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Invitation au Voyage.
Je chante en chœur avec mille vents hurlant des poésies qui ont mille ans, sous une pluie battante de lettres d’or, ma plume se déchaîne en me soulevant. Je chante le temps comme un trésor insignifiant, comme un filet filant, ancré dans l’instant mes yeux au firmament je vais devant. Mes vers ma respiration, nos vies mon inspiration jusqu’à mon expiration, jusqu’à mon dernier son. Tout c’que j’ressens j’le ressasse jusqu’à l’essence j’en veux la quintessence pour que ma plume s’élance. Des maux du monde je suis le scribe, le nom de mes démons est inscrit sur les pages de mes manuscrits, j’oscille entre mes thèmes et vos poésies je n’écoute pas les prophéties.
Ô poète, chacune de tes syllabes comme vingt-six lames me scie l’âme, tu éclaires tes lettres qui tombent sur la toile comme des pigments de poudre d’étoiles repeignent tes pages, jusqu'au levant quand les nuits s’étiolent. Tu as soufflé sur les braises et rallumé une flamme qui donne envie de partager un slam.
Cette danse m’emporte, permettez monsieur que j’invite votre fille. L’escrime ne me scié guère, j’y entends gronder le fer, cet acier qui délivre des peuples et les écrasent, le fer qui souvent dégénère. Non monsieur, les armes ne plaisent pas, j’imagine que nous danserons qu’une fois, mademoiselle, savez vous ce que j’aime, la Poésie, je sais c’est très étrange, elle me donne la sensation de flirter avec un ange. Et tu es là , mon amie, mon âme n’est que la nuit, j’y mettrais le soleil dans tes yeux, pour savoir si de jour, le monde est aussi jolie que ce dessine cette valse.
Tu souris ? Tu dis que je suis irrésistible, mais en vrai, c’est l’adieu qui nous empêche de croire à demain. Connais-tu mon frère jumeau, c’est un jeune idiot pour beaucoup de ces convives, leur vins les aveugles et leur mœurs s’épuisent plus ils deviennent aigri, mon frère est dans la Lune, pierrot l’appelle-t-on aussi. Sais-tu ce qu’il me dit un jour de grand désarroi, pour moi. Il me dit tout bas dans l’une des soirées où nous festoyons des mots pour seul repas. L’Amour est un Roi, mais nous sommes le Royaume. Sans Royaume pas de danse, vois-tu ? Je ne suis pas poète, mademoiselle, je suis un château pour mon frère lunaire.
Ô colombine, chaque syllabes sont des amoureux qui dansent au bal, tu éclates de rire et tes lèvres hantent ma nuit entière avant que la toile s’efface, que la lune passe et que mon cœur s’essouffle, ton père roi de tout les royaumes, t’a donné le nom de Poésie, je suis de vent et de vie, de silence et de cri, et même si la musique doit s’arrêter, j’ai le rêve qu’elle s’éternise.
Dernière modification par MoonZ (07-05-2014 10:36:47)
un beau voyage les amis
très bon duo
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perso je suis flatté de partager une page avec Moonz et j'espère sincèrement qu'il yen aura d'autres
bise Nouga.
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belles plumes pour un beau voyage festoyant de mots
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Merci je suis fier aussi ( avec le portable )
Chapeau Moonz et Nas'r
Vous nous avez composé là une belle valse de mots, poètes
Un vrai festin d'émotions pures....
De très très z'affectueux poutoux z'à vous et aux vôtres de Thanalie brestoloudéacienne...
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Première partie magnifique !
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Tout pareil !
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