Vous n'êtes pas identifié.
J’ai passé quatorze années
A te voir quand tu voulais ;
Des absences trop prolongées
Dû à la vie que tu menais.
Entre ta passion et ton métier :
Les télécom et la plongée,
Peu de place pour qui tu comptais.
Pourtant je sais que tu m’aimais.
Tu étais mon oncle donc mon sang.
Un lieu indélébile, permanant.
Je t’ai à peine connu justement.
Je pense surtout à tes deux enfants.
Eux, ne t’ont pas vu très souvent.
J’aimerais me tromper évidemment.
Tu fais partie des mystères du temps.
Pourquoi as-tu décidé de fuir,
De t’autodétruire, de mourir ?
Étonnant de la part d’un dur à cuir
Qui avait réussi à s’instruire.
Moi aussi j’ai pensé en finir
Mais mon fils est là pour me tenir.
Nous, on était là pour te soutenir.
Qui t’as donc poussé à partir ?
Tu as choisi de te mettre une pierre
Sur les jambes, quelques mètres sous la mer
Le jour de l’anniversaire de ta mère.
Si tu voulais provoquer sa colère,
Sache qu’elle a pleuré, qu’elle a souffert.
Quant à ton frère, mon putain de père,
Il était tous les weekends au cimetière.
Je t’en veux de t’être foutu en l’air.
Extrait de mon 2nd livre
Quelques Mots Pour Celles & Ceux
Droits d'auteur ...etc...
Lulu.com
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un texte en hommage
bravo mon frérot
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Sujet qui me touche beaucoup, mais je ne crois pas qu'il faille leur en vouloir, des fois c'est vraiment trop dur à tenir...
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se souvenir de ceux qui comptent
Leur posté 100 fois je pense à toi
Et attendre de plus se perdre ici
Parce que le sens de la vie c'est les retrouvé
Vrais et fiers là -bas.
Colère légitime vu d'ici, mais comme dit Nicole, il ne faut pas juger... Et surtout les vivants ne doivent pas culpabiliser ! Chacun fait comme il peut...
Pourquoi cela te revient-il maintenant, c'est une date anniversaire?
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La douleur de la perte est accrue ici par l'absence d'explications. Vous auriez sans doute accepté sa décision si les signes avaient été perceptibles et les raisons évoquées.
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Merci à tous.
Alors, pour les besoins de la rime, j'ai situé le drame en mer alors qu'il s'agit du lac de Nantua.
Ensuite, juger oui, c'est à éviter. Mais bon, tant pis.
Et pourquoi poster ce texte maintenant, c'est juste parce que j'ai réécouté la chanson de K2R Riddim - T'es parti - une chanson sortie après l'écriture de ce texte:
https://www.youtube.com/watch?v=tG9yqgnjFwM
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C'est triste... Très beau texte.
Dernière modification par Miss' Janvier 2014 (21-01-2017 14:27:00)
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Dur à vivre pour ceux qui restent, c'est sûr...
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Bah tu vois je suis pas d'accord
Pour retrouver ceux qu'on aime
Fier et vrai
Et bien c'est leur démontrer
Que la vie a du sens et qu'ils
Nous le montre.
Tu sais Moonz, chacun ressent différemment, pour l'avoir vécu, je pense que c'est dur pour ceux qui restent.
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tu sais Sylvie, je me fous de ta petite amertume, j'ai du café déjà à la maison
Avant de me cracher dessus et de me menacer vis à vis d'un tel ou d'une telle
Réfléchis à ce que nous avions. quand je sais ce que j'ai pu en dire et oser de ta part
A toi me faire chier là dessus. me parle pas ni là ni ailleurs.
Tu veux m'afficher, on va voir le quel de nous va y perdre le plus.
Adieu
désolé itess
Tu pars en couille, mec.
Je préfère ignorer cet incident.
Recentrons-nous, voulez-vous.
Le suicide n'est pas une solution quand on a la santé et des enfants.
Ce qui était le cas de mon oncle.
En revanche, un condamné par la maladie ou un accident décide de mourir dans la dignité et mettre fin à une douleur physique réelle qui ne le conduira d'une façon ou d'une autre qu'à la mort, alors là , je dis oui.
Mais ce n'était pas le cas de mon oncle.
Le suicide est un acte lâche, une fuite sans retour possible, une fin sans belle morale ou plutôt l'absence de fin pour ceux qui restent.
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"Le suicide est un acte lâche."
Je pensais souvent comme toi
Mais je pense que cela peut-être
Aussi un appel à vivre.
Je pense que certaine souffrance
Corporelle
ne peuvent pas passer sans les tuer
en soi, sans acte disproportionné
Mais je crois qu'il est de l'entourage
De saisir les difficultés des siens
Du coup merci ITESS.
et parfois cette main n'existe pas
Ou ignore son rôle.
Je donnais juste mon ressenti Moonz,puisque tu as répondu que tu n'étais pas d'accord et tu en as tout à fait le droit. Desolee que tu réagisses comme ça, sache que je ne suis pas amère et que je ne te crache pas dessus. Je ne t'ai jamais menacé .Je suis la pour échanger, c'est le but de ce forum il me semble.
Dernière modification par sylvie32 (22-01-2017 21:57:15)
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bonne soirée Sylvie, j'ai entendu et compris. schuss
Dans ce reportage - http://www.tf1.fr/tf1/sept-a-huit/video … 8-ans.html - cet enfant montre une grande force de vivre.
Je comprends qu'il en existe une opposée car je crois en la théorie des force de l'univers (théorème du Yin et du Yang).
J'ai eu 2 cas de suicide dans ma famille.
Là , du côté de mon père. Mais j'ai déjà parlé de mon parrain, on oncle maternel, qui s'est immolé après avoir essayé plusieurs autres moyens. Après s'être aspergé d'essence et avoir allumé son briquet devant sa copine, selon elle, il aurait dit: "Merde, je viens de faire une connerie.".
Donc, de mon point de vue, on n'a pas le droit de renoncer.
Être vivant et à peu près en bonne santé est un cadeau qu'on ne peut négliger.
Et si la vie est dure, alors c'est l'approche est mauvaise. C'est comme la quête du bonheur: on cesse de chercher comprenant qu'il suffit de se recentrer sur l'instant présent.
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bisou