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nicole, tu avais raison.
Impossible de mettre le lien puisqu'on ne sait pas où se cachent les 2 textes de nouga. Il a eu la gentillesse de me les donner à lire. Les voici:
Le matin souvent je prends le pain, j’écoute les conversations, enfin je dirais plutôt les potins, petit village tu as vite fait de savoir si l’âge de certains leur donne droit d’être si calotins.
Se montrer le dimanche matin pimpants comme des paons en défrise plus d’un, cet étalage ressemble aux attelages où tout le monde un peu hautain compare sans ambages la richesse de chacun.
Et puis ces commérages entraînent sur leurs sillages des rumeurs qui vont droit au cœur, les persiflages sont autant de nuages qui font des ravages, Le grand déballage met le village sous une chape dont le béton est aussi dur que les intentions qui sont bidons.
Quand on pense qu’un petit bourg peut être le carrefour, qui va essaimer sur des kilomètres carrés des paroles que plus personne ne contrôle ; imagine sur le département puis la région et enfin la nation.
Tous les jours charriant sans cesse les rancœurs qui font le malheur, portent le déshonneur, mettant en cause pour si peu de choses, pire qu’un carnet rose, les dessous sans dessus et les sous aussi.
La tu touches à ce qui fait, que la jalousie ne protège plus du soleil qui lui poursuit un peu plus chaque jour sa course pour éclairer la face cachée de nos pensées.
Bien sûr ce ne sont que des ragots, des mots pas si beaux qui laissent comme un effluve derrière eux, toute la ruse consiste à enrayer les rouages d’une vie sans ombrages, mettre le petit venin qui demain contaminera le patelin.
Dans les villes le tintamarre prend souvent des proportions qui aiguisent les ambitions, les journaux prennent le relais, continuer l’œuvre commencée. Grands bidonneurs ils se veulent vertueux si désireux de respectabilité, de faux scandales qui s’étalent à la une d’une presse complice où tous s’entendent pour toucher un chèque délectable, marché juteux où les gogos sont nombreux a suivre cette arnaque en buvant leur café au snack haut lieu de cette légitimité.
C’est devenu d’une telle facilité de ne divulguer une seule page de vérité qu’il s’est créé des métiers exprès dédiés à cet art du trompe couillon, aucun diplôme n’est exigé puisque de moralité il n’en est pas question, la seule qualité demandée serait en fait d’être sourd et muet avec un don pour la servilité , un gros tiers de cupidité et un zeste de fatuité.
Nous sommes bien loin des petits bruits cités où la méchanceté et la naïveté dominaient. Pour reprendre une expression de peopolisée c’est du lourd qu’on leur fait avaler pour bien les fourrer, les balourds ils la jouent sur du velours, tout dans une grossièreté qui sied a la mode du bling-bling outrancier.
Petit bruit qui s’amplifie
Petit mal qui grossit
La voilà la rumeur
Effet dévastateur
Simple clameur
Beaucoup de fureur
Petit bruit c’est reparti
Petit bruit qui fait son nid
Frimeur ou chômeur
La voilà sans pudeur
De mauvaise humeur
Comme une tumeur
Malgré ton Alzheimer
De France ou d’ailleurs
Petit bruit grande cause
Te pénètre telle la silicose
Résistante, une mycose
Véritable psychose
Maintenant bien installée
Réputation laminée
Essaye de te justifier
Ce n’est pas gagné
Tourne le dos au verbiage
Tu as passé l’âge
Tout est sans ambages
Écoute enfin les sages
Libéré de la rumeur
Place nette à ton honneur
Aujourd’hui c’est en douceur
Te voilà devenu rêveur
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Bravo pour ce beau duo!
Je me demandais quand on te proposerait Maya,voilà chose faite!
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Et tu te rends compte...avec nouga, celui dont l'inspiration ne tarit jamais,...wouah! j'te dis pas le trac.
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