Forum Grand Corps Malade et slam

c'est superbe, c'est pour qui?

J'aime bcp ton texte Maya.

J'ai juste un peu de mal avec la rime "maux" et "mots" car j'ai l'impression de la retrouver partout, lol

Mais c'est bon.

Ecrit pour quelqu’un en particulier?

juste être, c'est déjà bcp
après le reste c'est un chemin cahoteux , enfin c'est la vie
biz

je m'attendais un peu à ta réponse Maya. moi il me parle, mais je crois aussi qu'on ne peut pas qu'on ne doit pas vouloir être, c'est pas simple, mais être fait parti du Tout et le vouloir c'est comme regarder un tableau et dire je voudrais voir le tableau. à part si un gros lard se met devant, je vois pas le besoin de vouloir, puisque tu le vois. un garçon qui est MoonZ.

Je trouve ton texte très intéressant et très bien écrit.  Pas toujours facile d'être soi même. On doit souvent s'adapter aux gens ou aux situations ce qui nous contraints à jouer un rôle. Le principal c'est de savoir qui on est vraiment. Il est tard, je ne sais pas si ce que je dis et tout à fait clair.

Etre ou ne pas être, paraître ou vraiment être... Savoir qui on est et ne pas le nier...
"L'équilibre était loin d'être sûr." Pour sûr!

Salut Maya
Un très joli texte à l'oreille, à l'émotion, mais oh combien difficile à l'interprétation et comme il est heureux qu' orthographe, conjugaison et ponctuation soient en cohérence. L'écriture y est secrète, confidentielle, codée presque, empreinte et pleine de mystères. D'une idée, une intention, le regard est, me semble t' il, parti plus loin en cours de déclinaison comme pour explorer d'autres horizons. Mystérieux, très mystérieux ton texte maya, mais plein de valeurs authentiques auxquelles on adhère avec enthousiasme.
Si tu veux bien, Pourquoi " leur" dans "Les mots dits pouvaient heurter leur foi." Alors que le personnage semble seul
et quel sens donnes tu " Réceptive peut-être à l'écho de son propre vécu, La dernière se montrait attentive à la mise à nue." Qui est " la dernière"  ?
Un grand bravo !
Vincent V

Maya a écrit:

Quoi qu'il en soit, pour les personnes concernées, c'est douloureux.

Ce qui me touche le plus, c'est cette phrase dans ton commentaire, et l'impression que j'ai que tu es sensible au sujet depuis tes premiers textes ici, ou tes propositions d'atelier, où il y a bcp de gens qui ne sont pas ce qu'ils paraissent, ou sont blessés de ne pas être reconnus, ou tiennent des choses au secret.
C'est un sujet très récurent chez toi, il me semble.

Je fais partie des imbéciles heureux qui ne se posent pas la question être ou paraitre, parce que je sais que je ne suis pas grand chose, et je ne veux pas paraitre.

Mais tout résonne plus quand on se sent concerné, quand on a souffert des mêmes choses. De la meme façon on est plus blessé quand on a déjà des cicatrices sensibles a des endroits particuliers, je le vois souvent ici

Merci à vous deux!

Merci Daniel! Je suis très touchée que mon texte te parle. C'est curieux mais en l'écrivant je pensais essentiellement à un homme puis à d'autres. En lisant certains commentaires dont le tien, ça me fait réfléchir. J'y ai sans doute mis aussi involontairement ce que je ressens parfois. Ce qui ne veut pas dire que j'en souffre ou en ai un jour souffert comme celui dont je parle. Pour moi c'était surtout une manière de dire: soyons plus à l'écoute!

Bravo Maya, je crois qu'effectivement , on est tous touchés par ton texte, parce que c'est la vie finalement, etre et avoir besoin d'un peu de reconnaissance ...

Nicole, on est tous pas grand chose sur terre , qu'on soit anonyme ou star reconnue.

Entièrement d'accord Nicole... Tu veux que je te prête ma devise
Et c'est vrai aussi que c'est plus facile de commenter les textes qui touchent en nous ce point sensible que ceux qui nous restent plus extérieurs...

Continue Maya !!!

moi je crois, tu as peur maya... et c'est triste.
Sylvie32, tu es beaucoup de chose pour moi dans tout les cas.
SylvA, ce n'est pas les punchlines qui écrivent l'âme.
Kien, com' d'hab Rien

L'eau de la fontaine m'apaise
j'embrasse ivre ces ailes
Comme un nu cherubin,
Dans les chutes auvergnates.

Dans les grandes rues des délirants
Leurs démences bourdonnent
De croyances mourantes.
Mais je m'en moque, comme la vie.

Je resterai de marbre,
Face a la petite musique triste
des enfants amoureux,
des vieilles peurs intimes,
de l'ignorance.

Bon méchant, toujours!
truand dans les ombres folles.
Mais libre, je resterai,
Invariable, comme la vie.

Dernière modification par MoonZ (01-12-2015 00:47:30)

tinquiet je mène l'enquête tk

Super ! Un beau poème !