Forum Grand Corps Malade et slam

Au bord de l'eau , où ailleurs, ça n'a pas vraiment d'importance, l'essentiel c'est toi
et ton portrait sur ce calepin usé
il en rêve encore et se souvient de tout, de quantités de détails;
comme de cette lumière , le jour où il façonnait ce qui n'était que sa première esquisse.
Comment revenir en arrière et dire au temps
merci de ces merveilleux moments.

Aujourd'hui sous un ciel de traîne, une armée de nuages conspirent
ceux venus du Nord ont des choses à dire.
Lui, toujours dans ses pensées se remémore en partie , des mots échangés, des promesses en devenir.
Alors, il reprend son fusain a mine fine, et sur un bout de papier redessine.
     
Quel est la part de vérité, de mystère , la vie dans ses chimères est un parcours de nuances
voilà sa réflexion, même si le vague a valeur d'options ou de certitudes.
C’est comme un cercle immuable dans un infini de teintes proposées, rien n'est acquis, le songe reste l'ami.
Ainsi ce rappel , sa jupe jaune orangée , qu'elle avait mise pour plus de gaieté, preuve de sa nouvelle envie de sublimer l'amour naissant.

Demain, voire des années, sur cette terre , la passion associée au désir s'écrira pour que jamais ne s'effacent les rêves.
et peu importe l'erreur humaine, quand la grammaire s'accorde avec satisfaire, le besoin urgeant d'aimer

Dernière modification par nouga (06-03-2016 13:45:51)

Oh c'est un bien joli texte!

Et le jour arriva...

Et le jour arriva...
Où, épuisé de chercher la lumière,
Envahi par un vague à l'âme qui menaçait de le submerger,
Chaque jour un peu plus au bord d'un gouffre insondable,
Il prit la décision ultime de laisser derrière lui cette vie.

Sa résistance céda...
Après tant et tant de prières,
Secoué de sanglots, il s'abandonna et rejeta les derniers regrets,
Il quitta la terre qui l'avait vu naître et tous ses semblables,
Non pour un au-delà hypothétique, mais pour un nouveau défi.

Peu à peu on oublia...
L'homme qui laissait tout derrière,
Pas même une infime partie de lui ne résista longtemps aux années.
On ne l'avait même pas vu partir et prendre la route des érables,
Alors qu'il se dirigeait d'un pas léger vers le Nord, sans itinéraire précis.

Pour lui tout changea...
Et effaça les mauvais jours d'hier.
De ville en ville, de pays en pays, de peuple en peuple, il renaissait.
Il était certain aujourd'hui que le merveilleux était intarissable.
A sa source il puisa une nouvelle force qui nourrit ses envies.

Durant des années il voyagea...
Rien ne lui échappa de notre belle Terre.
Il affronta tous les climats jusqu'aux cercles polaires, sans hésiter.
Et noircit le papier de notes, riches de rencontres mémorables.
De calepin jaune en calepin jauni, il témoignait de son énergie.

Puis un beau jour il décida...
Qu'il ne pouvait pas éternellement se taire.
Les germes d'un renouveau existaient bien, telle une armée
Prête à vaincre sans armes notre part d'ombre la plus exécrable.
Aidé de la grammaire et des mots justes, il en fit pour tous un portait précis.

Pour Nouga, +1 avec Maya, ton texte m'a fait sourire tout de suite!

Maya, bravo, ton texte m'a fait pensé à cette citation de Fabien que j'adore: " dans la vie on se fout de l'objectif, ce qui compte c'est la route pour l'atteindre".

vos textes sont vraiment très beaux!! bravo

Pôle position Daniel

Daniel j'aime bien te retrouver aussi dans ces ateliers sympas. De toute façon, à chaque fois que tu passes nous voir, je t'imagine t'amusant follement derrière ton écran.

bravo daniel , j'aime bien  les 2 moi