Forum Grand Corps Malade et slam

4 heures du mat 4 grammes
au volant de la tractopelle, la vie est belle.
Dans les allées du bois de Boulogne,
ça fourmille de ptérodactyles, qui besognent,
sous des peupliers millénaires,
ambiance lunaire.
Une pro de l'abattage fait des sondages
sur le bondage.
Un vrai conte de fées dit-elle, mieux que la marelle,
attention aux étincelles.
On dirait le jardin d'éden , et oui la vie est humaine,
alors pour la bouffe c'est pizza, voire quiche, qu'on aime.
Les habitués on même leurs fauteuils numérotés
on croit rêver.
Ici le mariage est illusion,
tout comme les néons.
on navigue a vue, et le pire
c'est qu'on se croit sur un navire
puis les vapeurs d'alcool, lentement se dissipent
l'aube pointe enfin son nez, fin du trip.
Il ne reste plus qu'a marcher, ne pas rester
quitter cet océan de verdure, et rentrer.
Petit déjeuner tranquille,
miel pour avoir la voix docile.
Ouvrir le placard aux draps frais
écouter le piano doucement me bercer.
rodéo terminé, même le suspens
a pris ses quartiers d'été

Dernière modification par nouga (12-06-2015 11:00:19)

Ben dis donc, on en apprend des belles! Nouga, puis Sylvie, oh là là!
A part ça , excellent texte! Et pour ceux qui ignoraient encore ce que sont les ptérodactyles, ils sont maintenant renseignés.

Salut à tous !

Pour mettre les choses au point nous étions 17 ! Donc normalement 17 mots ! En principe c'est moi qui suis un peu dur de la feuille !
Mais vu le bordel que foutaient certains, pas étonnant que la classe loupe un mot ou deux, j'ai bien faillit rater suspense, mais j'ai copié sur ma voisine ! Même la prof a raté mariage ! Mais le plus grand avait bien "mariage" !

Bon comme vous avez été sage je vous met mon texte !

C'est une histoire à SUSPENSE,
Mais pas vraiment de quoi entrer en transe :
Un PTERODACTYLE amoureux d'une QUICHE
A la peau de MIEL et aux yeux de biche.

Bien sûr, une PIZZA est plus simple,
Mais l'animal n'était pas cuistot
Il était plutôt du genre humble
Et ne jouait pas du PIANO.

La belle sautait d'un pied sur l'autre,
Comme  on joue à la MARELLE,
Elle faisait MARCHER  son apôtre,
Dans l'OCEAN de ses yeux une étincelle.

Elle sortait de son PLACARD des BONDAGES,
S'amusait à jouer les douces pucelles,
L'effarouchée, le soir de son MARIAGE,
Effeuillant toutes ses dentelles.

Lui, cultivait son JARDIN de rêves,
Dans son FAUTEUIL magique, il voyage.
D'un PEUPLIER il tire sa sève,
D'un chêne  il extirpe sa rage.

Dans leur NAVIRE, ils voguent sur les vagues,
Ils s'attirent et se TRACKTOPELLE,
ça  dérape et la drague
Se finira par la varicelle !



Un petit bonus avant le concert de Fabien et Rachid !

Que de bons moments si tu laisses ta frustration au placard, que tu arrêtes de te comporter comme une quiche, tu vas voir un ptérodactyle avec un tractopelle, un mariage de deux talents, même s'il y a du supense et que le navire tangue, on va marcher, jouer à la marelle, mais pianossimo, comme dans un fauteuil, sous des peupliers dans un jardin extraordinaire près d'un océan de mots, et sans bondage on s'en ira manger une pizza ! Une soirée au goût de miel !


Et un plus !

Dans l'ordre des propositions ! Comme les derniers que j'ai posté !


Au son du piano  j'écoute sa voix de miel, dans mon fauteuil je vogue sur l'océan de ses émotions , à bord de mon navire qui chemine, je m'en vais marcher le dos un peu plié,  j'ai le trac, trop belle, je me marre elle me prend pour p'tèt héro tactyle, je suis à plat car ses bondage créent le suspense. Un mariage entre le meilleurs et le pis-aller. Je suis dans le jardin d'Eden.

Merci Daniel ! Un grand plaisir de te lire au réveil , j'ai le sourire pour la journée