Forum Grand Corps Malade et slam

Parfois, le quotidien est monotone, les jours se ressemblent et le temps passe,
Alors il faut un bel interlude pour se rappeler qu'on est bien vivant!
Ma génération vivra 100 cents il paraît alors faut pas qu'on se lasse!
Moi je veux pas finir comme un ours qui râle sans cesse sur ses arrières petits-enfants.

Mes parents ils sont rarement satisfaits quand ils vont au cinéma, moi n'importe quel film me fait kiffer.
Je sais m'émerveiller devant un simple paysage aux nuances bleuettes parsemé de nuages
Et je suis fière de moi quand je sais repérer une guitare ou une batterie dans une chanson rythmée.
Je m'ennuie pas quand je dois attendre une heure sur un banc car dans ma tête je rêve en images.

Je voyage, en voiture ou aux grâce aux livres, du pays de pocahontas à la place de la Bastille
J'évite les résiliations, j'aime pas abandonner et je fais de mon mieux pour ce que je fais soit réussi,
Je pose des mots sur ce que je ressens, grâce à vous les poètes écrire devient plus facile,
Je crois bien que c'est ça rester jeune, c'est collecter les petites lumières de la nuit.

Dernière modification par Miss' Janvier 2014 (08-11-2015 18:11:42)

Merci beaucoup Thanalie!
Ah oui en effet merci pour la correction en plus grâce à toi j'ai découvert le mot pinailler

Miss, toujours très inspirée , bravo!

Merci à tous !

Bien joué Sylva, tout ça en quelques lignes!

Je veux bien vivre jusque 100 ans si je peux encore écrire
Et lire les mots de chaque poète qui a bercé ma vie,
Qu'il soit célèbre ou rencontré ici ou là.

Pas de résiliation ! Rester pour le meilleur et pour le pire.
Ainsi en est-il de l'existence qu'on n'a pas choisie,
Mais qu'on mène à notre guise ici-bas.

Il n'est plus temps de regretter, il vaut mieux chérir,
Etre vivant, l'assumer et le savourer sans répit.
Notre scénario n'est pas du cinéma.

Je regarderai désormais Pocahontas avec le sourire,
Je lirai une "bleuette" puis deux, avec le regard averti,
Quand la batterie résonnera au-delà.

Je prendrai soin de l'interlude et sur un banc j'irai inscrire
Mes espoirs les plus fous, renouvelés à l'infini.
Loin d'être un ours, avide de lumières, « il me restera ça. »

et ben il nous restera vos ecrits, et ils savent nous mettre en appétit

Dernière modification par nouga (10-11-2015 11:13:58)

elle s'offre un interlude, Pocahontas
de l'ombre a la lumière, il n'y a que le cinéma.
mots du poète qui parle au temps
assis sur un banc, façon de rester vivant
pour écrire encore pendant 100 ans

mais cette bluette n'est que l'effet de son imaginaire
dehors étant sa récréation hebdomadaire
avant l'interlude, était prélude pour écrire
d'autres mots, sur des sons, dont la batterie
assurait l'essentiel de ses mélodies

il y avait bien cette histoire d'ours polaire
il s'en souvenait comme si c'était hier
c'était une autre époque, révolue, mais prégnante
que nulle résiliation n'aurait pu omettre
alors il s'endormit en rêvant de contes pour enfants

c'est en fait le poète qui parle d'elle et de lui

bleuette comme une couleur pour faire la fête

merci

Bravo Nouga!