Forum Grand Corps Malade et slam

Mer agitée qui boulverse les moeurs,
siècle dernier que je connais par coeur.

Vieux bateaux qui dansent au rythme des intempéries,
à deux on va construire un radeau qui se mêlera à cette ambiance intime.
On va vivre.

Créature qui s'ajoute à merveille à mon goût,
vient me rejoindre dans un futur sans doute et querelles, place à l'amour.

Yeux rivés sur le port du vieux Marseille je t'entraine dans un voeu rêvé qui m'emporte en dehors du monde tel qu'on le concède.

J'observe seul ce pont qui lutte pour tenir,
viens prendre ce stylo écrire un texte à l'aveugle pour décrire.

Décrire un paysage qui se dessine de manière splendide,
appel moi le vent viendra m'apporter ces paroles qui me fond frémir.

Désormais à deux sur ce pont, le temps s'aventure dans une pause.
Dans le fond d'attendre un futur rapproche le chaos et l'apothéose.

Mais pensif d'idées arrièrés, se dire qu'on va tout de même construire ce radeau.
Souffrir, s'aimer, connaître le mépris et la haine.
Construire ce radeau qui navigue sur cette mer agitée, il fait beau temps de quoi sourire des belles choses qui s'invitent et s'amènent sans un mot prononcé.

La nuit tombe, on est enfin parti.
Adieu amis et colombes, le besoin est fictif.

Un radeau conçu à l'aide de quelques bouts de bois et d'une tête rêveuse.
La mer est haute et chahute, puis ce goût amère se noie dans mes périodes creuses.

Jolie créature, vieux pont qui lutte, mer caché dans la brume...
Le voyage se fait de rêves absurdes et d'escapades nocturnes.
J'ai vu la mer en ce soir de pleine lune.

Dernière modification par Pil's (12-09-2015 14:38:34)