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Accepter, l'inacceptable, mais comment?
Sans contrefaçon fin de mes illusions.
Il y a des combats qu'on ne peut gagner,
Des défis que l'on ne peut relever.
Il faut juste avaler, digérer et évacuer.
Avaler, première phase à commencer.
Acceptation de l'évidence refoulée,
La douleur est immense mais inévitable.
Fallait s'en douter au lieu de rêver.
La tête sur les épaules et les coeurs lacérés
va falloir recommencer....
Digérer, deuxième phase à aborder.
Comprendre ce qui ne peut l'être.
Admettre ce qui ne devrait pas être.
Pas facile, va falloir s'accrocher.
C'est un ordre, un appel à la réconciliation.
Plus de leçons, plus de discussions, place à l'action.
Evacuer, phase finale, pour pouvoir évoluer.
Ne plus vivre dans le passé, sans se défiler.
Cesser de se dénigrer, apprendre à s'aimer.
Vaste projet faut s'y préparer....
Et peut-être un jour, être sur la ligne d'arrivée.
KS and CROHN.
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... mais bien
LA DOULEUR
J’ai envisagé le pire sachant que la douleur t’aspire
Te suce les os, les rendant blanc de peau
Puisant dans ton cerveau ta sève
Elle vole même ta dignité sans gène
Te regarde et profère des cris, des mots
Elle ne fait pas mystère de sa grande voracité
Elle se sait carnassière, pas casanière
Redoublant de prudence, tu extrapole
Lui parlant sur un ton, que tu veux drôle
Essayant de l’apprivoiser, l’hyène
Venant en toi se repaitre de ta haine
Se moquant des tes allusions amères
Elle prospère sur tes râles qui lui servent de terre
Labourant ton corps, te laissant anéanti
Puis telle une gardienne, te confie sa joie
De te voir capituler, soumis aux moindres cachets
Révélant ta face ravagée qu’aucun objectif
Ne puisse dans un cliché te voir actif
Seulement gisant comme la mort qui rode
Effaçant tous souvenirs, elle érode
Ton physique de tout point de contrôle
Décharné, le regard défait, les yeux à demi fermé
Tu deviens une ombre, un fantôme du passé
Errant de pièces en pièces, recherchant la clé
Tu voudrais dans un ultime sursaut
Lui montrer une dernière fois ta fierté
Lui criant ton dégout, insultant sa volonté
De détruire en toi tout espoir de renouveau
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merci itess
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je m'incline cher Nouga face à tant de sagesse, très bonne lecture.
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J'aime ta manière de nous parler de ton combat. J'aime la réponse de Nouga qui sait aussi de quoi il parle.
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je porte mon fardeau comme un trophée
sauvez ou pas qui saura qui en nous résonne
je me brosse les cheveux
j'écris un poème blues
rares sont les routes belles
entre les ronces on compose
Nos livres pour se rendre la vie
aussi vraie qu'on la rêve
Je m'assoie sous un ciel qui veut
si bleu que la lumière plie les yeux
Je suis bien l'amour si immense en moi
Je peux noircir et pour colorer un coeur
Barrer je peux manger sur les routes seul
Mais ma gueule j'épaule des cagoles
Bargement transcendante, je me bats
Pour ça comprendre est une belle chose
J'apprends chaque jour des choses sur moi
Putain ce monde est un jambon ou j'enjambe
Qui des corps d'homme tombé face à l’orgueil
Je jouerais mon bonheur demain là je protège
Celle qui importe, le reste sera et qui saura dire...
Textes très forts, vraiment
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Merci à vous tous et toutes, l'union fait la force encore faut-il trouver des personnes capables de comprendre....
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l'offre est un appel pour qui s'offre le droit d'écouter
Les faux parlent des faux
Les autres... ah les autres
Vaste question?
On ne parle qu'Ã nous
Dans le miroir des illusions
Pourquoi?
C'est le centre de gravité
Texte un peu fataliste mais une belle dernière strophe positive, j'aime ça!
Nouga, Moonz, jolis textes, vous êtes deux grands poètes.
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sylvie32 a écrit:
Texte un peu fataliste
je vous prie madame prenez place dites vos mots à vous
Oui, ks et Nouga, on voit que vous savez de quoi vous parlez !
Très beau texte ks ! Avaler, digérer, évacuer... c'est justement là où le bât doit blesser dans ton cas, au sens propre...
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écrire est un moyen de le faire.
yes ! faut rien lâcher !!
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Exact!! jamais rien lâcher!!!
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