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Un mot, un deuxième, un troisième à la fuite
Un mot après l'autre, de plus en plus vite
Des mots posés là comme une urgence
Des mots vomis dans la souffrance
Des suites de mots comme une errance
Les mots qui hurlent, qui pleurent, qui dansent
Une danse macabre, une danse assassine
Les mots forment des phrases guillotine
Des phrases tranchantes comme des larmes de rasoir
Les phrases tournent aux cauchemars
Les phrases carburent au désespoir
Les phrases m'enterrent dans mon plumard
Les phrases hurlent, les mots s'entrechoquent
Les phrases s'étranglent, les mots suffoquent
STOP !
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Pas bien gai cette fuite de mots pour qui la subit, mais des fois il est bon de faire sauter le couvercle, sinon les maudits mots non dits étouffent.
Ton texte frappe juste
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Un titre évocateur pour un texte percutant. On connaît tous au moins une personne dans ce cas. Une fois le trop plein libéré, dans un laps de temps plus ou moins long, elle revient vers nous apaisée. Si ça n'a pas suffi à régler un problème plus profond, elle s'épuise à ressasser. Il est nécessaire d'être entendu et au besoin aidé par quelqu'un de compétent. Les simples auditeurs attentifs et les amis sont impuissants, même s'ils peuvent soulager un temps.
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Cline a écrit:
Un mot, un deuxième, un troisième à la fuite
Un mot après l'autre, de plus en plus vite
Des mots posés là comme une urgence
Des mots vomis dans la souffrance
Des suites de mots comme une errance
Les mots qui hurlent, qui pleurent, qui dansent
Une danse macabre, une danse assassine
Les mots forment des phrases guillotine
Des phrases tranchantes comme des larmes de rasoir
Les phrases tournent aux cauchemars
Les phrases carburent au désespoir
Les phrases m'enterrent dans mon plumard
Les phrases hurlent, les mots s'entrechoquent
Les phrases s'étranglent, les mots suffoquent
STOP !
Bonsoir
J'ai suivi les sollicitations de Maya. Alors me voilà à la rencontre ce texte. Je vais d'abord jouer les profs français pour te féliciter. Unité de temps rien à dire : 100% au présent. Un seul locuteur. Aucun emprunt, aucune abréviation. Aucune erreur. Ça fait vachement du bien. J'aimerais bien écrire comme ça.
Tout d'abord le titre qui accroche comme une invitation. Puis vient l'ouverture sur le texte qui se dessine sur la page dans sa globalité. Avant même de le lire, on voit apparaitre quelques groupes de répétition. Comme des phrases mélodiques d'une partition alors s'imposent une idée plus qu'une fuite, il s'agit d'une fugue. Comme dans les cahiers de Bach où on voit ainsi des groupes de notes complexes se reproduire avant de se transformer. Il s'agit d'une fugue en mot qui nous attend. Mais écartons les idées parasites pour pénétrer ce monde. Le rythme s'impose dès le premier vers. Le deuxième confirme l'impression première. Et dès le troisième dans une quasi-surprise le ton est donné. Ce ne sera un Quam Dilecta à la Jean-Philippe Rameau, mais le cri d'un roi Arthur exposant sa douleur rongé par le froid mordant d'un chant de glace de Purcell. Je me laisse alors porter par le rythme. Tout en laissant la douleur aux tripes s'installer. Dans un alliage qui comme dans l'art de la fugue se fait écho. Le tempo raisonne en réponse au sens. Invitant à une lecture qui s'accélère jusqu'à la rupture. Deux pas de danse pour reprendre son souffle et la progression reprend et s'accélère de nouveau comme si le texte cherchait à nous échapper. Et lorsque le point d'orgue est sur le point d'être atteint un mot, un seul vient imposer le silence qui emporte avec lui tous ces mots qui ont fui.
Cela pourrait suffire, mais ce texte est plus subtil. Ma petite remarque sur la qualité de l'écriture laisse à penser que la maitrise va bien plus loin. L’emploi quasi exclusif de mots forts associé à des mots négatifs (pas un seul positif) me confirme que le choix n'est pas un hasard. Alors, après une relecture à la recherche de ce qui adoucit se texte si dur, j'ai fini par comprendre que tu avais finement joué du genre. Le texte quicommençant par une structure masculin vers féminin (Mot Urgence) bascule sur une structure du féminin vers le masculin (Phrase cauchemars) se faisant l'équilibre est respecté et le discours en sort comme apaisé rendu acceptable pour l'auditeur.
