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Alors qu'ils marchaient le long de la route,
Ils sentent peu à peu tomber les gouttes.
Elle râle d'avoir oublié son parapluie et veut s'abriter sous une voûte,
Mais lui il aime la pluie car il l'écoute.
Les gouttes qui martèlent le pavé font un joli bruit,
Elle effleure son visage trempé qu'il a tourné vers le ciel gris,
Il saute dans les flaques comme un enfant et elle rit.
Sans sa capuche, ses cheveux bouclent et il la trouve jolie.
Le lendemain, elle prend son parapluie, car le temps est encore pluvieux,
Il marche d'abord à quelques pas d'elle mais il ne voit plus ses yeux,
Alors il se glisse sous son parapluie jaune et il forme un couple heureux,
Elle se blottit contre lui, ils sont si bien à deux.
Rentrés dans leur appartement, ils regardent les gouttes ruisseler sur la vitre de la fenêtre,
A travers ils aperçoivent un monsieur qui lit abrité sous le feuillage d'un hêtre.
Le parapluie sèche sur le paillasson, grâce à lui, ils ont vécu un moment de bien être.
La pluie, au dehors, rapproche des couples qui auront des souvenirs à transmettre.
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J'ai écrit plus sur un objet que sur la photo mais tant pis J'y suis depuis une heure et demie mais il y a toujours quelque chose qui ne me plait pas, n'hésiter pas à me donner des conseils!!
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Tu peux me dire ce qui ne va pas! Je ne suis pas susceptible
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je pense humblement , que la vitrine n'est pas assez mise en valeur
mais sinon ton texte est bon
biz
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c'est joli et frais!!
la seule chose, c'est peut etre les rimes par 4 ? est ce ça qui te gene? parce que moi je ne vois rien a lui reprocher, à ton texte
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Les amoureux sont seuls au monde et qu'importe le lieu finalement. Ils aiment se retrouver l'un contre l'autre sous ce parapluie. C'est ce que je ressens et ça ne me gène pas qu'ils oublient un temps presque tout le reste.
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C'est intéressant justement que cette photo t'ai fait penser à ce couple. On se rend compte de ton imagination débordante .+ 1 avec Nicole pour les rimes , ce n'est pas du tout gênant à la lecture.
Dernière modification par sylvie32 (06-03-2016 09:02:24)
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Miss tu as été la 1ère à relever le défi, bravo! Pour ma part j'y songe mais ce n'est pas encore mûr.
Pour certain(e)s l'inspiration peut sortir d'un seul jet. Je n'en suis pas. C'est en tout cas très bon pour nos neurones, sûrement encore plus à nos âges. N'est-ce pas Nouga?
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nouga a écrit:
je pense humblement , que la vitrine n'est pas assez mise en valeur
mais sinon ton texte est bon
biz
Je suis d'accord avec toi!
Merci alors, je suis contente que ça vous plaise
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Jeu de piste
Tu m'étonneras toujours, tu ne changeras jamais.
Que ne ferais-je pour te retrouver là -bas aussi?
Bien sûr, de ce nouveau jeu de piste, je relève le défi.
Il ne sera pas dit qu'un seul indice m'aura échappé.
Du vert, du rouge, des parapluies à l'honneur, des plantes,
Une boutique pimpante, dans une rue commerçante,
Une enseigne originale, une décoration simple mais parlante,
Et le banc comme une évidence, pour la lecture et la détente.
Derrière les vitres, la lumière tamisée, les lieux à peine dévoilés
Me rappellent certaines de tes dernières confidences.
Et me replongent dans le récit de tes souvenirs d'enfance
Et des parents-artisans qui t'ont aimé et tant apporté.
Un bonheur immense m'envahit, tout est clair à cet instant.
Cette photo m'appelle, j'ai compris que le jour est arrivé.
C'est profondément émue que je m'apprête à les rencontrer,
Et à franchir cette nouvelle étape avec toi, évidemment.
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bravo maya
joliment racontée
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vitrine coquine
devanture, aventures
façade persuade
exposition plein sud
derrière le vitrage
l'éventaire repère
marquise exquise
présentoir aguicheur
étalage charmeur
comme la foudre a son coup
en passant devant elle il eut
l'envie d'entrer sans tabous
depuis il en paie le tribut
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Maya, j'aime ta nostalgie parce qu'avec toi, c'est toujours une nostalgie qui fait avancer
Nouga, toujours autant d'imagination, ça m'a bien fait marrer que cette vitrine t'ai fait penser à ça!
