Vous n'êtes pas identifié.
Le soleil glisse comme usiné par les vagues
Porteuses de mémoire elles amènent l’écume blanche
Pleine de messages heureux du chemin accompli
Elles posent sur le sable des mortels un pli, un rien, une larme
De cette fiole d’or où dort la folie des rêveurs ailés
D’attraper la Lumière de faire de la Lumière le sens
La lumière n’est que le guide, nous allons par essence
Notre marche de funambule dans le ciel sauvage des astres
Ma musique, elle trempe ces pieds dans l’eau claire
Des fontaines de Paris où les chansons pleurent devant un verre
Dans les étangs sur le toit des volcans, ma chanson
Elle traine sur la plage blonde de lumière, assise sur le ponton
Elle attend que j’envoie valser le monde pour la vivre
Ma chanson elle s’écoute, ne vous déplaise, en automne
C’est pas du Prévert, mais j’ai des tonnes et des tonnes
De temps pour attraper un éclat d’or dans le lac frileux
Je serre fort mon morceau de lumière chaleureux
Et dans mes mains il fond en eau salée, et je suis malheureux
Parce que c’est comme si le soleil pleut.
Alors j’ai de la peine pour tous ces rêveurs tendres qui décollent
Pour attraper la lumière parce qu’ils ont mal au Sol
Parce que où qu’ils aillent le Soleil pleut.
Nous voulions être heureux, si je m’en souviens
Changer les choses en mieux et veillez aux Siens
Mais nous avions si peur que nous nous sommes égarés
Nos cœurs sont brisés, perdus nous cherchons la vérité.
Mais nous sommes cette évidence que le monde est imparfait
Et que nous sommes là pour le réparer, le fabriquer
Le réinventer, mais bordel, ne me dites pas de croire
Je n’ai pas le temps, alors pas d’histoires
Depuis que l’espace est devenu plus vaste qu’un infini vertige
Depuis que je me lève le matin et que le ciel n’est pas Dieu
Depuis que je mets à la place mes rêves d’infini voyage.
Je sais que la lumière me guide du ventre de l’univers
Vers la naissance d’un futur possible pour tous.
Il y a la terre et le feu, il y a la mer et le vent
Et le vent tourne et le vent tourne
Il y a la terre et le feu, il y a la mer et le vent
Et le vent tourne et le vent tourne
Mais c’est déjà ça. Et je vais danser avec toi
La danse des hommes volants, perché sur le toit.
Je prends le Vent. Je prends le Vent et,
Non ! Il n’y a plus de questions.
Je vole dans l’air, comme le papillon
Et je tonne comme l’éclair et le carillon
Je siffle le souffle long des chansons
Et j’emporte dans un tourbillon
Toute cette excitation, je suis le Vent
Voyageant entre les sens et les alertes
Passant d’un murmure
Jusqu’au poumon entre 4 murs.
Ressens le vent, il porte en nous
Le message du bout du monde
Souviens-toi du bruit du vent
Et laisse aller, rien n’est plus important
La danse du vent au battement de vie
Furieuse dans la lumière du Levant.
Dernière modification par MoonZ (09-01-2015 11:06:28)
en réponse, ami
Le Vent
Souvent le vent fripon a raison
Sous les ponts, ou les bouches de métro
Il aime souffler, pour nos émois
Le vent ne s’encombre pas
De savoir s’il fait froid
Il est chenapan, quand c’est le moment
Canaille, ou que l’on aille
Vaurien avec un brin de folie, pour la vie
Jamais escroc, mais accro, aux paréos
Et quand il se veut fripouille
C’est sur qu’il y a magouille
Parfois le vent, nie évidemment
Être l’auteur de forfaitures
Pour les toitures
Dément toutes actions d’assaillant
Ironisant ses dégâts
Avec maestria
Rejette la responsabilité
À son dieu Éole
Quand il picole
Contredit le dicton
Qui se veut lapidaire
Il lui préfère, ses supporters
Et si vous en doutez
Que le vent a sur vous a bien des effets
Afin de vous agiter
Comme des dératés
Vous surpasser
C’est pour votre bien
Le vent pousse à aller plus loin.
S’il est filou
Sous le boubou
Rendez-vous avec le loup.