Je vais tout de même mettre un bémol. Le début de 5e vers me titille comme un petit grain de sel qui ne serait dissout dans la soupe. Le 9e qui casse le rythme de façon abrupte. Et pour finir les vers suivant qui ne reprennent pas l'accroche du 9e. La musique du texte me donne envie d'y trouver quelques rimes supplémentaires.
Un mot, un deuxième, un troisième à la fuite
Un mot, énième, de plus en plus vite
Des mots posés là comme une urgence
Des mots vomis dans la souffrance
Des mots émis comme une errance
Les mots qui hurlent, qui pleurent, qui dansent
Une danse macabre, une danse assassine
Les mots forment des phrases guillotine
Des phrases tranchantes comme un rasoir
Les phrases tournant aux cauchemars
Les phrases carburant au désespoir
Les phrases m'enterrant dans mon plumard
Les phrases hurlant, les mots qui s'entrechoquent
Les phrases s'étranglant, les mots qui suffoquent
STOP !
Mais si je pense que la lame de rasoir est une maladresse, je me demande si les ruptures dans les rimes et dans la forme finale ne sont pas volontaire, une façon de rendre le texte plus torturé comme la douleur qu'il exprime.
Alors efface ma lecture et laisse vitre ton texte.
A+JYT
Dernière modification par sekaijin (09-09-2016 20:17:23)
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que dire d'autre
Nicole, Maya, oui, il faut faire sortir les mots sinon ça implose dans la carapace qu'on se fait.
Itess, Moonz, merci.
Sekaijin, que dire sur ton explication de texte... déjà, pas cool, j'ai passé plus de temps à te répondre qu'à écrire ce court texte (merci Maya ). Ensuite, merci d'avoir pris le temps de me lire et encore plus de temps pour commenter. Ensuite, merci pour les compliments. Il faut que j'écoute toutes tes références musicales pour bien tout comprendre J'aime bien l'idée de fugue.
Par contre, tu vas un peu plus loin que moi dans la recherche stylistique. Le changement masculin/féminin qui devient féminin/masculin, je ne l'avais pas cherché au départ et je ne l'ai vu qu'en attaquant la seconde partie... Mais oui cette inversion marque un changement de rythme volontaire, une accélération vers l'abîme.
Dans le 5ème vers, j'introduis l'assemblage de mots qui n'est pas encore la phrase mais c'est vrai que ça coince un peu.
Pour les rimes croisées, les vers avaient plus de sens comme ça, donc j'ai laissé. J'ai mis l'accent sur le sens plutôt que sur la forme. C'est d'ailleurs pour ça que je n'ai pas le même nombre de pieds partout. J'ai juste cherché un peu de régularité.
Le 9ème vers "tranche" réellement. Je pense qu'il manque un point à la fin, comme un "point à la ligne" J'aimais bien moi ma "larme de rasoir" et non lame.
Voilà, sekaijin, tu sais tout. Encore merci pour ta participation et ta proposition qui, il me semble, atténue la montée de l'angoisse et du coup le STOP est moins attendu, on a moins besoin que ça s'arrête.
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Que de mots ( maux )qui s'enchainent !
Joli !
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Très interessant échange de points de vue.. chacun voit des choses sur un texte
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bien l'idée des mots en fuite, c'est une façon de ne pas les retenir quand ils sont lourds a porter
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Bonjour :
Comme il s'agit de mots :
Je vais faire un commentaire sur ton texte Cline et puis, tu m'excuseras de le faire ici, mais c'est approprié, je répondrais à seka.
Je vais faire plus simple que lui et tenter, peut-être, de faire comprendre ce qui peut clocher.
Pour les compliments, je me joins à lui.
Au début tu fais un petit jeu de mot sympa avec le mot fuite, qui colle parfaitement avec les « mots » précédents.
(ce qui inspire sans aucun doute la « fugue » de seka)
Ensuite il te vient l'idée « des larmes de rasoir » (j'aurais mis rasoirs. Inspiré par nouga ?) subtile idée qui me plaît bien mais qui, ici, est complètement décalée. Dans un texte « sérieux » les jeux de mots apportent de la légéreté et le texte peut en pâtir, sauf si c'est le but, d'ailleurs je n'ai pas vu le jeu de mot de suite, j'ai d'abord cru à une faute de frappe.(lames)
Peut-être que, si ce jeu de mots avait été placé juste après le mot « pleurs ou pleurent » il serait mieux passé. Je ne sais pas.
D'une manière générale, il est déconseillé de faire des jeux de mots dans un texte grave, ou alors il faut qu'ils soient graves eux aussi et non pas léger. ( ??? bon)
Là c'est comme si tu disais « des larmes de crocodiles », c'est pas très sérieux.
