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Ils pétaient dans la soie, je dormais à la belle étoile,
sans contraintes,libre d'enculer les mouches .
J’ignorai les ultimatums, maître de mon royaume,
la vie me révélait sa face burlesque.
J’optai pour des aléas multicouches,
dessinant ma fresque d'utopies charnelles.
Quand la lueur d'un matin m'interpellait,
je jonglai avec des rimes sensuelles,
en proposant aux nuages des velléités,
dont la vie se chargeait d'élucider mes ritournelles.
En parlant avec les éléments,
je contrecarrai mon destin pulsionnel.
si des odeurs essayaient sur moi, leur racolage
je négociai des tonnes de passions
avec l'envie de réaliser une bonne affaire
marchandant le moindre effluve volage
contre des promesses bien lointaines
sans une once de regret, j'allai ventre à terre
Défier les lois de la physique m'exaltait,
alors dans un envol dés plus salutaires,
je m'imaginai tel l'aigle royal.
Contrôlant ma zone, en pur contestataire,
je décidai au débotté ,
du temps à accorder a l'effort cérébral.
Mes journées avaient le goût de l'iode,
de traversées océaniques.
J’alternai les instants émotifs,
avec la fougue d'un éternel contemplatif.
Je brisai l'astreinte routinière,
et dans un élan propice, j'éclatai dans un rire aux larmes.
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je contrecarrai mon destin pulsionnel. Paradoxe de s'écrire pour s'oublier sans se faire oublier!
oui, mais pourquoi t'embeter à en**** les mouches??
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La drozophilie est une technique de haute précision, réservée au mordu de vision multicouche...
Et là tout s'explique, chère nicole
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+1 avec Itess,"du grand nouga!
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Nouga, je ne comprends pas bien qu'à la dernière strophe, tu démarres à l'imparfait dans le premier vers, pour passer au passé simple jusqu'à la fin. Perso je pense que c'est soit l'un soit l'autre en fonction du sens que tu veux donner à moins que tu n'indiques le changement de temps par une conjonction.
Vincent V
petit rappel de l'expression
[ EXPRESSION ]
« Enculer les mouches »
[ SIGNIFICATION ]
Porter son attention sur des détails de peu d'importance, être extrêmement tatillon.
Dans une discussion, avoir un goût prononcé pour les arguties.
[ ORIGINE ]
Tout comme pinailler, au sens très proche, le mot principal de cette expression, qui date de la première moitié du XXe siècle, à son origine dans la partie basse de l'anatomie masculine.
L'action suggérée ici, pour qu'elle soit réussie sans dégâts un peu explosifs et mortels pour la petite bête, nécessite incontestablement une finesse d'exécution, une précision diabolique que seul un « enculeur de mouches » (autrement appelé « sodomiseur de diptères ») peut avoir, à moins, plus simplement, qu'il ne soit que très faiblement pourvu par la nature, comme le serait Rocco Undemifreddi.
Cela dit, l'expression se rapporte ici à des personnes qui poussent le bouchon (pour peu qu'on puisse appeler 'bouchon' ce qui sert à l'action citée - il faudra poser la question à une mouche) beaucoup trop loin dans... leur souci excessif du détail, de la précision ou dans leur goût prononcé pour les arguties [1] dans une conversation.
[1] Pour rappel, les arguties sont des arguments spécieux ou excessivement subtils, en général destinés à tromper l'interlocuteur ou à lui faire renoncer à ce qu'il projette. Mais il n'y a généralement pas d'arguties efficaces pour empêcher notre sodomiseur de diptères de procéder à son péché mignon.
[ EXEMPLE ]
« Il y a deux façons d'enculer les mouches : avec ou sans leur consentement »
Boris Vian - Cantilènes en gelée
merci a vous tous
ps vincent les temps sont corrects
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il y a les belles et rebelles, et les mouches et remouches LOL