Le vent fripon
Comme un typhon
Dans un tourbillon
Fera de vous son alter ego
Le vent c’est le galop
Hors ligne
C'est une histoire sans fin, que ce galop sur dos de mustang
C'est un moment fameux à la mémoire des mecs du gang
Bande de filou frimeur qui file stylé dans le no'man land
Pendant que les meufs trop fragile se prennent pour George Sand
Les samples jaillissent et les sapes volent en tourbillonnant
Là c'est la nuit, sous la boule à facette, la lune en argent
Honore le ciel de sa plus délicate robe. et les poètes plient le coeur
Devant le jolie minois d'une fille blanche qui parlent de voyage africain.
Je suis heureux de partager ces moments avec vous.
Heureux de savoir que les choses qui compte pour nous
Sont les mêmes, maintenant que nous le savons
Peut-être est-il temps d'emporter le souffle du vent où nous voulions
Les chansons sont plus belles quand le temps passe dessus
Et que les choses changent, alors elles reviennent en pardessus
Avec l'air du vieux sage et disent va donc par là jeune coquin
Te surpasser c'est pour ton bien, le vent pousse à aller plus loin.
Et je respire enfin...
Dernière modification par MoonZ (09-01-2015 11:26:41)
je contre attaque
Avec le vent
Se lève avec le vent
Une raison épicée
Un choix différent
Une orientation
Des milliers de questions
Mais surement pas
Le retour au début
Quand vivre ne durait pas
Ou le temps d’effusions
Fractionnés de peur
Montrait les dents
Et laissé le nouveau né
Dans les abimes
Comme un songe absent
De la poésie sur terre
Se lève avec le vent
Des relents de haine
Quand au milieu du gué
L’eau t’entraine
Cherchant a regagné
La rive, malgré le courant
Et se foutre du caïman
Ce prédateur aux belles dents
Puis toujours vivant
Ignorer les épreuves
Que la vie impose
Comme une discipline
Sans que tu ploie
Sans que ton échine
Devienne ton tourment
Se lève avec le vent
Des horizons lunaires
D’une société fantôme
De brumes assassines
Et d’ilots de désespoir
Des lieux dangereux
Des endroits inodores
Avec en contre jour
Des miasmes miséreux
D’humains à la marge
D’une société révoltée
D’un trop plein à évacuer
Ou les derniers cris
Sont hâtivement contrés
Pas des matraques sanguinaires
Se lève avec le vent
Parfois le dernier instinct
Quelque fois le sursis
Souvent l’envie
Quand vivre veut te sourire
Au détour d’un cul de sac
Quand la brise marine
Oxygène tes poumons
Et la pluie lave tes jurons
Tes angoisses alors se lassent
Laissent la place
A l’utopie chevillée
Comme ultime tentative
D’une traversée
Ou l’autre coté à meilleure mine
Hors ligne
Ton Combat, Mon Combat, Nouga
C'est une cause qui pose des rimes
Pas des mines. Allume la clim'
J'ai une teen qui court devant moi
Ne la prenez pas, mais j'ai pas le choix
Je dois faire l'homme crayon.
quand l'utopie d'une poignée de fions
S'oppose au Pions de l' Utopie d'en face
C'est comme un étau qui comprime l'humanité
Sensé, dansez je pourrais toute la nuit s'il le faut
Mais si tu crois que je peux pas faire le moonwalk
Je te rap tu pars j'ai des Cd de fous qui tourne dans l'appart
Mars met sur en mouvement, vénus l'appate
Et la terre dans la lune fait monter le Mercure
Et Saturne s'attable sur les reste des fils de Neptune
Et comme je suis perdu, je songe qu'une Jupiler
Faut mieux que d'écouter gronder Jupiter.
Il nique la terre avec des clous glacials comme Pluton
Pardon au puriste, je suis le pire des cancre sous le cancer
Je frappe comme Pegaze tellement fort que nos mots
Deviennent des idées. Et nos idées sont des gnoses
Des choses qui nous emmène vers d'autres dans le Cosmos.
Dernière modification par MoonZ (09-01-2015 12:23:16)
merci pour toutes ces respirations dans le vent (meme si le sombre n'est jamais loin)
pas d'inspi pour le moment, alors je mets une strophe que j'aime avoir écrit
Je monterai aux arbres pour rêver dans le vent,
Me laisser emporter par un grand cerf-volant
Tissé de soie du ciel dans des tons éclatants...