Tu aurais dû le garder pour un texte marrant !
La deuxième chose c'est le mot « plumard », pour à peu près les mêmes raisons, ça ne fait pas très sérieux. Si on dit « il est mort dans son plumard » c'est qu'on en a pas grand-chose à battre. Ça dédramatise. Mais si c'est le but … s'alléger soi ou alléger le lecteur, parfois on se fait embarquer et ça fait peur...
Seka, tu as sans doute ressenti ce malaise là, mais tu t'es laisser emporter par ton esprit complexe. Je crois avoir compris, un peu, comment tu fonctionnes, t'es trop intelligent et ça te joue des tours.
Tu n'es pas trop maladroit, tu es trop perfectionniste, l'être avec soi est déjà chiant, mais il faut éviter de l'être avec les autres. Ça joue des tours. J'ai entendu une phrase « avec toi, c'est toujours : c'est bien ! Mais... » , en gros « t'es un casse couilles ». Ce que je veux dire c'est qu'à trop vouloir le mieux (l'ennemi du bien) on décourage plus qu'on améliore.
Les écrivains amateurs que nous sommes n'ont pas envie de devenir des Picasso littéraire, simplement d'exprimer des trucs. Il est alors judicieux d'exprimer son ressenti, afin que les auteurs puissent juger s'ils ont atteint leur cible, émotion, son, idée, joie, tristesse, coup de gueule, rage etc..Et puis apporter une petite remarque ou deux qui pourraient améliorer le texte sans décourager l'auteur. (ou le vexer), pas toujours facile. Et ne pas oublier que, parfois, l'écrivain tient, pour une raison ou une autre, à une forme, une phrase, un mot. C'est son affaire avant tout.
J'avais arrêté d'écrire de la poésie parce que je trouvais les règles trop restrictives et la spontanéité en prenais un coup. Nombre de pieds(ceux qu'on compte ou pas), temps, rimes riches ou pauvres, rimes féminines ou masculines, etc... J'en passe et des meilleurs.
Pour moi l'essentiel c'est que ce soit à peu près « beau » et que le contenu soit intéressant. Après il peut y avoir des trucs qui clochent et on peut essayer d'améliorer, mais à bas la « perfection ».
Je ne pense pas que Cline, ou d'autres, en demande autant. On veut un avis pas une critique littéraire.
J'espère que tu ne t'offusqueras pas de mon intervention, tu as déjà compris que tout le monde n'a pas la même forme d'intelligence que toi, mais tout le monde n'a pas non plus ta culture et ta mémoire. Tu risques de passer pour un prétentieux aux yeux de certains, ou d'un mec qui étale sa confiture, alors, que moi je sais, que ce n'est certainement pas le cas du tout. J'ai beaucoup de respect et d'estime pour toi.
Dernier point, garde des cartouches pour les autres textes, sinon ton temps de sommeil va encore diminuer à ce train là ! Et si, en plus, tu dois répondre aux com, t'es pas sorti de l'auberge.
Evite le tout ou rien.
Encore mille excuses Cline, continue à écrire comme ça et encore mieux si tu peux.
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Salut Cline
le genre de texte que j'aime bien, court, intense, lourd de sens. Un texte difficile cependant à appréhender à l'écrit je pense, un texte pour l'oral assurément. Je l'imagine, je l'entends avec ses envolées, ses pauses, ses montées d'intensité dans la voix ou au contraire ses "mots dits" dans un soupirs et le " stop " final, crié ou soufflé ????. Un texte qui doit se révéler je pense à l'oral avec un joli travail d'élocution, d'articulation, de rythme et d'expression d'intentions.
Bravo pour cette première étape d'écriture.
Vincent V
Daniel, comme pour Sekaijin, je ne sais pas trop comment répondre simplement...
Tout d'abord, merci pour les compliments même si tu te joins à ceux de Seka que je ne n'ai pas tous compris
Pour le reste, je reviendrai demain m'"expliquer"car j'ai mis beaucoup de moi dans ce texte.
Vincent, ça me touche. Merci. Le stop final était plutôt crié mais finalement je l'aime bien soufflé, cela me ressemble plus.
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Ce court texte coup de point m'a plu... mais après avoir lu tous les commentaires, je ne serais pas capable de dire pourquoi exactement L'urgence exprimée me parle...
Dernière modification par SylvA (12-09-2016 11:31:50)
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Cline je suis sûre que tu ne t'attendais pas à de tels commentaires en postant!
