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Camille ( inspiré du film Camille Claudel )
Profusion de la chair et de l'âme
Le ressentit jaillit de ton touché
Et mon cœur s’enivre de nos ébats
Comme une douce et tendre clameur
Qui m' aveugle et résonne à l'unisson
Tu es le bourreau qui lacère ma peau
Tu es le parfums d'un autre lendemain
Tu es la main qui enserre mon destin
Je t'aime sans concession ni condition
Je suis le maître et l'esclave
D'un sentiment qui me dépasse et m'engloutit
Tel un bateau qui vient s'échouer entre tes mains
Comme écrasé par la complainte
D' un aveu voué à l'éternité
Comme l'instant éphémère d'une grâce
Semblant toucher à l'absolu
Et où je ne saurai me résoudre
A ne pas plonger tout entier
Et où je ne pourrai renoncer
A cette infini plénitude
Qui fait tressaillir mes veines
Et où j' abandonne tout mon être
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Triste vie qui était la sienne, enfermée et si douée
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