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#1 19-06-2014 21:35:51

MoonZ
Invité

atelier écriture Brest 19/06

Atelier écriture, le 19/06/2014 Revu et corrigé
Assemblage des deux premiers textes.



L’encre des yeux.



Je dis toujours, toujours ! Je dois dire, bof ! Mais je dis toujours attendez 2minutes, deux minutes d’ici à demain, c’est que dalle, non ?
On m’avoine, pour mon rimmel trop gras sur feuille rectangulaire trop petite. Alors, sincèrement je ne suis pas sûr-sûr que tout ça m’intéresse et je ne garde rien d’eux ?
Tu sais c’est comme si je devais couver un œuf de dinosaure, un trésor de nos dix ans en or.
Je cache encore mes rêves les vrais, comme la chique du Grand père… J’Suis là, livrant au silence du vent la parole des aubes oubliées sous les paupières de Pandore.
C’est la Pendue, des perdus, sur les quais suspendus d’un rêve sous pendule céleste. Tic tac tic tac, nom d’une pipe, j’ai oublié d’aller étoiler le ciel.
Râ zèbre le soir de juin encore, comme un môme, à 22 heure moins le quart, avant d’être momifié. Sur les quais, déboussolé par l’attente des promesses impossibles, je joue, genre bluesman en santiag, mes accords cassé sur cet harmonica foireux. Le fanfaron qui jouait avant s’étouffe en taule, prend le cheval, et en cavalcade, cavale entre les mailles des filets.
Mais là, si peu s’évade ! C’est ainsi. Je m’étale comme une peinture pas fraîche, je craquèle et m’abîme oui, je m’abime…
Je sais le vide sidérant ! Je sais le khaos au K carrément grave et tu diras qu’à me mettre en boite, je finirais dans un sapin bas prix, à chanter des cantiques à côté d’une fanfare au complet.
Alors, je me dis en silence, devant l’évidence de l’Objet et de son Sens.
Si j’écrivais, demain, juste pour te montrer que je sais le faire, que je sais combien, je sais. Hein ! et si.
Mais file la bouteille, oui là, la boutanche file moi cette saloperie que je me tue à petit feu dans l’eau de vie. Me briser en mille morceau dans les escaliers, devenir humain en grattant l’écorce de bête, je peux. Tu sais, je peux et je peux le dire : MA BOÎTE est pleine de si ceci… et si cela… Et le siège XXXX de l’âme assis, me scié et si je ne suis qu’un ramassis de sciure, je ne suis pas une sœur de charité en Tôle. Charrette, cigarette, sucre de Slam, je sillonne les feuilles d’aujourd’hui… Phrases interminable, rature et chance… en fait s’avez quoi ! Je m’en fiche.
Combien je suis si c’est seul que j’existe, mais si souvent hanté que seule cette lassitude me scie les veines déjà pleine de venin.
Dans cette véranda, à ce balcon le vertige du temps, l’envie de leur faire voir mon dos ailé, pourrais me jouer des tours. Et si c’était possible ?
Tant pis je me vide, je m’en vais, vivant voyage au vent mauvais, fervente sagesse qu’on vend avec le muguet devant les temples. Je me marguerite Duras, sur papier comme un parapluie à larme. Je ne suis que Boiteux calleux, glaneur de poésie dans la galerie des astres oubliés.

 

#2 19-06-2014 22:06:47

nicole
Nounou du forum
Lieu: charente
Date d'inscription: 20-12-2006
Messages: 64855

Re: atelier écriture Brest 19/06

"J’Suis là, livrant au silence du vent la parole des aubes oubliées sous les paupières de Pandore."
love

Hors ligne

 

#3 19-06-2014 22:23:27

MoonZ
Invité

Re: atelier écriture Brest 19/06

histoire de... se souvenir, de Marie-Rose, Gwen, Monique, Elizabeth, Jacques. et d'aujourd'hui hi!



J’étais dans la voiture, côté passager l’œil sur le dehors.
Nos mains croisés, nous cherchons le centre commercial.
Il y a là une station de bus, Le Paradis.
C’est un endroit si triste, une casse de voiture
C’est un endroit si seul, des maisons fermées s’endorment
C’est un endroit, c’est derrière Quimper vers Brest.
On roule très vite dans une route aux allures de danseuse
C’est une belle route et la voiture danse avec aisance.
Nous sommes partis vers le Zénith, prenant la voie rapide
Les mains dans la lumière, les feuilles semblent moins transparentes ?
C’est si bizarre d’être un enfant si loin de chez lui.
On s’attache à des moments passés pour faire le plus de bruit.
On se demande qui de nous est toi et si moi je suis là près de toi
L’autre là, l’être à lettre dans une maison de finesse et d’amour
L’art lit sur les murs la vie des gens qui écrivent silencieux ici.
Est-ce si triste ! Est-ce nous les artistes, les vrais, les tatoués ?
Mes mains ne sont pas jolies. Mes pieds n’en parlons pas, tu veux ?
Je suis ce monstre dans le Far West qui marche et dont on dit
Il est Big foutre ! C’est le jeu de la vie, nous ne sommes jamais bien.
Alors on se satisfait de pleurer tout le temps, entre les lame de lumière
Entre les échos de vie, entre les yeux pétillants je lis pourquoi je souffre
Si tout ceci est écrit, si mes yeux sont des enfants heureux
Pourquoi je suis si peureux ?

 

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