Forum Grand Corps Malade et slam

C'est peut être un de mes derniers textes,
ma dernière source d'inspiration pour être honnête.

Encore une fois peut être un peu trop personnel,
puis de toute façon il y a aucune lois qui m'interdis de parler de mes tracas existentiels.

Excusez moi de ne pas aborder des thèmes assez importants à vos yeux,
mais à travers mes slams j'ai pu en apprendre beaucoup mais à la fois très peu.

J'ai surement hériter du syndrome de la feuille blanche,
j'y arrive ou plutôt je ne veux plus développer et puis vous trouvez peut être cela bizarre mais étant môme je me suis toujours dit qu'on finira tous dans ce même cercueil étrange.

On nait sous un jour nouveau où on te promet une belle vie.
On se persuade que c'est vrai donc dans cette ruelle tu vas grandir.

Celle où tu trainais quand t’étais jeune,
celle où tu t'amusais à te ramasser la gueule.

T'y fais les 400 coups,
et tu t'en éloigne sans vraiment de regrets qui finalement apparaitront un autre jour.

Tu deviens adolescent, période difficile de ton existence.
Auprès des tiens tu te sens incompris pendant un long moment.

Donc si tu suis le schéma classique tu joueras au con,
mais en même temps tu crois que c'est les autres qui n'y sont pas et qui adopte cette attitude narcissique et tu repense à l’époque où au lieu de te gueuler dessus bah tes parents te donnaient le biberon.
Maintenant tu trouves que c'est eux qui jouent pas mal aux cons.

Nourri de regrets tu te fais de nouveaux amis à qui tu confis nombreux de tes secrets.

Mais c'est aussi étant adolescent que tu fais de nouvelles connaissances,
plus précisément avec ton corps avec qui tu manques d'aisance.

T'embrasse la première fille qui te viens sous la main,
puis si tu t'en passes tu ressens un manque malsain.

Tu la qualifies donc comme ta future femme,
puis une fois que c'est fini tu comprends que c'est dure mais loin d’être un drame.

C’était un simple amour de jeunesse,
tu le sais parceque au bout d'un simple jour tu la délaisses.

Il y a des jours sans, il y a des jours pour.
Donc tu comprends enfin ce qu'est véritablement l'amour.

Puis tes parents divorcent,
t'avais rien vu venir mais pour toi ça reste tout de même un moment atroce.

Même si tu les a jamais vraiment vu heureux,
d'ailleurs c'est peut être de la que vient le malaise.
Se dire que maintenant c'est fini, d'ailleurs ils commencent à se faire vieux.

Tu passe en garde alternée et franchement c'est un foutu vacarme pour toi et ta sœur de sans cesse déménager.

T'y fais face et au fur et à mesure tout ce bordel s'efface.

Donc tu passes tes diplômes avec succès,
tu deviens un adulte respecté grâce un petit bout de papier.
Mais c'est pas pour autant que ça chôme pas dans ton quartier.

T'enchaines les boulots minables,
tu te lève tôt pour chaque jour perdre un peu plus de ton moral.

Le seul point positif c'est cette femme que tu rencontres dans un job à mi-temps.
Puis tu deviens vite possessif bien que c'est à l'encontre de idées ancrées dans ton crane depuis la nuit des temps.

Vous vous mariez et avec un bon petit gosse,
c'est bizarre mais avant ça te faisait marrer ces familles bien en place qui ne bougent pas d'un cil et ne se permettent plus le moindre écart même le jour de ses noces.

Puis on va pas se répéter de nouveau l'histoire,
tu l'éduque pour devenir comme son père soit quelqu'un de très rasoir.

De toute façon au final tu finiras en maison de retraite,
ton petit garçon ne viendra même plus te rendre visite dans ce monde abject.

Ta femme n'en parlons pas,
le drame du cancer du poumon l'a attaqué quand tu t'y attendais pas.

Tu finiras seul, tu te demanderas pourquoi ça t'arrive à toi l'homme qui chaque soir se recueil.

Tu reverras ce qui t’émerveilles soit chaque moment de ta triste vie et tu te diras que t'es au bout du rouleau.

Putain, 6 heure, je me suis encore couché tard, j'ai même pas entendu le réveil, toujours ce même rêve sinique et avide. Je vais finir par être en retard au boulot.

Dernière modification par Pil's (03-05-2014 18:19:14)