Je vais te faire un commentaire auquel tu t'attendais: J'aime beaucoup ton texte, il est "entraînant": à la fin d'un vers les yeux couraient à la suivante, et le dernier mot résonne bien.
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Tes mots ne sont pas très joyeux Cline , n'oublie pas qu'il en existe qui respirent le bonheur aussi...
Je ne rentrerai pas pas dans le débat sur la technique, ce qui compte pour moi c'est l'émotion ( merci Daniel), même si j'avoue qu'il y a certains textes " techniques ", qui sont très appréciables à écouter, et l'un n'empêche pas l'autre.
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Susceptibilité
J'avais écrit un texte court, vraiment court. Treize vers de huit pieds chacun environ, même pas une minute de lecture. Ce texte, je l'avais écrit rapidement et laissé sans retouche. Il n'était assurément pas parfait mais c'est comme cela qu'il me plaisait car il était moi. Ces quelques mots étaient juste un résumé pudique de ce que je ressentais. Tristes, en colère, et comme plein de non-dits, ils ne se révélaient pas réellement. Mon système de défense émotionnel, fort comme Monsieur Muscle, m'a toujours cachée derrière un sourire de façade mais cette légèreté n'est qu'un leurre pour éloigner l'attention des bonnes âmes bien attentionnées. Alors mon texte aussi cherchaient à s'alléger un peu pour ne pas sombrer complètement.
Et puis j'ai fait vivre ce texte, car à quoi ça sert d'écrire puis de ranger sa feuille dans un tiroir ? Les mots ne vivent que s'ils sont partagés. Alors, j'ai laissé vivre mon texte, je l'ai abandonné aux yeux des lecteurs. Mais je n'avais pas imaginé que certains mots ne supportent pas la critique. Certains mots sont si susceptibles que personne ne peut y toucher sans les blesser.
Daniel, je ne comprends pas en quoi c'est drôle "des larmes de rasoir"… Je ne comprends pas non plus en quoi alléger un texte un peu trop lourd peut faire peur au lecteur ou à l'auditeur. Pourquoi plomber un peu plus l'ambiance quand spontanément on ressent le besoin de reprendre son souffle ?
Plumard, c'était pour la rime car couette, ça rime avec chouette, pas avec cauchemar ! Mais là, je plaisante, je ne sais pas être la fille la plus malheureuse de la terre et j'aime les pirouettes alors plumard, c'est bonnard ! Je ne sais pas vivre et jouer la colère et le désespoir, je ne sais pas l'écrire non plus.
Sourire pour pleurer, serrer les dents, oublier et continuer d'avancer.
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Je suis désolé de t'avoir perturbé !
C'est pas de ma faute m'dame, c'est seka ka commencé !
Tu dis exactement ce que j'essayais maladroitement de dire, alléger un texte, ce n'est pas forcément pour le lecteur, et la peur n'est pas non plus du côté du lecteur.
Tu es partie dans un texte qui cri, un texte même qui hurle sa douleur, et d'un coup il faut apaiser ce cri, adoucir cette souffrance, rire de ce qui fait pleurer.
Finalement je ne me suis pas trop gouré, ces mots un peu rigolos, un peu argots, c'est pour diminuer la tension et l'intensité de ton texte. Mais c'est surtout pour diminuer la force de ton cri dans ton écris.
Il ne faut pas trop accorder d'importance à ce qu'on dit sur un texte, comme le rappel très souvent Nicole "tu écris sur toi, et je lis sur moi !" !
Il n'y a pas de "critique" à proprement parler sur un mot ou un autre, simplement une intention de "comprendre" ce que tu voulais dire, pourquoi tu as fait ça comme ça et pas autrement.
C'est marrant parce que sur ce coup là, sur un texte coup de gueule ou cris, on a écouté, on a essayé de comprendre, on s'est révélé. ça bouscule bien sûr, mais ça donne envie de communiquer.
Avec ce coup là, je crois que je te ressent un peu plus, toi qui te cache pas mal. Je ne me moque pas , je ne suis pas mieux.
"Sourire pour pleurer, serrer les dents, oublier et continuer d'avancer." Hein ?
Au plaisir de te rencontrer !
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Et moi je n'ai pas pensé un seul instant que tu parlais de toi.
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Cline a écrit:
Susceptibilité
J'avais écrit un texte court, vraiment court...
Les mots sont fait pour nous échapper
Mes mots ce sont envolés
Ensembles nous avions grandi
Dans leurs voyages
Jusqu’au bout du monde
Je les aurais accompagnés
Au soleil nous aurions languis
Et oublié d’être sage
Jusqu’à qu’on en tombe.
