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Qu'un tableau naisse des intentions d'une peintre, et chacun y voit ce qu'il croit y voir ...
Les quatre grands arbres
Quatre grands arbres avaient grandi en cet endroit,
Plantés un jour par quelqu'un qui passait par là ,
Au bout d'un petit chemin de terre couleur sang,
Quatre grands arbres, comme quatre résistants.
Ils étaient là , enracinés profondément,
Droits, contre la pluie, la neige et le vent,
Faisant face aux tempêtes, aux folies passagères
En mémoire de guerre, de folies meurtrières.
Ils avaient grandi en mémoire des enfants
Morts en cet endroit, abattus sauvagement
Pour un mauvais sort en quête de carnage
Quand l'homme punit un jour de jeunes otages.
Avec le temps, la mémoire oublie les noms,
Pourtant, au bout du chemin qui mène au vallon,
Quatre grands arbres toujours vous le rappelleront,
Quatre grands arbres, qui chacun porte un prénom.
Vincent Vandekerkove
Dernière modification par Vincent V (01-09-2016 13:49:14)
J'aime beaucoup.
Lorsque je me promène en nature, je croise souvent des ruines.
Ce qui m'a amené à dire que les empires d'hier sont les ruines d'aujourd'hui.
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Moi aussi j'aime beaucoup. Je suis quelqu'un qui depuis l'enfance cherche le réconfort dans la nature. Quand je suis triste, il me suffit de sortir en pleine nature, de sentir la caresse du vent, mettre tous mes sens en éveil pour que la tristesse soit en partie chassée. Souvent je me suis demandée de quoi les arbres avaient été témoins et combien d'humains s'étaient ressourcés contre leur tronc.
PS: n'y a t-il pas une faute de frappe à "conte la pluie" ?
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Que d'émotion à travers cette toile! J'éprouve à la fois de la tristesse pour ces petits innocents et une forme de sérénité de savoir qu'ils existent encore à travers ces arbres plantés en leur mémoire.
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Touchée par le texte et les réponses, tant de choses me viennent
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Magnifique, j'en ai des frissons.
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Très beau texte!
L'image qui m'est venue tout de suite, surtout après le mot "carnage", c'est celle de la sculpture des chevaliers cathares, installée au bord de l'autoroute, connue de ceux qui vont à Toulouse depuis Narbonne (A61)... et si bien décrite dans la chanson éponyme de Francis Cabrel (mais où que j'aille il n'y a que moi qui connaisse cette chanson !).
Rien à voir avec la nature, mais rapport direct avec le souvenir...
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Vincent V ,
Comme d'habitude , un écrit qui donne frissons et réflexion ....
Me souvient de l'époque où ... Un écrit et une réponse dans un autre écrit ce faisais...
Texte émouvant et rafraîchissant .
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Il y a des jours , on ce demande pourquoi la nature offre son histoire.
Sans doute que certaines choses reste éphémère , mais comme ces arbres , redonne une atmosphère .....
Un soupir à chaque courants d'air glissant entre les troncs devenu fort et fière!
Lisant ces mots , je m'incline à genoux , puis me dépose tranquillement entre eux pour contempler le dernier regards d'âme reposant ...au soleil levant ....
Merci Vincent ....
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C'est magnifique...
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Merci de partager ces émotions, charlyne en peignant sa toile ne voyait pas cela du tout et fut un peu surprise de ce qui est venu. L'oeil voit, le cerveau décode et le coeur interprète, peut être est ce un peu comme ça que ça se passe. Merci de vos retours, de vos partages.
Oui Sophie, c'est une faute, merci, je vais corriger.
Maya, sérénité par la Vie qui continue, oui, surement
Nicole, Sylva, Itess, les passés sont chargés d'histoires qu'il faut pouvoir à un moment ou un autre faire passer pour qu'elles continuent de vivre.
Sylvie et Miss merci de ce partage.
Bug, content de te voir passer, j'espère que tu vas bien.
Vincent
Si j'osais je proposerais à Charlyne de partager un jour une de ses œuvres dans l'atelier d'écriture autour des photos qui nous a fort inspirés (déjà plusieurs photos et 42 pages) ici:
http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … p?id=11297
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ça faisais un moment Vincent V . Très très bien même !! merci et à ce que je vois tu ne perd pas ta plume
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Des fois tu pars dans des trucs un peu "évaporés" ! Enfin moi je le ressent comme ça ! Mais là tu "claque" une baffe !
Je pense à l'ossuaire de Doaumont ! Ce ne sont pas des arbres, mais des croix blanches à perte de vue, ça fout le frisson, ce ne sont plus des chiffres, on imagine sous chaque croix un corps, une âme, un jeune homme qui ne profitera pas de la vie.
Merci Vincent ! "beau boulot !"
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Qui est Charlyne?
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Sa chère et tendre dont il nous parle de temps à autre.
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Daniel, quand j'étais gamin j'ai un jour entendu de jeunes chanteurs qui chantaient une histoire de ce genre " Sept cyprès qui portent des prénoms ", Ce tableau m'a fait penser à cette chanson enfouie dans ma mémoire. Tu dois savoir comme il peut être difficile de voir cela, et de le voir ensuite revivre sous ses doigts. Il est important je pense que la mémoire puisse continuer de vivre. J'espère que tu vas bien.
Merci de la précision Maya, Charlyne vient de partir retrouver ses copines de peinture. Surprise ce soir.
Merci
Vincent