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La Dernière Danse
Quelques notes qui terminent, la marche nuptiale.
Quelques mots qui consument, la feuille vide et se retirent
Quelques amours de poètes, consumés qu’on raconte, triste.
Quelques souvenirs fugaces, qui s’en vont au vent.
Toujours serait mentir car rien ne dure, éternellement
Il faut prendre le temps de l’instant et se défaire de l’important.
Comme cette vieille femme au sourire de fumeuse
Il y a un temps, dit-elle, pour tout.
Mais elle veut danser encore une danse, aux bras de ses fantômes.
Quand ça commence, tu prends ton rêve pour la réalité
Et comme tout est tragique dans le théâtre des banalités
Tu perds un peu de toi dans ce jeu animal, d’enfants sauvages
Et comme tu te dis que ça revient, tu sais que c’est la fin.
Toujours serait mentir car rien ne dure, éternellement.
Les gens dansent maintenant, jusqu’à la fin de la nuit.
Attrape-rêve sur le torse, ils parlent d’amour et de poison
Ils n’ont pas vingt ans, et la route est sans horizons.
Alors on s’enferme, se cloisonne et on apprend à haïr.
Parce que le jeu est fini, parce que le mort est Parti.
Parce que la peur fonde, le courage, l’audace, seule peut être.
Alors je prends le bras de cette fille douce qui me hante
Je l’emmène pour une danse, mais c’est déjà la dernière.
Toujours serait mentir, car rien ne dure, éternellement.
Seulement, aime cet instant qui te rend immense.
Deviens l’instant de ce bonheur effervescent
Attrape les étoiles, entreprend l’œuvre de ta vie.
Tu n’as qu’une danse pour valser dans le temps.
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Merci nouga.
une seule danse...
que l'orchestre s'avance!
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Joli! "Attrape les étoiles, entreprend l’œuvre de ta vie.
Tu n’as qu’une danse pour valser dans le temps."
Une longue danse alors!
nouga, chouette de réécouter cette chanson!
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J'aime beaucoup ça :
Toujours serait mentir car rien ne dure, éternellement
Il faut prendre le temps de l’instant et se défaire de l’important.
Et ça :
Quand ça commence, tu prends ton rêve pour la réalité
Et comme tout est tragique dans le théâtre des banalités
Tu perds un peu de toi dans ce jeu animal, d’enfants sauvage
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Il neige sur le lac majeur, les oiseaux lyre sont en fleurs ... Voila ce que chantait Mort Shuman ...
LA Vie n'est elle pas un éternelle dernière danse qui revient périodiquement ... ???
LA Vie n'est elle un éternel recommencement, la mort annonçant la vie ... et ainsi de suite... comme les quatre saisons valsent d'une année à l'autre, ... ??
Il faut alors profiter du moment d'amour présent, qui passé, donne l'envie au suivant ... !!
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Quelle belle danse Moonz! Puisque rien ne dure, CARPE DIEM !
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a dire vrai j'hésite.
J'aime bien cette image de la danse. Et j'aime particulièrement les passages cités par MMA avec, en plus, le dernier §.
Nicole, tes deux phrases m'inspirent. Tu m'autorises à broder un poème autour?
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oui oui, MC tu peux broder autour, je me suis dit la meme chose, que ça pourrait être le début de quelque chose
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Idem,j'adore les strophe dit par MMA;
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Chouette, on va avoir un poème de MC Boulette
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C'est un beau slam mais je suis obligée de comparer à Kyo (que je vois en live ce soir) donc forcément ça me parle moins
Bravo tout de même parce que c'est très joli.
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