Gorgé de mile proses
Je me suis construit
À en couvrir mes pages
À ce que l’encre fonde
Sans jamais de poses
De moi elle s’est enfuit
À emporter ma rage
Pour former une ronde
J’ai perdu mes mots
Et le texte qui s’en suit
Dans mon esprit surnage
Leur trace comme une onde
Je cherche leurs jumeaux
Dans ma mémoire qui s’enfuit
Pour bien avant l’âge
Enrailler tout cette fronde
Puis je t’ai rencontré mon ami
Toi qui par ces textes me lis
Tu me donne bien plus que tu crois
Avec toi arrive tant et tant de joie
Que mon texte en retrouve la rime
Que ma prose se charge de rythme
Pour finir par me rendre ivre
Et éveille la rage de vivre.
J'allais ajouter je pense que... Mais je sais trop bien comment fonctionne un cerveau.
Ce n'est pas l'auteur qui place du sens dans le texte mais le lecteur.
L'auteur peut tenter tout ce qu'il peu. Le lecteur projettera toujours son propre sens sur les mots posés sur la feuille. Les mots nous échappent. et parfois nous reviennent.
A+JYT
Dernière modification par sekaijin (14-09-2016 18:15:15)
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bah si tu le sais t'es pas obligé dire à céline qu'elle s'y prend mal
"Ce n'est pas l'auteur qui place du sens dans le texte mais le lecteur."
Complètement d'accord avec ça ! Et si on remonte dans la conversation, on verra qu'on a un dialogue de sourds. Nous ne sommes pas si différents, on a des sensations, des émotions, des colères. Moi ce qui me plait c'est qu'on "essaie" d'échanger, de partager nos sentiments, nos perceptions. Tout ça sans vouloir donner de leçons, (moonz) juste donner notre ressentiment. On peut se gourer, mais on a aussi le droit de donner notre avis, fut'il trop critique. Chacun perçoit les dires ou les écrits des autres à sa manière, mais est-ce l'auteur qui se goure ou le lecteur qui interprète de travers. Je disais restons modestes, nos sens sont perfectibles, c'est con de réagir à chaud, et puis, pour les plus polis ou délicats, d'être obligé de présenter des excuses.
Ma pauvre Cline, si tu avais pu imaginer tout ça !!! Mais ne regrette rien surtout, un remous de temps en temps, ça fait du bien partout !
Bises !
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Le Respect N'entraine Pas La Peur
En fait les mots de Cline en ont entraîné d'autres dans leur fuite. Là dessus pas de doute.
Merci pour votre présence.
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moonz tu te goures complètement au sujet de seka ! C'est un mec bien ! Mais, comme toi, ou moi, il est sur une autre planète.
Difficile des fois de se comprendre, c'est tout ! Moi je lis entre les lignes et je perçois la générosité, l'individualisme, ou même la connerie.
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C'est aussi ce que je ressens. Nous ne sommes d'ailleurs pas sur ce forum en particulier, et certains depuis longtemps, par hasard.
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en même temps le jour tu écriras avec ça tu pourras la ramener Maya.
vous prétendez pouvoir jugez quiconque parce que vous êtes sur internet, viens dire vos grandes gueules devant les gens, moi j'ai du verre pilé !
Oulà ! Je m'absente un peu pour raison de "on est mercredi, c'est le jour des enfants" et mon texte fait à nouveau des remous ! Pfff et le temps que je traîne à écrire mon post, je rate encore des mots.
Moonz s'y prend un peu maladroitement pour prendre ma défense. Moonz... Peace cher ami.
Maya, Daniel, je ne m'attendais pas à tout ça ! Moi qui suis plutôt discrète, je suis presque gênée. D'un autre côté, ça m'a permis de faire la connaissance de Daniel. Enchantée
Mais dis-moi Maya, tu ne te doutais vraiment pas que je parlais de moi ?!
Sekaijin, ton texte est joli et merci pour les échanges.
Daniel, oui un dialogue de sourds. On joue sur les mots
Quand je parle de "critique", c'est au sens "analyse de texte, porter un jugement".
Je ne suis pas contre l'échange, loin de là. C'est juste que ce texte est trop moi et je suis un peu à fleur de peau. C'est vrai que je me cache beaucoup en général et je crois que je préfère ça finalement. Je vais peut-être un peu rentrer dans mon trou de souris (continuer à écrire et partager mais moins intimement).
Je pense que si on vient partager un texte, on accepte de prendre le risque d'être mal compris, pas apprécié, ignoré ou adoré ! On partage, on échange, c'est un forum après tout.
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