Forum Grand Corps Malade et slam

J’ajoute à l'utopie des fragrances d'absolu, gardien du phare,
là bas vers mes illusions inassouvies, ou naviguent mes rimes.
Dès l'aurore je suis au poste comme l'écrivain incertain,
j'usurpe les traits d'aventuriers en marge des quarantièmes,
quand la mer prend des formes titanesques et scélérates.
Mon regard aérien fixe un point au-delà de l'horizon,
dans cette zone imaginaire, à la frontière de mes haillons,
j'entends les battements de mon coeur, et le ressac libertin.

En ce jour de passion extrême, j'ai des envies par milliards,
mon imagination fonctionne comme un décor du café Pouchkine.
Je sens cette sensation qu'offre l'adrénaline pour l'instinct,
d'avoir la possibilité d'affronter les souffrances , les peines.
Me voilà prêt a libéré l'énergie ou mes pieds se hâtent,
d'être dans le sens du vent, là bas avec les émotions,
sensation exaltante qui m'ouvre les portes de la déraison
l'immensité m'apparaît comme une trappe du destin.

Et quand j'entends des discours haineux, des vilenies,
l'apologie d'idéologies d'humains pervertis a l'argent.
Mon sang bouillonne, et mon esprit ignore l'idée,
que sur cette terre en guise de progrès, on déblatère,
sans trouver la parcelle de vérité au changement.
j'invente alors des slogans, élabore une voie tracée,
associant la couleur, la race, aux mots croisés,
dans une octave, ou la note a payé est la continuité. 

Si l’environnement ne m'est pas hostile, il me réconcilie,
avec mes frasques d'antan, éternel corps combattant.
Aux doutes d'avant, j'assure maintenant une sérénité
même si tout n'est pas OK, ma vie a changé d'ornières
de révolté prêt a tué pour la liberté, j'envisage autrement,
sans pour autant renier mes convictions ancrées
qui ont fait de moi un homme aux maux apaisés
être sage prend du temps, je n'en suis qu'a la moitié