
Pour astiquer un revolver
Et se sentir invulnérable
A part bien sûr Madame Thatcher
C'est pas d'un cerveau féminin
Qu'est sortie la bombe atomique
Et pas une femme n'a sur les mains
Le sang des indiens d'Amérique
Palestiniens et arméniens
Témoignent du fond de leurs tombeaux
Qu'un génocide c'est masculin
Comme un SS, un torero
Dans cette putain d'humanité
Les assassins sont tous des frères
Pas une femme pour rivaliser
A part peut être Madame Thatcher
Femme je t'aime surtout enfin
Pour ta faiblesse et pour tes yeux
Quand la force de l'homme ne tient
Que dans son flingue ou dans sa queue
Et quand viendra l'heure dernière,
L'enfer s'ra peuplé de crétins
Jouant au foot ou à la guerre,
A celui qui pisse le plus loin
Moi je me changerai en chien si je peux rester sur la Terre
Et comme réverbère quotidien
Je m'offrirai Madame Thatcher
Hors ligne
Allez viens - Mano solo (Je viens de l'entendre pour la 1ère fois, très beau texte)
Allez viens
Nous construirons ensemble
La nouvelle, la nouvelle déchirure
Ouais je sais
Y a des trucs qui s'oublient pas
Mais moi tu sais, j'oublie rien
Allez viens
Et c'est toi que j'pleurerai demain
Quand tu m'auras laissé
Quand tu m'auras repris
Bien plus que tu ne m'auras donné
Allez viens
Y a qu'Ã faire semblant de rien
Juste un peu fermer les yeux
Rien qu'y croire un tout p'tit peu
Allez viens
Dors dans mes bras
Tu vois y a mille et une raisons
Pour pas rester seul comme un chien
Allez viens
Et c'est toi que j'pleurerai demain
Quand tu m'auras blessé
Quand tu m'auras griffé
D'un regard trop lointain
Quand t'auras tout dit
Sans un mot
Dans l'arrière salle d'un bistrot
Et c'est toi que j'pleurerai demain
Quand tout Paris me demandera
Et pourquoi ?
Et pourquoi ?
Et pourquoi t'es plus là ?
Allez viens
C'est sûr qu'on peut rester tout seul putain
Mais on a vraiment toute la vie pour ça
Allez viens
Laisse toi faire
On laissera nos casseroles au vestiaire
On ouvrira un peu les yeux
On s'sentira un peu moins vieux
Et c'est toi que j'pleurerai demain
Quand tu m'auras laissé
Quand tu m'auras repris
Bien plus que tu m'auras donné
Et c'est toi que j'pleurerai demain
Quand tu m'auras laissé
Quand tu m'auras repris
Bien plus que tu m'auras donné
Allez viens
Hors ligne
Un cadeau que l'on m'a offert et que je souhaite partager ... Tant il dégage de simplicité, de générosité, d'humilité ... et de talent ....
http://www.youtube.com/watch?v=NpFc87-fk5A
merci Austral
Vincent V
Vincent V a écrit:
Un cadeau que l'on m'a offert et que je souhaite partager ... Tant il dégage de simplicité, de générosité, d'humilité ... et de talent ....
http://www.youtube.com/watch?v=NpFc87-fk5A
merci Austral
Vincent V
j'ai eu ce cadeau aussi, merci de le poster ici, j'allais le faire
merci Austral
Hors ligne
La paix aurait pu être une fleur sauvage
De ces fleurs des champs
Que nul ne sème ni ne moissonne.
La paix aurait pu être
Une de ces fleurs des prés
Que l’on trouve toute faite un beau matin
Au bord du chemin, au pied d’un arbre
Ou au détour d’un ruisseau.
Il aurait suffit de ramasser la paix
Comme on ramasse les champignons
Ou comme on cueille la bruyère
Ou la grande marguerite.
Au contraire la paix est un travail
C’est une tâche.
Il faut faire la paix
Comme on fait le blé.
Il faut faire la paix
Comme il faut des années
Pour faire une rose
Et des siècles pour faire une vigne.
La paix n’existe pas à l’état sauvage :
Il n’y a de paix qu’à visage humain.
Jean Debruyne
Hors ligne
joli texte posté par petite fille
Hors ligne
PAROLES BIEN MERITE
La petite carte en plastique que l'état m'a donnée
Ah ouais je l'ai bien mérité
Naître en République dans une clinique chauffée
Ah ouais je l'ai bien mérité
Les bancs de mon école, le pouvoir d'étudier
Ah ouais je l'ai bien mérité
Allez voir mon docteur quand j'me sens fatiguée
Ah ouais je l'ai bien mérité
La douceur de l'enfance, l'amour qu'on m'a donné
Bah ouais, c'est vrai, j'y avais pas pensé
Bah oui, pardi, on me l'a toujours dit
Bon sang, c'est sur, c'est la loi de la nature
C'est l'évidence, t'avais qu'à naitre en france
Et tant pis pour ta gueule, si tu es né sous les bombes
Bah ouais tu l'as bien mérité
T'avais qu'à tomber du bon côté de la mappemonde
Bah ouais tu l'as bien mérité
Si la terre est aride, y a qu'Ã trouver de la flotte
Bah ouais
Un peu de nerf mon gars pour la remplir ta hotte
bah ouais
On prends pas un bateau si on sait pas nager
Bah non
On a que ce qu'on mérite alors t'as mérité
Bah ouais, c'est vrai, j'y avais pas pensé
Bah oui, pardi, on me l'a toujours dit
Bon sang, c'est sur, c'est la loi de la nature
C'est l'évidence, t'avais qu'à naitre en france
C'est l'évidence, t'avais qu'à naitre en france
Bah ouais, j'y avais pas pensé
Bah tiens, c'est bien,
Donnons-nous les moyens
C'est l'évidence, t'avais qu'à naitre en france
C'est l'évidence, t'avais qu'à naitre en france
La chanson de clarika dont je parle dans ma réponse au texte de Mail "le mérite" je vous la met pour la puissance ironique qu'elle dégage.
Hors ligne
Un sourire
Un sourire ne coûte rien et produit beaucoup,
Il enrichit celui qui le reçoit sans appauvrir celui qui le donne,
Il ne dure qu'un instant, mais son souvenir est parfois éternel,
Personne n'est assez riche pour s'en passer,
Personne n'est assez pauvre pour ne pas le mériter,
Il crée le bonheur au foyer, soutient les affaires,
Il est le signe sensible de l'amitié,
Un sourire donne du repos à l'être fatigué,
Donne du courage au plus découragé
Il ne peut ni s'acheter, ni se prêter, ni se voler,
Car c'est une chose qui n'a de valeur qu'à partir du moment où il se donne.
Et si toutefois, vous rencontrez quelqu'un qui ne sait plus sourire,
soyez généreux donnez-lui le vôtre,
Car nul n'a autant besoin d'un sourire que celui qui ne peut en donner aux autres.
Raoul Follereau.
donc
Hors ligne
et je dirai meme plus
Hors ligne
"Le poète sait jouer sur une harpe sans cordes et il sait ensuite répondre à ceux qui prétendent n'avoir pas entendu la musique."
à relire Tao te king (la voie et la vertu) Lao Tseu
pour ceux qui veule le lire en ligne http://taoteking.free.fr/index.html
Hors ligne
excellent!!! on dirait du Boby Lapointe, un peu
merci de la découverte!
Hors ligne
Pages: 1 … 13 14 15 16 17 … 24