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Routine plus que trepidante, ding ding,
la cantine ouvre il est temps de se remplir le ventre.
On revient quelques heures auparavant,
un va et vient et une lueur transcendante.
C'est le mouvement devant le portail et tout ces environs,
il est 8h on entre comme un vulgaire betail de mouton.
Premiere heure de cours : anglais.
You speak very well tous en coeur, ça me plait !
L'anglophone de la classe reste impassif,
il en rajoute pas des tonnes c'est ca que j'aime chez ce type.
Bref, ma prof me parle,
si je pige un truc je crie à l'exploit.
Bof un beau vacarme, chut et vite l'heure suivante d'histoire.
La sonnerie retentit,
je vrille, mon stylo bic a grise mine,
on repart pour une heure si triste.
On est en histoire,
on parle guerre froide et crise economique on l'espere provisoire.
Si ça empire on s'en fout ça sera la faute du petit François.
Le cours est bien bruyant,
à croire que choisir entre culture personnelle et beau bordel, le choix est récurant.
Il y a le petit pré-pubere à l'âge bien mur,
imberbe et dont l'acné perdure qui tourne le dos à la classe et fait le mur.
Une journée scolaire bien dure.
Apres une bonne heure c'est le moment de la pause où on vacille entre ragot du jour et clope au bec.
Apres un somme j'apprends par coeur pour le controle qui est à 10h moins dix c'est pas trop tôt, ça me trotte meme pas à la tete.
Controle de math !
Tu le crois toi,
je frole la moyenne bien naze, pas d'anti seche qui trainasse, bonne chance à moi meme et à toute la classe !
Entre les formules à je ne sais combien de nombres et son charabia je m'y perds.
Je crois que je suis nul tel un vaurien qui se trompe et recite sa blague carambar pour faire rire ses confreres.
Il y a la tete de classe qui te nargue et te prouve que t'es à l'ouest !
Il y a aussi les autres tetes bien basse qui chiale et quitte le cours tel un centenaire.
On se ressaisit !
Derniere souffrance avant le repas,
mon ventre gargouille mais je le laisse en attente bien qu'il aime peu ça.
On penetre en classe de francais,
je me la joue philosophe nonchalant aux idées bien ternes.
On persevere et se lasse de parler métaphore et de pas comprendre les idées de la prof bien à la peine.
Ding ding !
Dès que ca sonne on se precipite,
on se grimpe les uns sur les autres au risque que je te pietine,
vite les ouvertures de portes de la cantine.
C'est ensuite,
une fois que j'ai mon plateau et qu'on debrief la matinée.
Que je prend la fuite et dit tout haut de maniere instinctive que je suis bel et bien dégouté de me dire que ce n'est que la moitié de cette journée.
Des journées qui se ressemblent,
pas de quoi se marrer,
tout de même des actions bien marrantes,
jamais la motivation pour y aller,
mais de retrouver mes potes c'est une sorte de delivrance.
Sacré lycée, qui restera gravé dans notre existence.
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C'est bien les ados d'avoir faim comme ça !!
je me souviens bien d'être piétinée, en effet, ça m'a fait marrer !
et l'anglais, on dirait moi
mais "impassible" plutôt que "impassif" il me semble, et pour le "bétail" de mouton, il me semble que ce serait mieux "troupeau"
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Je suis content que ca te fasse ressortir des bons petis souvenirs !
Merci pour les conseils
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D'accord avec nicole et puis je le préfère comme ça, avec quelques accents en plus...par exemple. Ca te convient?
Tu verras, tu ne retiendras que le meilleur de ces années.
"
Routine plus que trépidante, ding ding,
la cantine ouvre il est temps de se remplir le ventre.
On revient quelques heures auparavant,
un va et vient et une lueur transcendante.
C'est le mouvement devant le portail et tous ses environs,
il est 8h on entre comme un vulgaire troupeau de moutons.
Première heure de cours : anglais.
You speak very well tous en choeur, ça me plaît !
L'anglophone de la classe reste impassible
il en rajoute pas des tonnes c'est ça que j'aime chez ce type.
Bref, ma prof me parle,
si je pige un truc je crie à l'exploit.
Bof un beau vacarme, chut et vite l'heure suivante d'histoire.
La sonnerie retentit,
je vrille, mon stylo bic a grise mine,
on repart pour une heure si triste.
On est en histoire,
on parle guerre froide et crise économique on l'espère provisoire.
Si ça empire on s'en fout ça sera la faute du petit François.
Le cours est bien bruyant,
à croire que choisir entre culture personnelle et beau bordel, le choix est récurant.
Il y a le petit pré-pubère à l'âge bien mûr,
imberbe et dont l'acné perdure qui tourne le dos à la classe et fait le mur.
Une journée scolaire bien dure.
Après une bonne heure c'est le moment de la pause où on vacille entre ragot du jour et clope au bec.
Après un somme j'apprends par coeur pour le contrôle qui est à 10h moins dix c'est pas trop tôt, ça me trotte même pas dans la tête.
Contrôle de math !
Tu le crois toi,
je frôle la moyenne bien naze, pas d'anti-sèche qui traînasse, bonne chance à moi-même et à toute la classe !
Entre les formules à je ne sais combien de nombres et son charabia je m'y perds.
Je crois que je suis nul tel un vaurien qui se trompe et récite sa blague carambar pour faire rire ses confrères.
Il y a la tête de classe qui te nargue et te prouve que t'es à l'ouest !
Il y a aussi les autres têtes bien basses qui chialent et quittent le cours tel un centenaire.
On se ressaisit !
Dernière souffrance avant le repas,
mon ventre gargouille mais je le laisse en attente bien qu'il aime peu ça.
On pénètre en classe de français,
je me la joue philosophe nonchalant aux idées bien ternes.
On persévère et se lasse de parler métaphore et de pas comprendre les idées de la prof bien à la peine.
Ding ding !
Dès que ça sonne on se précipite,
on se grimpe les uns sur les autres au risque que je te piétine,
vite les ouvertures de portes de la cantine.
C'est ensuite,
une fois que j'ai mon plateau et qu'on débriefe la matinée.
Que je prends la fuite et dis tout haut de manière instinctive que je suis bel et bien dégoûté de me dire que ce n'est que la moitié de cette journée.
Des journées qui se ressemblent,
pas de quoi se marrer,
tout de même des actions bien marrantes,
jamais la motivation pour y aller,
mais de retrouver mes potes c'est une sorte de délivrance.
Sacré lycée, qui restera gravé dans notre existence."
Dernière modification par MAYA59 (24-02-2015 14:35:36)
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C'est bien mieux merci !
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Pil'S attention la maitresse Maya va te faire copier 100 lignes et 2 heures de colle
le lycée c'est pourtant le pied , après on vieillit plus vite que son ombre
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Oh non j'ai eu ma dose d'heure de colle !
Oui mais à mon age on a hate de rentrer dans la vie active !
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Savoure ta jeunesse, crois nous, le temps passe trop vite.
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