Et des oiseaux suivront,sur leurs ailes, en glissant...
Hors ligne
avec ma mine, je m'essaie a la rime, est-elle assassine, ou simplement légitime
nos combats sont sans frime, et pas question de crime, nous c'est la pantomine
Hors ligne
c'est très beau Nicole
biz
Hors ligne
c'est dans "quand je serai petite"
Hors ligne
merci de me rafraichir la mémoire, parfois le vent balaye devant ma porte, et avec l'âge les mots s'envolent
Hors ligne
Méfiez-vous les mecs....
A trop faire chauffer vos plûmes, vous allez faire sécher l'encre.
De bons textes, nul doute.
Hors ligne
Je monterai aux arbres pour rêver dans le vent,
Me laisser emporter par un grand cerf-volant
Tissé de soie du ciel dans des tons éclatants...
Et des oiseaux suivront,sur leurs ailes, en glissant...
Ok c'est beau nicole, mais... Il faut toujours qu'une bonne femme mette son grain sel dans le débat de bon Z'homme... (:
Alala les bonnes femmes, avec toutes ma tendresse.
ITESS, j'ai écrit un recueil qui s'appelle FUEL, je peux pas être en panne.
Dernière modification par MoonZ (10-01-2015 14:05:59)
hahaha tu sais ce qu'elle te dit la bonne femme?
ben elle te dit
"Sensation
Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l'herbe menue,
Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.
Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l'amour infini me montera dans l'âme,
Et j'irais loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la nature, heureux comme avec une femme.
Arthur Rimbaud, 1870."
et en cherchant pour copier coller (je le sais par coeur mais ça va plus vite comme ça) je suis tombée sur une chanson que je ne connaissais pas, honte à moi, qui va peut etre te parler
https://www.youtube.com/watch?v=AU9jOqF4uRg
Hors ligne
Le vent m'a apporté une bonne nouvelle: les filles sont les bienvenues ici. Super!
Alors je me permets de déposer ce texte que le vent et le soleil m'ont inspiré.
Mes mots dans le vent
Oh là là mes amis, rien ne va plus !
Les mots tourbillonnaient en ouragan dans ma tête
Puis pffffff ils se sont envolés pour faire la fête
Et d'eux hélas je n'ai plus rien su.
A force de chercher j'en ai aperçu un, déposé
Sur une branche par une légère brise.
Si, si je vous assure pas de méprise.
Un peu plus loin un autre était tombé.
Le souffle du vent m'a menée là où ils reposaient,
Tous dans mon panier je les ai récoltés.
Me voilà à nouveau riche et prête
A dire, déclamer et chanter à tue tête.
J'allais oublier le soleil qui s'éveille
Et vient sécher les mots mouillés.
Par la même mon cœur il a réchauffé,
Je me sens prête à faire des merveilles.
Hors ligne
réponse :
je me demandais Demain... je me demandais sans Fins
Si aimais et prendre ta main, nous donnerais du grain
Pour faire la misère à leur problème à chaque matin
Quand ton coeur s'éveille dans la lumière et que tu es bien
Vivant et libre de prendre toutes les voies possibles
Ce n'est pas les chemins qui nous sont inaccessibles
C'est juste que le Soleil c'est loin.
Et moi des fois, je voudrais des bottes de sept lieues au moins
Pour attraper un peu de lumière dans le ciel sauvage
Je me perds, juste j'ai peur de préférer les rivages
Ici les hommes ont tant besoin d'eux même pour écrire une page
Dans le vent qui emportera nos voeux au bout du paysage
Et comme tout reviens, ce matin les vagues, le ciel et la lumière
Caresse mes épaules et je me dis que c'est juste l'écho de ma prière
D'être parmi les vivants, qu'importe que nous soyons les meilleurs
Nous sommes tous des ailleurs, ces îles qui attendent une lueur
un rien, un message qui nous rapprochent. Je me demandais Demain
Pour un passant du quotidien, le mieux est encore de faire des ponts
Entre les Humains.
Très beau! Quel talent!
Bonne journée!
Hors ligne
un pont entre les humains! c'est ça, un pont entre tous les humains
Hors ligne