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Merci fidèles lecteurs et lectrices!
On reconnaît bien là notre facétieux Nouga, toujours prompt à imaginer des rencontres charmantes ou coquines qui peuvent coûter cher.
J'ai hâte de savoir ce qu'en pensera SylvA qui nous a proposé cette photo.
Et toi Sylvie, imagines-tu Fabien derrière la vitrine?
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En général les images m'inspirent moins que les mots, alors j'ai fait tout en un !
Deux chaises aux quatre vents
Entre le ciel et l'océan.
Deux chaises dans le néant,
Un regard lourd posé sur les absents.
Une voie ouverte vers un futur béant,
Un triage pour aller au bout du temps,
Un aiguillage finissant au firmament,
Des choix de lignes de dément.
Une barque au fil de l'eau d'un étang,
Sur la berge, quelques passants,
Des oiseaux pécheurs impatients,
Des fleurs pour décorer le printemps.
Au milieu de l'eau, un arbre attend,
Petit et têtu, il deviendra grand.
Ce n'est encore qu'un adolescent,
Un narcisse se mirant dans le courant.
Vestiges d'un monde en délabrement,
Cendres et déchets encore fumants,
L'asphalte devient envahissant,
La nature résiste encore timidement.
Il va être temps de partir vers l'Orient,
Se préparer pour le voyage excitant,
Se serrer, se réchauffer un peu le sang,
Attendre le tout dernier moment.
Partir pour fuir l'hiver arrivant,
Laisser derrière le grand manteau blanc,
Rejoindre les terres des volcans,
Où les neiges reflètent les nuages ardents.
Image de nature morte et d'instruments,
Silence bruyant d'êtres charmants,
L'ombre du soleil de côté ou devant,
La sagesse de l'âge joue l'enseignement.
Perdu dans les écumes en rêvant,
Penser encore au lointain grondant,
Un soir dans les brumes, au couchant,
Un guetteur observe les géants.
Porter sur son dos tout le présent,
Marcher d'un bon pas, dans l'instant,
Rejoindre l'avenir qui attend.
Plier ou se courber sous le poids des ans.
Ecrire, lire, chanter, rire, être content.
Partager, regarder, penser, être patient.
Charmer, observer, séduire, être Don Juan.
S'acoquiner, réfléchir, être bon an mal an.
Ouvrir son parapluie sous l'orage grondant,
Son ombrelle sous le soleil brûlant,
Laisser s'écouler les embêtements,
S'asseoir et lire, assis sur un banc.
Ouf !
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bravo a vous
moi j'avais pensé à une vieille chanson https://www.youtube.com/watch?v=NNQru1QpNtE
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Et bien Daniel c'est excellent. J'ai reconnu chaque photo sans me les remettre sous le nez.
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nicole a écrit:
bravo a vous
moi j'avais pensé à une vieille chanson https://www.youtube.com/watch?v=NNQru1QpNtE
Sacré son pour cette chanson que je n'avais plus entendue depuis longtemps! Nicole, tu trouves toujours des liens qui illustrent le propos de manière sympathique.
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On a posté en meme temps, et je n'avais pas vu ton texte, Daniel, heureusement que Maya parle de toi.
Et comme elle j'ai reconnu toutes les photos.
c'est très beau!
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bravo
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Ah ben je vois que la photo que j'ai proposé en a inspiré quelques-uns!
Miss et Maya, c'est très joli. Moi non plus je ne vois pas trop quoi changer dans ton texte Miss, tu es partie sur ce qui t'as inspiré et c'est très bien comme ça. Maya, toi tu connais le texte que j'ai associé à la photo, alors ce devait être moins aisé de s'en détacher, et pourtant... tu nous as amenés complètement ailleurs, dans ton monde... essai transformé!
Nouga je comprends pourquoi tu disais que Miss ne mettait pas la vitrine en valeur Tu t'en es chargé... au point d'oublier les autres éléments de la scène
Et Daniel, c'est vraiment très réussi! Chapeau!
