Vous n'êtes pas identifié.
Instants de quiétude loin des bruits de la vie trépidante du monde moderne,
Salutaires pour reprendre son souffle, se poser et ne plus rien faire,
Si ce n'est écouter son cœur battre et adopter la respiration adéquate.
Les yeux fermés, s'isoler en un lieu apaisant loin des contingences ternes,
Sans vraiment dormir, reposer nos cinq sens, se détacher de notre chair,
Flotter, dériver vers un autre état, indéfini, comme dans la ouate.
Après la révolte et la réflexion pour imaginer des solutions, négligées
Par ceux qui ont les clefs et pourraient agir pour le bien commun,
Face à l'abandon sans nom qui engendre toujours plus de misère,
On voudrait oublier les peurs et la haine sournoisement distillées,
Effacer un temps sa mémoire face à l'inacceptable qui étreint,
Se replier sur soi pour ignorer volontairement tout ce qui pèse.
Le silence qui semble soulager les maux, est hélas synonyme d' absence.
C'est comme si tout à coup, sous le coup du destin cruel, on se muselait,
Alors même que tant qu'une parcelle de vie nous anime, on peut être présents.
Présents pour les autres nous-mêmes, avec qui partager nos doutes, notre souffrance,
Là aussi pour tous ceux qui ont choisi une route différente pleine de dangers,
Car certains sauront pouvoir compter sur nous quand viendra le bon moment.
Après cet éloignement qui apparaît nécessaire, sans doute pour mieux revenir,
Assurément l'heure sera venue d'échanger à nouveau, de partager, d'aimer.
Il faudra tourner le dos à cette solitude qui, sinon, prendrait vite ses aises.
L'accueil sera chaleureux, ni trop bruyant, ni trop discret, cela va sans dire,
Les mots reprendront leurs droits et s'harmoniseront en échanges vrais,
L'espérance retrouvée sera créatrice, rejetant à jamais toute forme de malaise.
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une réflexion sur notre monde en mouvement, avec des humains plus ou moins présents .
le silence s'invite, preuve qu'il est dans la confidence
de celle qui pose les questions existentielles, comment se situer dans ce capharnaüm, sans perdre les valeurs essentielles, car tout va trop vite, et le seul luxe qui nous reste peut prendre la tentation du silence en connaissance de cause.
mais rien n'est acquis tout dépend de l'impact du silence oppressant, qui génère des psychoses et rend l'humain méfiant, voire monomaniaque
puis vient l'espoir, et alors la vie reprend son rythme comme si le silence avait trouvé enfin son épilogue
je vois avec bonheur que tes textes abordent tous les sujets
j' y adhère , tu le sais
bravo
bises
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Merci Nouga! Tu es toujours présent pour apporter un commentaire qui va droit au but et encourage à persévérer. Ca ne fait pas si longtemps que je suis parmi vous et il y a tant à dire. Je ne suis pas prête à me taire sauf cas de force majeure.
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je ne comprends pas trop ce que tu veux dire par "Présents pour les autres nous-mêmes,"
veux tu parler de nos plusieurs personnalités?
Fais tu de la méditation ou de la sophrologie/relaxation? ton texte m'y fait penser, mais je n'ai jamais fait attention à la dimension de l'absence, pour moi au contraire, c'est une présence à ce qu'on est, ici et maintenant.
Bref, ton texte me fait réfléchir
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Présents pour les autres nous-mêmes parce que nous sommes semblables à bien des égards. Nous sommes là les uns pour les autres. Je ne pratique pas la sophrologie ou la relaxation mais je connais. A titre personnel j'ai un peu expérimenté la relaxation. Je connais aussi quelques exercices pour les jeunes enfants.
L'absence est celle que perçoit l'autre à qui nous manquons. Je la perçois parfois quand je vois des personnes qui me sont chères se replier sur elles-mêmes. Ici aussi ça arrive.
En me relisant je vois pourquoi tu t'es interrogée sur cette absence. J'ajouterais que si on se replie trop sur soi-même, on risque d'être absent aussi pour soi.
Dernière modification par MAYA59 (28-03-2015 20:31:21)
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C'est dans le silence que je me ressource et je l'apprécie bien plus que du bruit pour rien
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mmagweno, tu dis: "C'est dans le silence que je me ressource et je l'apprécie bien plus que du bruit pour rien".
Mon texte a au moins le mérite de t'avoir fait réagir.
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Merci Itess!
Je me demande toujours si c'est parce qu'ils n'aiment pas que les lecteurs ne font pas de commentaires. Leur silence, laissant certains sujets et auteurs sans messages, est pesant. Pourquoi hésiter à donner son sentiment, même si on n'aime pas? Tout est dans la manière de le dire.
C'est surtout vrai pour ceux qui écrivent eux-mêmes. J'imagine qu'ils apprécient qu'on s'exprime après leurs écrits. Comme il serait bon pour chacun de profiter de l'expérience des autres!
Sinon, bien sûr, apprécier le silence pour se ressourcer, comme le dit bien Mmagweno, est une bonne chose pour soi et pour ceux avec qui on se retrouve ensuite.
Ceci dit, ici, à part le bruit du clavier, à peine gênée par le vent qui souffle fort, je profite d'un calme reposant.
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J'adore ton texte Maya,il me ferait presque aimer le silence.
Moi je déteste ça (je crois que c'est pour ça que j'écoute autant de musique )
Je fais parti de ceux qui ne commentent pas quand ils n'aiment pas.
Je ne pas vraiment de critiques à faire alors je me vois mal poster un "-1"
Dernière modification par Miss' Janvier 2014 (30-03-2015 21:10:49)
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Tu me fais sourire. Tu n'as pas tort, c'est parfois la raison, parfois ça peut être de l'indifférence.
Malgré tout je n'ose imaginer ce qu'éprouvent ceux qui n'ont aucun commentaire.
Intéressant aussi ce que tu dis sur le silence que tu n'aimes pas du tout et la musique que tu écoutes beaucoup.
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Il y a parfois des textes qu'on aime et qui sont difficiles à commenter, ou qui se passent de commentaire. C'est aussi une question de personnalité, de ressenti. Cela dit, je peux comprendre qu'un auteur soit vexé quand il n'a pas de commentaire, mais ce n'est pas forcément de l'indifférence.
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... Considère ces trois points comme un silence éloquent qui prouve que j'aime ton texte
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Oh! que c'est touchant! Merci Yan!
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Hé bien !
Ha oui tu es récente ! 2014.... Je ne viens que rarement ... très même .... nounou ( Nicole ) ,Eki etc pourront le confirmer je suis un fantôme . ( réponse à ton post sur mon texte .. Welcome un peu en retard )
Le silence ... j'ai écris là dessus il y à peu et j'ai découvert une chose......
Le silence est... un bruit ....
Il nous entoure lorsque plus rien ne bouge ,lorsque notre esprit s'enfuis un moment .
Le silence à même son écriture aujourd'hui... Yan Kandolo ... en à formé un apparence.
Texte touchant reflétant tout ce que je lis dans les yeux de toutes ces personnes que je connaît...croise...aperçois...
Le silence , soulage , oui , par des larmes.
J'en ai versés il y a peu après 30 années passées sans émotions ...
Joliment exprimé.
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Merci Bug pour tous tes mots! Je suis contente, nous commençons à faire connaissance.
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Un plaisir , bien souvent je répond par un texte .
Tu verras je ne suis jamais à cour surtout quand cela m'inspire .
Nous commençons effectivement .
Un plaisir de découvrir le monde sans bouger de chez moi .
Au plaisir.
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