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Je suis comprimé dans une vie assistée
Mais j'ai des envies de réaliser sister
Des exemples ne manquent pas, je dois exister
Pour construire et transformer ma destinée
Parce que je suis né pour inventer un futur
Meilleur pour devenir moins seul, plus sûr
Que tous puissent faire un chemin sans mesure
Je rêve de déserter comme Reggiani pour la Liberté
Qui s'écrit comme un poème d'amour à la nécessité
Être un alchimiste des mots aux sortilèges surprenants
Être technicien de surface de la page blanche, entretenant
Le feu millénaire qui habite d'une étincelle les êtres,
Je sais que nous sommes les notes d'une même musique
Dans un orchestre sidéral, des étoiles comme des partitions
Nous consumons le fruit de la vie et la poésie est le Fuel
Dans le chaudron d'une faction saoule du boumbap technique
Mortelle je suis toujours sur la mine de carbone
Axiome comme Soleil, j'éclaire ma part la bonne
Qui constitue mon esprit dérangé, sous les huées
Des corbeaux invisibles qui se cachent pour pleurer
Complètement beurré je suis l'expression enragée
Ils disent jettent l'éponge, je reconstitue Ponge
Jette sur la table un cornet de dé, et remonte au score
Car j'agis avec un maximum de savoirs comme le songe de Jacob
Chaque ligne de mon hymne poétique est une marche vers le paradis
Et je retourne sur le boulevard de Californie en fumant
Sur du Led Zep assis à côté de L'affiche d'un Pulp,
Les morceau de lumière dans le nuage sont accrochés
Par des sages; espérant en la Santé, la vie, la prospérité
autour d'un verre ensoleillé, pendant que le cerbère dort
Nos chimères sont nos gardiens et je tiens à cette vision
Comme celle d'un chant de mission, dressant savoirs et Raison
Dans l'antre syllabique, si il faut lire entre les lignes
Alors c'est que tout ce monde repose sur une secousse sismique.
Merci pour ce texte, et Cerbère dort un temps pour permettre les passages...
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"Chaque ligne de mon hymne poétique est une marche vers le paradis"
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cerbère s'allie avec hadés, l'enfer peuplé de destins enflammés
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MANCHESTER POERTY
Attaché au ténèbres dans mon amure de chevalier
Je déboule dans l'action, usant des bullets comme mots
J'examine les capteurs de chaleurs j'agis avec précision
Comme un engin de démolition dans un destroyer
La plus part du temps destroy, j'ai pris troie comme sodome
Go les morts en gare je les acapare, chanson triste
Du boulevard, berçeuse comme perçeuse folle à l'affut
Je défonce les murs du silence et si l'essence de cette lutte
n'a pas de sens c'est qu'on est tous des enfants dans une hutte
Qui cherchons dans le chahut l'expression de notre infatiguable énergie
De rendre grâce à ceux qui nous donnent du sens.
Et je parle sans aisance, je sais que je suis dans l'anse
Chaleur du feu et triple axel avec gant de bronx
On est sous HNIC et l'ivresse nous dévore inflammable
Comme le papier, arménien comme Jésus, ouais je dis ce que je ressens
Et j'assassine les médisants leur fracture à la mâchoire, man
Ne vaut pas le rire quand il baisse les armes vaincu par l'hilarité
Notre réalité dépasse en plastique la femme botoxée, l'info intoxiquée
On incendie avec des lettre de noble art les murs à la couleur de notre amertume.