Ce qui me surprend, c'est qu'aucun d'entre vous n'a joué avec l'élément qui moi m'a sauté aux yeux : ce personnage dont on ne voit pas la tête et qui tient un livre à la main...
Les suivants peut-être?
Dernière modification par SylvA (07-03-2016 15:30:11)
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Nouga bravo!! Je voulais faire le même commentaire que SylvA, tu as beaucoup joué sur la vitrine, alors deux on décrit bien l'image
(Parce que j'ai parlé du monsieur Sylva :
Le lendemain, elle prend son parapluie, car le temps est encore pluvieux,
Il marche d'abord à quelques pas d'elle mais il ne voit plus ses yeux,
Alors il se glisse sous son parapluie jaune et il forme un couple heureux,
Elle se blottit contre lui, ils sont si bien à deux.
Rentrés dans leur appartement, ils regardent les gouttes ruisseler sur la vitre de la fenêtre,
A travers ils aperçoivent un monsieur qui lit abrité sous le feuillage d'un hêtre.
Le parapluie sèche sur le paillasson, grâce à lui, ils ont vécu un moment de bien être.
La pluie, au dehors, rapproche des couples qui auront des souvenirs à transmettre.
Daniel j'adore ton texte! J'ai aussi toutes les photos!
Dernière modification par Miss' Janvier 2014 (07-03-2016 18:32:08)
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daniel, toujours aussi épatant !
Maya, je n'y avais pas pensé mais pourquoi pas
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Pas grave Itess, la prochaine fois...
Ca m'arrive aussi de rester coite devant une image, et encore plus souvent devant un mot!
Exact Miss Plus précisément, c'est vraiment cette image de mains qui tiennent un livre et de tête qui disparaît derrière les feuillages qui m'avait inspirée. Si cela rentre dans la fenêtre, pour celles et ceux que cela intéresse je mets ci-dessous la nouvelle que j'avais écrite à partir de la photo.
Celles et ceux qui n'ont pas envie de lire peuvent zapper... je comprends !
La tête ailleurs
En ce premier jour d’octobre, Julie ouvre les yeux avec plus de difficultés que d’habitude. Elle qui en temps normal est debout à peine la sonnerie du réveil déclenchée, tourne et retourne ce matin dans son lit. Elle n’a pas envie d’affronter la journée qui commence. Elle préfèrerait l’escamoter et passer directement au week-end, qui est annoncé ensoleillé. D’autant que ses meilleures amies Anaïs et Léa seront de passage dans la capitale pour des retrouvailles dont elle se réjouit. Pour l’heure, la motivation n’est pas au rendez-vous. Elle n’a plus assez de peps pour s’investir dans un énième entretien, vraisemblablement tout aussi décevant que ceux qui ont jalonné sa recherche d’emploi depuis qu’elle est revenue de son tour du monde.
Julie a quitté Paris il y a dix ans, avec seulement son baccalauréat en poche, affamée qu’elle était de découvrir d’autres horizons, d’autres modes de vie, d’autres cultures. Elle est partie, munie d’un aller simple pour Dakar, avec dans son sac à dos quelques habits et un échantillon de ses livres préférés, dont elle n’avait pu se séparer, mais dont elle a toutefois dû se délester progressivement en cours de route. Elle a rendu visite à la fillette qu’elle parrainait là -bas via une association humanitaire, puis, durant des années, elle a sillonné, à pied, en train, en vélo parfois, les villes, les pays, les continents. Elle a fait tous les petits boulots possibles, même ceux a priori non adaptés aux femmes. Elle a parfois souffert de la faim et de la chaleur, de maladies et du froid, elle n’a pas toujours été bien accueillie, mais le bilan est incontestablement positif, de par les aventures exaltantes qu’elle a vécues et les dizaines d’amis qu’elle a maintenant dans le monde.
Elle a dû rentrer pour raisons familiales. Sa grand-mère est décédée et lui a légué un appartement fort bien situé dans le 5ème arrondissement, dont il a fallu qu’elle s’occupe. La voilà donc revenue à Paris, riche d’expériences de toutes sortes, mais sans diplômes. Elle a décidé de se poser temporairement dans sa ville natale, et d’y chercher du travail. Parmi ses compétences, faire la cuisine lui a paru l’activité la plus facile à valoriser dans son nouvel environnement. En effet, elle a eu l’occasion de goûter à des dizaines de plats de tous les continents, qu’elle s’est par la suite appliqué à cuisiner par elle-même. Elle souhaite proposer ses talents à un petit restaurant ou un traiteur, mais à ce jour elle n’a pas trouvé la perle rare, à savoir un patron qui serait très attentif à la qualité et à la provenance de ses produits, lui laisserait son autonomie et aurait toute confiance en son savoir-faire et son inventivité.
Aujourd’hui, Julie a prévu de tenter sa chance, sur le conseil d’une amie, dans un établissement au nom prometteur : le Globe Cooker. Ce nom fleure bon la cuisine cosmopolite, et la patronne, très sympathique paraît-il, devrait être sensible à ses qualités et son potentiel.
Elle se lève donc, et la lueur du soleil perçant à travers les rideaux lui met du baume au cœur. Elle s’habille dans un regain d’allégresse et part à pied à travers la ville. Elle s’achète en chemin un pain au chocolat, gourmandise dont elle ne se lasse pas depuis son retour.
Lorsqu’elle arrive dans le quartier du restaurant, qui ne lui est pas familier, elle doit demander son chemin. La rue qu’elle emprunte alors est une rue commerçante au charme désuet, agrémentée d’arbustes en pots disposés tout le long de devantures soignées et avenantes. Comme elle approche du numéro 6, juste avant d’atteindre le Globe Cooker, son regard est attiré par un parapluie jaune pimpant ouvert, puis par un gentleman de l’époque victorienne tenant à la main un parapluie rouge, qui dépassent tous deux d’une devanture. Ces enseignes colorées la font sourire. Elles feraient presque espérer un temps pluvieux ! Quand Julie baisse les yeux, une image insolite lui apparaît : celle d’un homme, si l’on en juge par les vêtements et les chaussures, en bras de chemise et tablier de travail, assis sur le banc devant la boutique, un livre à la main… et la tête cachée par le feuillage de ce qui lui semble être un arbre aux papillons ! Elle s’arrête. Cette vision plutôt comique l’intrigue tout d’abord. Puis, curieusement, elle l’apaise, car il en émane une atmosphère de bien-être étrangement contagieuse. Les tensions de Julie s’envolent. Elle a envie de s’approcher de cet homme dont elle ne distingue pas le visage, qui profite du soleil… lui qui vraisemblablement répare des parapluies toute la journée. A quoi peut-il donc bien rêver, la tête dans les feuillages ?
Julie ne peut s’empêcher de s’avancer. Il sursaute en la voyant.
- Bonjour, vous souhaitez faire réparer un parapluie ?
- Non, non, je passais simplement. Et je me demandais quel est cet ouvrage qui semble tellement vous passionner…
- Voyez, il s’agit de « L’illusion des temps perdus » de Fred Nothalda.
C’est incroyable ! Justement le seul livre dont Julie n’est jamais arrivée à se départir au cours de son périple, celui qui est revenu, certes en très mauvais état, avec elle à Paris. L’homme lui propose de s’asseoir sur le banc. Ils se présentent : Julie, Théo. Ils parlent aussitôt de livres. De fil en aiguille, ils évoquent leurs voyages, Théo ayant également pas mal bourlingué. Ils partagent endroits paradisiaques et situations rocambolesques, ils sont intarissables. Le temps passe, Julie oublie son entretien.
Tout à coup, Théo demande à Julie si elle s’intéresse aux parapluies, car il cherche une collaboratrice. Elle n’a aucune notion sur le sujet, mais elle a déjà fait tant de choses différentes dans sa vie, pourquoi ne pas donner un coup de main à un réparateur de parapluies grand amateur de livres et de voyages ? Julie se fie comme toujours à son instinct. Elle se posera ici. Au moins pour un temps.
Sa carrière de chef cuisinier peut bien attendre…
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on suit ton récit avec l'envie de tout savoir avant la fin , comme les belles histoires celle là est simple et humaine, la rencontre avec Théo en est le point d'orgue,
qui a dit que parapluie rimait avec ennui
la il est sublimé, il en devient la clé de beaux lendemains
bravo sylva
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